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LE VOYAGE ECOLOGIQUE

           Depuis des générations, l’homme n’a cessé de se déplacer à travers le monde. De l’homme préhistorique au globe-trotter1 de notre temps, les moyens pour se déplacer ont considérablement évolué. Le cheval d’autrefois, remplacé par la voiture ou encore le bateau à voile, détrôné par l’avion à réaction, l’homme façonne et adapte ses moyens de transport pour parcourir tous les horizons.

LES TEMPS CHANGENT, Florian PESEUX

            De nos jours, les pays développés sont les maîtres dans ce domaine. En voyageant, et en affrétant massivement des marchandises par tous les moyens (avion, bateau, camion,…). Ils constituent les noyaux de l’import/export et du tourisme mondial. Ainsi, tous les pays prenant la voie du développement socio-économique, sont obligés d’accroitre en nombre leurs moyens de transport pour exister dans ce monde.

           Aujourd’hui, les transports sont largement dépendants des énergies fossiles comme le pétrole. Cela profite au système économique mais a aussi un impact direct sur le système écologique de la planète. Alors, voyager sans énergies fossiles, dans les pays développés, est ce possible ?

L’analyse se base sur plusieurs documents :

–        une fiche pédagogique sur le charbon, écrite par les experts de Connaissance Des Energies.

–        Un article concernant l’énergie propre dans les transports, écrit par LASCOURREGES Guillaume.

–        Un article concernant l’écologie et l’économie, écrit par BROWN Lester.

–        Trois articles concernant les biocarburants.

–        Un article de l’organisme GREENPEACE sur le pétrole et les gaz à effet de serre.

–        Un document de GADREY Jean qui met en avant l’économie écologique.

–        Un article dédié à la consommation de la voiture électrique.

–        Un article concernant les GPL par WIKIPEDIA.

         Cette étude se compose de trois parties : La première partie expose la situation actuelle en termes de transport et d’énergies utilisées. La seconde partie liste des solutions pour voyager sans polluer. La troisième partie parle du conflit présent entre l’économie et l’écologie.

ENERGIES FOSSILES : LES PIECES MAITRESSES :

            C’est depuis la révolution industrielle, au XVIIIe siècle, que les moyens de transport mécanisés font leur apparition. Le charbon étant la principale source d’énergie à cette époque, c’est naturellement qu’il a été pensé de l’utiliser dans les premiers moyens de transport. Ainsi, les locomotives et bateaux à vapeur sont devenus incontournables pour le fret de marchandises, et le transport des personnes. La réussite de l’homme dans ce domaine le poussa donc à construire toujours plus grand et c’est ainsi que le TITANIC (1912) fut un des symboles de cette réussite. Au XXe siècle, le charbon fut progressivement abandonné dans les pays développés, bien que des nouvelles techniques de transformation soient étudiées pour continuer à utiliser le charbon au même titre que le pétrole.

PANIC ECOLOGIQUE, Florian PESEUX

           De nos jours, le pétrole est à la base des grandes évolutions dans le secteur des transports et prend une place importante. Cela représente 68% de la consommation totale de pétrole en France. En plus de 30 ans, cette consommation de pétrole a quasiment doublé dans ce secteur. De plus, ce phénomène débouche sur un large problème écologique. En effet, les transports sont responsables de plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre et parmi cela, 141,1 MteqCO22 chaque année. Cette augmentation de la pollution a été conséquente entre 1990 et 2007, soit près de 19%. Enfin, à l’échelle mondiale, la pollution émise par le secteur des transports représente 15%, dont la moitié due à la consommation de pétrole.

           Si le pétrole est un acteur majeur dans les transports, ses dérivés, comme le GPL3, ont fait leur apparition à la fin du XXe siècle. Tiré du pétrole, le GPL est quand même considéré comme un carburant propre, malgré un bilan écologique mitigé et remis en cause. En 2008, environ 160 000 véhicules étaient déjà équipés d’un moteur GPL en France. Bien qu’au niveau environnemental, il présente des atouts majeurs, les pollutions qu’il génère, restent dangereuses pour l’homme.

            Alors, bien que le GPL ait des avantages économiques, il n’est pas vraiment la solution écologique. Y a-t-il d’autres moyens plus innovants pour préserver la planète ?

ENERGIES VERTES : VERS UN NOUVEAU FUTUR POSSIBLE :

           Depuis des années, l’exploitation des ressources naturelles de notre planète n’a cessez d’engendrer des conflits et de dégrader l’environnement.

          Le transport utilisant une très grande part de ses ressources surtout dans les pays développés, il était urgent de trouver des solutions alternatives utilisables sans un bouleversement des moyens de transport moderne. C’est pour cela que des carburants d’un nouveau genre ont vu le jour. Ces carburants, aussi appelés « biocarburants » ne sont pas issus de l’exploitation des énergies fossiles et ne sont donc pas soumis aux mêmes contraintes du marché mondial de l’énergie. Evidemment, pour obtenir ses énergies beaucoup  plus propres, il a bien fallu qu’elles puissent se substituer sans obliger ses utilisateurs à changer leurs moyens de transport, car leur potentiel avantage écologique n’aurait pas comblé de déficit économique engendré.

             A ce jour, trois générations de « biocarburants » on été conçues.

           D’après le site internet de « ECOSOURCE » la première génération est issue de l’exploitation des graines ou des tubercules. Pour les véhicules « diesel », l’huile extraite de ce procédé est suffisante comme substitut, alors que pour les véhicules « essence », une filière de fermentation est nécessaire pour transformer le sucre en éthanol. Utilisé en complément, avec de l’essence sans plomb standard, ou seul dans les véhicules, cette fois-ci équipés de façon a être alimenter que par du « bioéthanol ».

          Les deuxièmes générations visent à n’utiliser que des plantes non comestibles (telle que la plante « JATROPHA CURCAS »), pour éviter une augmentation du prix des denrées alimentaires sur le marché mondial.

JATROPHA CURCAS, TONRULKENS, disponible sur FLICKR.com

            La troisième génération provient de l’utilisation de micro-organismes pour produire de l’hydrogène. Ce procédé reste le moins développé à ce jour.

           Les véhicules électriques, malgré leur augmentation en nombre dans le commerce, restent quand même en marge. L’objectif européen d’atteindre 80% à 85% de ces véhicules en circulation pour 2050, semble un peu optimiste d’après « FRANCE-MOBILITE-ELECTRIQUE ». Mais à terme, il devrait s’imposer, car l’épuisement totale des énergies fossiles et l’utilisation de biocarburants restant moins compétitifs avec un rendement plus faible.

           Cependant les véhicules électriques souffrent de nombreuses contraintes, telle qu’un rechargement long avec une autonomie diminuée. De nombreuses améliorations ont malgré été tout effectuées, c’est ce qu’un duo « d’aventuriers » a tenté de démontrer, en effectuant un tour du monde à bord d’une voiture électrique. En février 2012 est parti, depuis Strasbourg, le 1er tour du monde en véhicule électrique de série : 25 000 km, 8 mois, 17 pays, 250 € d’électricité », ce projet fut baptisé l’Odyssée. Il fut couronné de succès, malgré une autonomie de 150 km par rechargement du véhicule. Toute l’aventure est relatée sur « ELECTRIC-ODYSSEY ».

  Alors si les solutions sont là, sous les yeux de l’homme, quels problèmes doit-on encore résoudre ?

L’ENNEMI DE L’ECONOMIE :

            Selon Jean GADREY, « Nous entrons dans une crise écologique et sociale sans précédent historique, pouvant aller jusqu’à un « effondrement » humain mondial ». Une succession d’obstacles s’oppose au développement d’un système écologique/économique. La société de consommation aveuglerait les gens en ce qui concerne les questions écologiques, la publicité mettant en avant les produits de consommation, cachant inévitablement les problèmes liés à l’écologie de la planète. Une politique recentrée sur l’écologie permettrait de créer beaucoup d’emplois, et notamment dans le secteur des transports (transport en commun, développement et conception de véhicules plus propres,…), ce domaine pourrait progresser de l’ordre 15%.

             Selon Lester BROWN,  « L’économie du jetable, basée sur les combustibles fossiles et centrée sur l’automobile qui s’est développée dans les sociétés industrielles occidentales, n’est plus un modèle viable, ni pour les pays qui l’ont façonnée, ni pour ceux qui les imitent ». L’économie doit changer en se basant sur les nouvelles énergies (éolienne, solaire,…) et créer un système de transport plus propre et diversifié. D’après L.BROWN, il est possible de révolutionner l’économie rapidement. En 1942, les Etats-Unis ont prouvé cette théorie. En effet, juste avant la seconde Guerre Mondiale, la fabrication de voitures était à l’origine de la puissance industrielle du pays. Ce pays produisait environ 3 millions de voitures par an. Pendant la guerre, le pays ordonna de produire plus de matériel militaire et de stopper sa fabrication de voitures. Il prévoyait de construire 45 000 chars et 60 000 avions, et l’objectif fut largement dépassé, ce qui projeta le pays dans une croissance économique supérieure à l’avant guerre.

            Il n’a pas fallu 10 ans aux Etats Unis pour restructurer son économie industrielle. Il est donc probable que l’on puisse changer l’économie mondiale de l’énergie au cours de la prochaine décennie.

ET MAINTENANT ? :

            Aujourd’hui, le phénomène d’évolution est ralenti, mais l’être humain continue d’innover dans tous les domaines. Les transports utilisés jusque là vont probablement connaitre une révolution, qui pourrait même causer leur déclin. Des énergies plus écologiques sont en marche, et d’autres comme l’électricité sont déjà présent dans le secteur des transports (TGV, voitures électriques,…). Si pour l’instant, l’écologie est perçue comme un ennemi de l’économie, l’avenir de la planète commence à devenir critique et inquiétant. L’urgence d’un changement radical de système économique parait inévitable. Les solutions sont là, les voitures roulent déjà à l’électrique, le pétrole peut être remplacé dans le secteur de la mobilité, et l’économie peut être révolutionnée.

                 « Le choix vous appartient — nous appartient. » Lester Brown.

            Devant cette urgence de changement, les solutions sont possibles. Alors, quels changements seraient prioritaires face à la catastrophe écologique et comment l’homme peut il les organiser pour contribuer à une amélioration rapide ?

SMOKING KILLS, Florian PESEUX

LE VOYAGE ECOLOGIQUE, de Jérôme BOURDONNAY et Florian PESEUX.

GLOSSAIRE :

  1. Globe-trotter : Personne qui voyage beaucoup et dans le monde entier
  2. MteqCO2 : Million de tonnes équivalent CO2
  3. GPL : Gaz de Pétrole Liquéfié

BIBLIOGRAPHIE :

Document 1–  Site conçu par Arnaud DE LA BATIE, développé par des équipes d’experts sur les sujets, Connaissances Des Energies, ALCEN, 2012, fiches pédagogiques, charbon, 20 septembre 2012 (date de mise à jour article), 23 décembre 2012 (date de consultation), disponible sur :

http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/charbon

Document 2– l’Avere-France association de professionnelle ayant vocation de favoriser le développement du transport et la mobilité électriques.(consulté le 06 janvier 2013) introduction d’énergie propre dans le transport. Disponible sur :

http://www.france-mobilite-electrique.org/introduction-d-energie-propre-dans,1450.html

Document 3– BROWN Lester, traduit de l’anglais par ZICHKA Marc et JOUFFROY Frédéric, La conversion de l’économie à l’écologie. BIED Dominique, CAP21 [en ligne], Over-blog, 24 août 2011. Disponible sur :

http://www.dominique-bied-cap21.com/article-la-conversion-de-l-economie-a-l-ecologie-par-lester-brown-82332451.html

Document 4– Ecosources.info est un portail Internet d’information dédié aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Le portail EcoSources a été réalisé par la SCOP Belek en 2007.disponible sur :

http://www.ecosources.info/dossiers/Biocarburant_de_premiere_generation

Document 5– Ecosources.info est un portail Internet d’information dédié aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Le portail EcoSources a été réalisé par la SCOP Belek en 2007.disponible sur :

http://www.ecosources.info/dossiers/Biocarburant_de_deuxieme_seconde_generation

Document 6– Ecosources.info est un portail Internet d’information dédié aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Le portail EcoSources a été réalisé par la SCOP Belek en 2007.disponible sur :

http://www.ecosources.info/dossiers/Biocarburant_de_troisieme_generation

Document 7– Equipe de communication de GREEN PEACE, GREEN PEACE France. GREEN PEACE, 2010, (consulter le 28 décembre 2012), Transport, pétrole et gaz à effet de serre. Disponible sur :

http://www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/energie-et-climat/fiches-thematiques/Transport-petrole-et-Gaz-a-effet-de-serre

Document 8Jean GADREY, « La crise écologique exige une révolution de l’économie des services », Développement durable et territoires [En ligne], Points de vue, mis en ligne le 02 septembre 2008, consulté le 03 janvier 2013. Disponible sur :

http://developpementdurable.revues.org/6423

Document 9– Ce site est consacré à l’Odyssée Électrique qui se trouvent être un tour du monde a bord d’un véhicule électrique, ce qui a pour but de valoriser l’image des véhicules électriques auprès du grand public et de le rassurer sur la capacité de ce mode de transport à répondre à ses besoins .disponible sur :

http://www.electric-odyssey.com/exemple-titre

Document 10– Equipe WIKIPEDIA, Gaz de Pétrole liquéfié. WIKIMEDIA, WIKIPEDIA [en ligne]. WIKIMEDIA, 7 novembre 2003, mise à jour 7 décembre 2012. Disponible sur :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_de_p%C3%A9trole_liqu%C3%A9fi%C3%A9

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Partir étudier à l’étranger

Photo par Willamor Media sur Flickr

De nos jours, les études à l’étranger font partie des nombreux flux migratoires et sont assez importantes. En effet, les études supérieures sont de plus en plus nécessaires, et pas suffisamment accessibles dans tous les pays ; globalement dans les pays africains, des milliers d’étudiants n’ont pas possibilité de continuer des études supérieures. On peut donc se poser la question suivante : Partir étudier en France, pour un Africain : une opportunité accessible à tous ? Dans une première partie, nous verrons les difficultés des étudiants africains sur leur terre et les facteurs d’attrait français, puis dans une seconde nous verrons les relations France-Afrique, et enfin dans une dernière les difficultés d’accès aux études en France. Pour ce faire, nous nous appuierons sur de nombreux documents, comme une enquête menée par l’Observatoire National de la Vie Etudiante (écrite par Ridha ENNAFAA et  Saeed PAIVANDI), ou encore d’un mémoire écrit par Aline MANDRILLY et bien d’autres.

Les difficultés en terre africaine et les facteurs d’attrait français :

C’est à travers un exemple représentatif des conditions d’études en Afrique que l’on comprend les difficultés rencontrées dans leur pays par les étudiants africains. En effet, comme en témoigne l’étudiant de Dakar Alou DIAWARA dans france24, même en étudiant dans l’une des meilleures universités d’Afrique, il explique les conditions difficiles et surtout les problèmes d’hébergement et de nourriture qu’il rencontre.

D’autres grandes difficultés viennent s’ajouter à celle-ci, notamment celle du sureffectif, en effet il arrive souvent qu’une université accueille plus du double d’étudiants que le nombre pour laquelle elle a été conçue. De plus, l’encadrement est insuffisant et le matériel pédagogique pratiquement inexistant, car l’argent manque pour alimenter les bibliothèques universitaires, et le prix des livres est trop important pour que les étudiants les achètent eux-mêmes. C’est donc le manque de moyens, principalement financiers, qui explique les mauvaises conditions d’études en Afrique et l’envie des étudiants de partir étudier où les conditions sont meilleures.

 Les Africains sont attirés par la France de par de nombreuses formations de qualité à prix modéré et réparties sur tout le territoire, qui leur permette de compléter leur études entreprises dans leur pays, mais également par la qualité de la vie, ainsi que le rayonnement culturel de ce territoire. L’enquête d’OVE Info permet d’ajouter d’autres facteurs attraits français qui sont l’apprentissage de la langue française, un intérêt culturel, c’est-à-dire développer ses connaissances sur le pays, mais aussi pour la valeur des diplômes français. Sur l’aspect financier, la France a l’un des plus faibles coups d’inscription à une université d’Europe.

Relation France-Afrique.

La relation entre la France et l’Afrique, surtout avec ses anciennes colonies, est marquée par trois grandes phases d’immigration des étudiants africains en France :

Tout d’abord de 1971 à 1984, lorsque les anciennes colonies françaises deviennent indépendantes, la France  ouvre ses frontières aux élites africaines, les étudiants originaires des anciennes colonies arrivent en masse. La France maintient ainsi son influence culturelle sur les étudiants des pays émergents et elle montre aussi aux autres pays les valeurs de sa générosité et de se fraternité pour les peuples qu’elle prétendait défendre.    Ensuite de 1985 à 1987, l’essor des migrations intra-européennes fait régresser l’immigration étudiante africaine. Enfin depuis 1987, l’immigration africaine s’est stabilisée, et contrairement aux années précédant 1980 où seule l’élite intellectuelle des pays migrait pour effectuer ses études en France, les étudiants sont maintenant d’origines sociales très diverses ; on assiste donc à un accès aux études en France moins sélectif quant à l’origine sociale de l’étudiant.

Aujourd’hui les étudiants africains sont très majoritaires ; en effet jusqu’en 2003-2004, plus de la moitié des étudiants étrangers inscrits dans les universités françaises sont originaires des pays francophones d’Afrique, et principalement du Maroc et de l’Algérie (un étudiant sur quatre est Marocain ou Algérien). Le nombre d’étudiants africains a augmenté de 73% entre 1998 et 2003.  Jusqu’en 2004, les étudiants africains étaient majoritaires parmi les étudiants étrangers en France ; cela s’explique par les liens historiques, la langue, l’existence en France d’une communauté en provenance de l’Afrique, et par les bourses. Mais cette croissance s’est réduite de deux tiers en 2004. C’est désormais les étudiants d’Asie qui sont les plus nombreux à venir en France. La croissance des étudiants africains diminue, la sélection est de plus en plus importante à travers le talent et les compétences.

Pour venir en France, les étudiants africains passent par le biais de programmes d’échanges entre les deux pays, comme Erasmus, Leonardo, Erasmus Mondus, CampusFrance etc. De plus, les bourses qui permettent très souvent aux étudiants africains de venir étudier en France proviennent principalement de l’Afrique, ou de la France, ou des deux pays ; très peu sont données directement par les universités ou les fondations privées. Les principales bourses sont les bourses des ambassades de France à l’étranger, les bourses d’études supérieures de la fondation Bouyguesles bourses d’études en théologie, les programmes de bourses cofinancées Quai d’Orsay/ Entreprises, les bourses du CNRS (Centre national de la Recherche Scientifique), les bourses de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et enfin les bourses d’excellence Eiffel ;  mais toutes ces bourses sont accessibles à certaines conditions.

Les difficultés d’accès aux études en France.

L’étudiant africain ne peut pas aller en France du jour au lendemain ; il va devoir faire face à un parcours administratif long et compliqué. En effet comme l’explique parfaitement Aline MANDRILLY dans Les Etudiants Africains en France : « Avant même de déposer un dossier de candidature pour l’inscription dans une université française il est imposé aux étudiants étrangers venant d’un pays non francophone, ou n’ayant pas étudié dans un lycée français, de passer (et de réussir) un test linguistique de connaissance de la langue française, et parfois même un test académique d’évaluation des connaissances, malgré la présentation d’un diplôme. Si ces deux tests sont passés avec succès, l’étudiant peut monter son dossier de candidature et l’envoyer, le plus souvent par le biais d’un organisme habilité, aux différentes universités demandées, qui sélectionnent ensuite les dossiers. Depuis la Loi CESEDA, les critères sont plus difficiles à réunir (moyenne plus élevée au baccalauréat, conditions de ressources, projet professionnel…) et les quotas d’étudiants étrangers ne sont plus les mêmes en fonction des filières. Ils auront plus de chance de s’inscrire dans une filière peu demandée par les étudiants français (Lettres, Arts…), alors qu’en Sciences ou en Economie, les places sont de plus en plus verrouillées».

Quand l’étudiant a été accepté, il doit obtenir un visa long séjour avec mention étudiant. Pour obtenir celui-ci, il faut encore fournir de nombreux documents : un passeport valide que l’étudiant va devoir payer ; une garantie de domicile, qu’il ne peut fournir que s’il connaît déjà quelqu’un sur place qui peut le loger ; la pré-inscription à l’université, qui peut être délicate lorsque la filière offre peu de places ; et une attestation bancaire qui prouve que l’étudiant disposera de minimum 430 € par mois durant son séjour en France. Si l’étudiant réussit à réunir tous ces papiers administratifs, il faut encore qu’il puisse assurer le paiement de son visa.

Parmi ces nombreuses étapes, deux sont difficiles à franchir. La première est celle de l’ouverture d’un compte en banque. En effet, l’étudiant peut être confronté à une discrimination indirecte c’est-à-dire que la banque refuse l’ouverture d’un compte en banque sous prétexte que l’étudiant n’a pas assez d’argent pour le remplir ; ou encore une mauvaise volonté des banques qui ne veulent ouvrir un compte que sur présentation d’une carte de séjour, alors que cette carte n’est délivrée que sur présentation d’un relevé d’identité bancaire. De plus, l’étudiant ne connaissant pas beaucoup le système législatif français, ou ne maîtrisant encore parfaitement la langue française, ne comprend pas correctement le premier entretien avec le banquier. Enfin l’obtention des moyens de paiement est généralement longue et cela empêche les étudiants étrangers de payer leur inscription à l’université ou la caution pour leur logement. La deuxième étape difficile est l’inscription universitaire. En effet les termes utilisés dans ces dossiers sont parfois déjà bien difficiles à comprendre pour un Français, et représentent alors un réel obstacle pour un étudiant étranger. Les dossiers ne sont pas adaptés à l’origine étrangère des étudiants. De plus, les étudiants étrangers sont reçus comme des étudiants français, il n’y a pas d’accueil spécifique. En matière de santé, les étudiants de nationalité étrangère bénéficient de la sécurité sociale étudiante, mais ils ne sont pas informés de certaines modalités qui leurs permettraient par exemple de ne pas payer la sécurité sociale (cotisation salariales), ou encore des conditions et démarches nécessaires pour l’accès à une mutuelle gratuite (CMU).

Une fois en France, après ce parcours administratif long et difficile, l’étudiant africain a encore un souci, celui de la carte de séjour. Elle n’est valable qu’un an et doit obligatoirement être renouvelée avant sa date d’expiration. Son renouvellement dépend de la progression dans les études de la part de l’étudiant africain, c’est-à-dire que de façon générale il ne doit pas redoubler une année. Des justificatifs sont demandés à l’occasion de chaque renouvellement (relevé de notes des derniers examens passés). Le renouvellement de la bourse dépend des mêmes critères pour les étudiants étrangers. Si ces critères ne sont pas respectés, la reconduite à la frontière est généralement la seule issue. De plus, la France a des faiblesses structurelles, les étudiants africains rencontrent des difficultés pour s’insérer et se loger et peuvent parfois être déçus par le peu de débouchés professionnels à la fin de leur formation en France. Comme le montre Adrien DE CALAN dans Slate Afrique, seulement 64 % des étudiants originaires d’Afrique interrogés trouvent que leur séjour en France a favorisé leur insertion professionnelle. L’aspect financier rend difficile la vie en France. En effet les étudiants africains sont obligés de travailler pour vivre. C’est donc de part un parcours long et compliqué , mais surtout avec beaucoup d’envie et de motivation que l’étudiant africain pourra aboutir à son « rêve ».

 

 

 

Pour conclure, l’accès aux études en France pour tous les Africains est possible mais à certaines conditions. De nombreux facteurs motivent les étudiants africains à quitter leur pays et choisir la France ; en effet, les mauvaises conditions d’études les poussent à venir étudier sur le territoire français qui est une bonne terre d’accueil, avec de nombreuses formations de qualité. De plus, la relation France-Afrique favorise leur venue de par les aides financières et les programmes d’échanges. Toutefois, il existe des facteurs restrictifs comme la difficulté de constituer le dossier de candidature, d’obtenir des bourses, de s’insérer, et des moyens financiers trop faibles.

« Si tu n’as pas voyagé, étudie » Proverbe camerounais ; Le Cameroun en proverbe, 1909.

CABERLON  Alexandre

POLYDAMAS Andy

Bibliographie :

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Tourisme médical : une réalité ?

      Les premiers déplacements pour se soigner existent depuis les temps anciens. A titre d’exemple, le mer Morte est reconnue depuis l’Antiquité comme un lieu de traitement de certaines maladies de la peau (psoriasis), du fait de la forte filtration des rayons ultraviolets provoquée par l’intense évaporation de l’eau de mer. De même, dans la Grèce antique, des pèlerins convergeaient de toute la Méditerranée pour se faire soigner au monastère du « dieu médecin » Asclépios, à Epidaure. Mais, c’est plus particulièrement  à partir du XVIIIe – XIXe siècle, que cette mobilité de santé prend de l’ampleur avec le développement du thermalisme et l’avènement d’un tourisme de bien-être. Parallèlement, les bienfaits climatiques de certains lieux (ensoleillement, air pur) ont été utilisés pour traiter des maladies respiratoires ou la tuberculose (sanatorium).

Ce n’est que depuis les années 1980 que ce que l’on nomme « tourisme médical » s’oriente vers des soins sophistiqués et techniques. Et s’il s’intéressait dans un premier temps essentiellement  à la chirurgie esthétique, il concerne à présent tout type de maladie. Dans notre travail, nous nous sommes demandés si le tourisme médical était aujourd’hui une pratique avérée ?

L. et W. Menvielle « le tourisme médical, une nouvelle façon de se soigner », ainsi que N. Anido Freire «  l’essor du tourisme médical : joindre l’utile à l’agréable » et C. Le Borgne « le tourisme médical : une nouvelle façon de se soigner », constatent le développement du tourisme médical et ses causes. D. Pierrat « tourisme médical », R. Rivais « le tourisme dentaire séduit les familles modestes » et N. Tatu « la roulette hongroise », démontrent, dans des articles plus populaires, la vulgarisation du tourisme de santé.
On ne peut plus nier aujourd’hui l’existence du tourisme médical et on comprend les facteurs qui permettent son essor. Les états ont eux aussi pris conscience de ce phénomène mondial et sont très attentifs aux retombées socio-économiques.


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« Conjuguer voyage et panacée » de Deleaud C. est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 non transposé.

Le tourisme médical : un concept en pleine évolution 

      Le tourisme médical se définit comme le déplacement, dans un pays autre que celui de sa résidence habituelle, pour s’y faire soigner. Le touriste dont le voyage est motivé par des soins médicaux est défini comme un touriste médical ou patient international.

Le tourisme médical revêt deux formes. Soit le patient organise lui-même son voyage et s’adresse directement aux prestataires de services médicaux locaux, soit il contacte une agence de tourisme médical qui gère l’ensemble des prestations liées aux soins médicaux, combinés à des services touristiques. Ce type de société s’est développé dans le monde. Chaque pays en possède plusieurs, l’Amérique du Nord est dans ce domaine pionnière et leader ; « Ypsée » est la première créée en France en 2007.

Il n’existe pas de données précises ni sur le nombre de personnes qui voyagent à l’étranger afin de recevoir des soins, ni sur la progression du tourisme médical car cette pratique découle du droit privé. Seules des estimations sont suggérées. Dans son article, C. Le Borgne rapporte que selon le « Baromètre Cercle Santé-Europ Assistance (…) [qui étudie les préoccupations en matière de santé] de cinq pays européens (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni et Suède), 65% des européens se déclarent prêts à se faire soigner à l’étranger pour bénéficier de soins non disponibles dans leur pays d’origine, 61 % sont favorables à l’accueil à titre payant de patients étrangers dans leur pays et 73 % estiment que les soins prodigués par des médecins ayant obtenu leur diplôme en dehors de la Communauté européenne sont identiques à ceux d’un  médecin diplômé hors d’Europe ». Cette étude montre également que les jeunes sont plus favorables à ce nouveau mode de soins, ce qui peut laisser présager une augmentation du phénomène (5). En 2006, De Greef et Thomaes (1) ont estimé à 19 millions par an,  le nombre  de patients se rendant à l’étranger pour des soins médicaux. Ils ont comparé ce chiffre avec les 908 millions de touristes annuels dans le monde, ce qui représente 2 % du nombre total des touristes avec peut-être 5 à 10 % des dépenses effectuées.

Si la Hongrie est reconnue pour sa compétence en soins dentaires, la Tunisie et le Brésil se sont spécialisés en soins esthétiques. On vient du monde entier pour se faire opérer des yeux à Moscou ou à Cuba, mais c’est surtout en Asie où se développe une offre de destinations et de spécialités hors du commun avec l’Inde qui possède des pôles hospitaliers ultramodernes spécialisés dans la cardiologie de pointe, tandis que les Philippines sont reconnues comme le centre d’excellence de la transplantation rénale, et la Thaïlande parmi toutes ses offres, excelle dans la pratique de la fécondation in vitro (voici une carte du monde qui nous indique les différents pays avec leurs spécialités médicales).

Mais pourquoi choisir de quitter son pays pour se faire soigner ?

(5) Le Borgne, Catherine. Le tourisme médical : une nouvelle de façon de se soigner. Les tribunes de la santé, février 2007, n° 15, p. 47-53.

(1) Anido Freire, Naïade. L’essor du tourisme médical : joindre l’utile à l’agréable ? Cahier de la recherche de l’ISC Paris, premier trimestre 2010, n° 26, p. 10-62. Etude de  De Greef S. et Thomaes R., 2006, Audace et Soins, Internationalisation du secteur médical belge (21/09/2006), FEB (Fédération des Entreprises Belges), 68 p., Belgique

Pourquoi se faire soigner à l’étranger ?

      « L’argent est le nerf de la guerre », et le tourisme médical n’échappe pas à la règle. Le faible coût des soins pratiqués dans les pays émergents et en développement, est le facteur le plus attractif. Ceci est particulièrement vrai dans les pays où peu de personnes bénéficient de l’assurance maladie (Etats Unis) ou bien si celle-ci diminue ses bases de remboursement à cause de l’augmentation de son déficit (sécurité sociale française). Alors, lorsque la possibilité de bénéficier de tarifs au moins trois fois inférieurs avec une prise en charge et une qualité de soins identiques, et pourquoi pas dans un lieu idyllique, le patient-touriste hésite peu (un lifting du visage pratiqué en Europe pour un montant de 12 500 $, coûtera 4 500 $ au Brésil (6), pendant que des soins dentaires de qualité réalisé en Hongrie sont deux à trois fois moins chers qu’en France (9)).

Un autre facteur de départ est relatif aux listes d’attente, parfois longues pour l’obtention de certains soins. Ce phénomène se retrouve particulièrement pour les patients britanniques et canadiens ; en Angleterre, le système de soins fournit des soins presque gratuits mais le manque de structures et de personnels font que les délais d’attente pour une intervention sont très longs ; on peut estimer à 1,2 millions de britanniques qui attendaient une intervention en 2003 (5).

L’essor du tourisme de santé est également la conséquence de l’amélioration et du développement des moyens de transport rapides à bas coût, le monde n’est plus inaccessible ! De même, la multiplication des moyens de communication et d’information (internet, téléphonie, visioconférence) donne à chacun  l’opportunité de se documenter et de comparer  les offres de soins sur la planète.

Par ailleurs, le « touriste médical » ne craint pas de s’expatrier pour se faire soigner. En effet, la qualité et les compétences des personnels médicaux dans les pays pourvoyeurs de ce type de tourisme est tout à fait comparable à ceux des pays développés. Souvent même, ils y ont effectué leurs études médicales. Les établissements de santé quant à eux, possèdent les équipements médicaux de pointe, rapidement et largement amortis par le nombre d’interventions effectuées. De plus, certains appareillages médicaux ou médicaments ont vu leur production délocalisée dans ces mêmes pays.

Pour d’autres, le tourisme médical est une façon d’échapper aux lois de leur pays. Depuis longtemps, c’est le cas de l’avortement, quand les femmes quittent leur pays soit parce qu’il est illégal ou bien parce qu’elles ont dépassé le délai légal. Il en est de même pour les interventions ayant une connotation sexuelle : procréation médicalement assistée (don d’ovule, don d’embryon, diagnostic préimplantatoire, fécondation in vitro…), mère porteuse où certains pays ont une législation plus libérale. Enfin, on peut citer le cas particulier de l’euthanasie autorisée dans très peu de pays (Suisse) et dans lesquels des patients étrangers en fin de vie décident de se rendre.

Aussi, l’explosion du tourisme médical a modifié la perception de ce phénomène par les pays.

(6)    Etude de Bovier (2008) – Menvielle, Loïck ; Menvielle, William. Le tourisme médical, une nouvelle façon de voyager. Téoros, 2010, vol. 29, n° 1, p. 109-119.

(9) Tatu, Natacha. La roulette hongroise. Le Nouvel Observateur, 6-12 août 2009, n° 2 335, p. 44-46.

(5) Le Borgne, Catherine. Le tourisme médical : une nouvelle de façon de se soigner. Les tribunes de la santé, février 2007, n° 15, p. 47-53.

Impact du tourisme médical pour les pays

      Si le tourisme médical s’est développé aussi rapidement ces dernières années, c’est peut-être qu’il existe une inadéquation entre l’offre et la demande de soins de santé dans les pays riches. Dans les pays anglo-saxons, les pouvoirs publics l’encouragent même, plutôt que d’investir dans leur propre système de santé. En effet, les remboursements de ces soins moins onéreux sont très favorablement accueillis par les systèmes de prise en charge. Par ailleurs, la population vieillissante s’accroît, et de fait, les besoins de santé sont de plus en plus importants. La baisse des remboursements et la fermeture d’établissements de soins, pour réduire les déficits, favorisent ce déplacement à but thérapeutique, pour une population malgré tout souvent favorisée. Parfois, cette nouvelle patientèle étrangère dans les pays émergents permet de faire bénéficier à la population locale des progrès et techniques médicales actuels ainsi que d’un savoir-faire de qualité. Bien sûr, on s’aperçoit aussi que les médecins et les personnels soignants locaux désertent le service public pour s’installer dans le secteur privé bien plus lucratif. Ainsi, le tourisme de santé peut aussi contribuer à maintenir ou aggraver des inégalités sociales, à l’échelle locale et internationale.

Par ailleurs, pour les pays qui l’accueillent, le tourisme médical est en passe de devenir un secteur économique majeur et ils ont bien compris l’intérêt qu’ils ont à le soutenir. En effet, le tourisme médical permet le développement du secteur de la santé et des services d’accueil des patients et de leurs accompagnants (hôtellerie, transport, alimentation). Il est en outre, une source d’emplois non négligeable et un apport de devises étrangères loin d’être dérisoire. De même, pour les pays « exportateurs » de patients-touristes, l’intérêt économique est également positif, avec l’apparition de sociétés intermédiaires créant ainsi un nouveau secteur d’activité, mais aussi avec la diminution des dépenses de santé. A long terme, cette façon de consommer du soin pourra peut-être faire diminuer les tarifs locaux pour s’adapter à la concurrence.

Cependant, le tourisme médical possède également ses controverses. Parmi les plus médiatiques, la greffe d’organes reste une interrogation majeure quant à sa contribution à un trafic indigne et scandaleux. Mais également, la disparition de la relation médecin-patient, qui est la base de la confiance dans une démarche thérapeutique, questionne sur la mutation du secteur de la médecine, devenu un marché à part entière. Et dans une course à réaliser des bénéfices, le risque de favoriser des contrefaçons de médicaments et d’appareillages médicaux est réel. De plus, la plupart des interventions réalisées à l’étranger n’assurent pas de suivi médical, à moins de se rendre à nouveau sur place. Il est alors difficile, pour le patient de gérer des complications postopératoires (éloignement, nouvelle équipe médicale) et de faire reconnaître le préjudice. D’un point de vue éthique plus général, la création de complexes de santé privés pour étrangers, à côté de dispensaires vétustes pour la population locale reste un fait concret qui embarrasse.

      Pour conclure, le tourisme médical, pratique déjà bien implantée dans les pays anglo-saxons, continue de progresser. Il soulève pourtant un certain nombre de questions marketing comme la vente de « forfaits médicaux ». La mondialisation, par la diffusion rapide de l’information, la mobilité simplifiée grâce à des moyens de transport performants, une économie internationale, et l’exacerbation de la consommation ont transformé la santé en une « marchandise » disponible.

Bien sûr, l’augmentation de la population mondiale et son vieillissement encourage la demande croissante de soins à des coûts de plus en plus compétitifs, sans en dévaloriser la qualité.

Aux instances internationales de contrôler le phénomène du voyage à but thérapeutique pour qu’il ne devienne pas un facteur d’aggravation des inégalités d’accès au soin, mais plutôt un tremplin pour que chaque individu puisse bénéficier des structures de santé légitimement espérées.

Le tourisme médical semble en bonne santé…

DELEAUD Benoît

MOUTENET Fabien

Bibliographie :

– 1 : Anido Freire, Naïade. L’essor du tourisme médical : joindre l’utile à l’agréable ? Cahier de la recherche de l’ISC Paris, premier trimestre 2010, n° 26, p. 10-62.

– 2 : Barla, Jean-Christophe. Ypsée espère s’envoler grâce à la mobilité médicale. La Tribune, 8 juillet 2011, n° 4761, p. 12.

– 3 : Constanthin, Paul ; Evrard, Alexandre ; Gautier, Morgan et al. Tourisme Médical, Immersion en Communauté. Université de Genève, Mai-Juin 2011. Chap. 1-8, Introduction-Le tourisme médical en Suisse-Les acteurs-Cadre légal et Assurances-Conséquences du tourisme médical-Ethique-L’Avenir du Système de Santé : entre Décisions politiques et Considérations financières-Conclusion, p. 4-50.

– 4 : De Clayssac, AnoukGuide du Tourisme Médical et Dentaire. Delville santé. Piktos, Mars 2011. Chap. 1-2, Introduction-Généralités, p.14-31.

– 5 : Le Borgne, Catherine. Le tourisme médical : une nouvelle de façon de se soigner. Les tribunes de la santé, février 2007, n° 15, p. 47-53.

– 6 : Menvielle, Loïck ; Menvielle, William. Le tourisme médical, une nouvelle façon de voyager. Téoros, 2010, vol. 29, n° 1, p. 109-119.

– 7 : Pierrat, Dominique. Tourisme médical. Top Santé, janvier 2012, n° 256, p. 60-65.

– 8 : Rivais, Rafaële. Le tourisme dentaire séduit les familles modestes. Le Monde [en ligne], mercredi 19 Août 2009 [consulté le 8 décembre 2012]. Disponible sur : http://www.ypsee.com/fichiers_site/a102ypse/contenu_pages/le%20monde.pdf

– 9 : Tatu, Natacha. La roulette hongroise. Le Nouvel Observateur, 6-12 août 2009, n° 2 335, p. 44-46.

– 10 : Tremblay, MonicaTourisme médical : quel rôle pour l’état ? Laboratoire d’étude sur les politiques publiques et la mondialisation. ENAP, février 2012, 21 p.