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Les Turcs en Allemagne, 50 ans de «mariage en or» ?

crée par Clémentine Bernet

               Le thème du voyage invoque le mouvement, c’est l’effet de partir et de venir. Le sujet choisi devait donc être en rapport avec la mobilité. Nous nous sommes alors penchées sur l’immigration des Turcs en Allemagne. En effet, ayant déjà vaguement abordé ce point  l’année précédente en allemand, cela était une bonne occasion de l’approfondir d’avantage. De plus en 2011 , l’Allemagne fêtait les 50 ans de l’arrivée de turcs.

Depuis longtemps, la Turquie est considérée comme un pays d’immigration avant de devenir un pays d’émigration. Cet exode turc en Europe constitue la dernière vague de migration officielle des trente glorieuses. Aujourd’hui, près de 3 millions de personnes vivant en Allemagne ont des origines turques. Les Turcs représentent la première communauté étrangère du pays, avec officiellement 1,63 millions de ressortissants.

On peut se demander, si ce flux de personnes arrivant dans un nouveau pays et si installe, ne va-t-il pas poser problèmes et provoquer des tensions? De plus, ces désaccords peuvent être présentes sous différentes formes et avec chacun leur spécificités: des difficultés à s’intégrer culturellement, un ressentis de discrimination envers les plus faibles etc…

Malheureusement, l’Allemagne est encore victime de division ethnique, malgré la succession des mouvements politiques, depuis les années 70 et qui ont essayé d’arranger les choses.

Récemment, le gouvernement allemand a reconnu et tout particulièrement la chancelière Angela Merkel, qu’il y à une « discrimination à l’égard des Turcs.

De ce fait, nous nous sommes interrogées sur les turcs en Allemagne: une intégration possible ?

Pour nous aider à explorer ce sujet, nous nous sommes aidées de différentes ressources comme la chaine Arte, le périodique le monde diplomatique notamment avec les articles le droit du sang prime encore en Allemagne d’Albrecht Kieser et l’Allemagne et « ses » turcs de Michel Verrier, le courrier international, mais aussi de trois articles : l’intégration des immigrés d’origine turque en Allemagne, La communauté turque en Allemagne entre intégration et protection identitaire et Turc en Allemagne problèmes et perspectives, respectivement écrit par : Martina Sauer, Céline Moreau et Asiye Öztürk.

Nous débuterons par les causes historiques de l’arrivée de turcs en Allemagne, puis par les problèmes sociaux et culturels de ces immigrés. Et enfin, nous terminerons par le problème de la ségrégation et l’aspect politique de cette intégration avec différentes lois.

 

 

 

I. Les relations historiques germano-turques

 

                Les rapports germano-turcs ne sont pas aussi récents. Ils peuvent remonter à l’époque de l’expansionnisme d’Otto Von Bismarck (1815-1898) et du déclin progressif de l’Empire ottoman au cours du XVIII et XIX ème siècles.

De ce fait de ce double contexte, l’empereur Guillaume II (1859-1941) en profita, lors d’un de ses voyages,  pour sceller une entente amicale de différentes natures : commerciale, maritime, ainsi qu’à la poursuite de la construction du chemin de fer de Bagdad. Mais avant tout, construire une alliance lors de la première guerre mondiale, avec le sultan Abdülhamid II(1842-1918). Le règne de Guillaume II, fut marqué par un changement total de la politique traditionnelle prussienne, un militarisme et un autoritarisme exacerbés. Désirant donner à l’Allemagne une envergure internationale, il passa dans une politique expansionniste et colonialiste et s’employa à développer une marine de guerre.

Durant l’année 1878, le sultan ottomanAbdülhamid II, fit appel à l’Allemagne pour moderniser son armée, au travers de missions militaires, ainsi que, l’envoie des élites militaires allemandes dans les écoles, à la suite de sa défaite contre la Russie, ainsi que de l’application du traité de Berlin de 1878, qui provoqua l’abandon de la voie libérale et la diversité des opinions dans l’Empire ottoman. La voie autoritaire et homogénéisatrice suivie par Abdülhamid II à partir de 1878 survivra suite à la révolution de 1908.

De plus, elle finira par être suivie par les Jeune Turcs (parti politique nationaliste révolutionnaire et réformateur ottoman) de Mustafa Kemal Atatürk vinrent parfaire leurs formations en Allemagne. Grâce au baron Colmar Von der Goltz (1843-1916) qui fut envoyé en 1883 comme Commandant de la mission militaire allemande dans l’Empire ottoman.

               Il y à deux ans, les Allemands fêtèrent les 50 ans de l’accord conclu entre l’Allemagne de l’Ouest et la Turquie pour accueillir les Gastarbeiter (« travailleurs invités ») en Allemagne, par une ouverture temporaire des frontières.  Ceci c’est fait le 30 octobre 1961.

Cet arrangement était basé sur le recrutement de main d’œuvre essentiellement. En outre, la Turquie voyait en elle un excellent moyen de désengorger son propre marché du travail et un formidable moteur pour son économie. L’Allemagne, quant à elle, trouvait ainsi une réponse à son besoin de travailleurs, dans le secteur de l’industrie.

Cette immigration concernait les hommes célibataires et peu qualifié, sélectionnés par un bureau de recrutement allemand installé à Istanbul. Entre 1961 et 1973, date de la fin de l’accord. 2,65 millions de Turcs tentèrent leur chance, mais seulement, entre 650 000 et 850 000 de Turcs purent s’installer en Allemagne.

Ensuite, l’Allemagne fut touchée comme toute l’Europe, par la crise pétrolière de 1973, qui figea les échanges de toutes natures. Il en découle, que ceux qui on put rester, obtiennent le droit de faire venir sa famille et ainsi s’installer définitivement sur le sol Allemand.

Ceci à pour conséquence de multiplier les générations. Maintenant, se sont les enfants et les petits enfants qui y vivent et sont au centre de tous les débats.

De ce fait, de ces grands mouvements migratoires, l’Allemagne a découvert une autre religion, une autre culture et des groupements ethniques dans des quartiers populaires des grandes villes.

crée par Clémentine Bernet

II. Les problèmes sociaux et culturels

 

               Effectivement, l’Allemagne a recruté de nombreux turcs pour venir travailler. Certains sont présentés en Allemagne depuis de nombreuses années, mais se ne sont toujours pas des citoyens.

Les travailleurs de la première génération sont employés en général dans le domaine de l’industrie, car, cela ne requiert pas une grande qualification. En effet, ils sont peu formé c’est pourquoi ils restent dans le milieu rurale.

Les migrants de la deuxième génération ont eut une éducation assez compliquée, entre autre il n’y avait pas beaucoup de place dans les écoles. Hormis ce fait, les parents voulaient que leurs enfants aillent travailler le plus tôt possible, cela générait une source de revenu supplémentaire, «  ils ne sont que 7% à accéder à un cursus universitaire » d’après Asiye Öztürk.

Les turcs de la troisième génération, ont plus d’accès à la scolarité et aux formations professionnelles, les jeunes turcs s’adaptent aux systèmes scolaires et pousse de plus en plus leurs études. Comme il est dit dans le document les Turcs en Allemagne rappel de quelques clés : « Les adolescents turcs sont de plus en plus nombreux à suivre les formations et à profiter des débouchés qui leur sont offerts en Allemagne ». Le graphique si dessous inspiré d’un tableau de l’institut français des relations internationales présente le niveau d’étude des migrants turcs en Allemagne.

De plus, un autre problème se présente pour les turcs vivant en Allemagne: le chômage. En effet, les turcs de la première génération n’étais pas formé pour des emploies de grande qualifications, ils avaient un retard dans la formation et les emplois dans l’industrie n’étaient pas éternels. De plus, « Même si les jeune Turcs ont plus de connaissances que ceux de la première génération, plus de 50% n’ont bénéficié d’aucune formation professionnelle »d’après Asiye Öztürk. Ensuite, dans le document écrit par Mehmet Koksal il est dit que: «  le taux de chaumage et de 23% et de 28 % chez les jeunes turcs » d’après lui  «  Les jeunes turcs nés en Allemagne sont plus confrontés au chômage que ceux qui ont émigré vers l’Allemagne ». Ce fort taux de chômage est conséquent d’une dépendance à l’assistance sociale, mais il ne faut pas oublier quand 1990, d’après Albrecht Kieser les immigrés étaient «  exclus du système de santé et des prestations sociales de base ».

                La langue est aussi source de difficultés pour l’intégration des turcs, nombreux sont les turcs qui ne maîtrise pas la langue germanique. D’après l’article de Arte : rappel de quelques clés il est signifié que « plus de la moitié des turcs […] jugent très moyenne leur compétence linguistique, c’est-à-dire leur compréhension de l’allemand » en revanche, «  un quart […] déclarent par ailleurs ne plus comprendre le turc qu’approximativement ». Les migrants de la deuxième et troisième génération ont une meilleure connaissance de l’allemand, mais cela reste toujours un frein à l’emploi pour certains. Dans l’article le droit du sang prime encore en Allemagne d’Albrecht Kieser, il est annoncé que « les étrangers doivent suivre les cours de langue et d’intégration que la loi sur l’immigration a rendus obligatoire ». Dans l’article de Birger Menke, on retrouve le témoignage d’un enfant de travailleur immigrés qui nous explique que « pendant (sa) scolarité, (son) père n’a jamais assisté à une réunion de parents, (sa) mère y allait, mais elle ne parlait pas allemand ». Il est aussi dit qu’ «  une école élémentaire a ouvert ses portes […] elle est financée par une association turque, les enfants d’immigrés y apprennent l’allemand » d’après Der Spiegel. En revanche un turc explique lors de sont témoignage sur arte qu’il parle mieux l’allemand que sa langue natale lors de son retour en Turquie.

               Au niveau de la religion, les turcs sont en majorité musulmans. Néanmoins, il existe une grande diversité de traditions et de pratiques de la religion; le voile est l’un de ces grands symboles. En Allemagne, le nombre de mosquée a augmenté, ce qui laisse penser à une intégration religieuse assez réussite. Cependant, les turcs ont tendance à se regrouper entre eux de plus en plus. Ils ont souvent migrés en famille, ce qui les lient. En effet, d’après Asiye Özturk : «  les Turcs sont en mesure de gérer leur vie quotidienne entre turcs : du médecin au coiffeur ». Cela provoque un retrait de cette population, qui se rapproche par « des activités communes de temps libre, ou bien des expériences identiques de discrimination quotidienne » ils ont «  leurs propres activités sociales, religieuses et culturelles » d’après le document d’outre terre.

Malgré tout, les turcs souhaitent avoir d’avantage de contact avec la population allemande. Les médiats tel la télévision, sont de bon moyens de contribution à l’intégration.  Les plus jeunes, par exemple, regardent des émissions allemandes et peuvent donc en discuter avec d’autre germaniques. Cela les aides aussi pour développer leurs capacités linguistiques. Ils se sont battus contre la domination de la culture allemande.

Il ne faut pas omettre, la difficulté de l’intégration de cette population dans les domaines sociaux et culturels, toutefois, la politique et la législation sont parfois une entrave à celle-ci.

III. Aspect politique et législatif de cette intégration

 

                » L’Allemagne a accueilli des millions de personnes: certaines y vivent depuis trente ans, mais ne sont toujours pas ses citoyens « . Voilà, un constat qui a été fait dans l’article, Le droit du sang prime encore en Allemagne de Albrecht Kieser, tiré du Monde diplomatique de 2012, qui reste d’actualité malgré des efforts qui ont été entrepris au cours des années.

Tout d’abord, le droit à la nationalité allemande relève de plusieurs compétences, qui ne c’est pas fait sans douleurs:

Dans un premier temps, le droit à la nationalité de la République fédérale repose sur le principe de filiation, c’est-à dire, que toute personne ayant au moins un parent allemand se procure la nationalité allemande de droit (droit du sang). Ce droit est en vigueur depuis 1914 et à été amandé à plusieurs reprises.

De plus, les ressortissants turcs vivant en Allemagne relèvent eux de la loi sur les étrangers.   C’est ainsi que le 1er janvier 2000, un nouveau code de la nationalité est entré en vigueur.      Il consacre le droit de naissance en plus du droit du sang. De ce fait, tous les enfants nés sur le sol allemand de parents étrangers reçoivent automatiquement la nationalité allemande. Ainsi, les enfants de migrants nés en Allemagne sont capable d’accéder à la naturalisation, elle peut s’effectuer de droit ou sur appréciation au cas par cas. Ceci offre un exemple marquant pour l’intérêt public et peut laisser une lueur d’espoir aux futures générations.

                 Ensuite, les Allemands d’origine turque ont dû abandonner la nationalité turque. « L’objectif de la perte de ce lien avec la Turquie est la volonté de favoriser leur intégration » d’après l’article de Céline MOREAU dans l’Europe des libertés. Toutefois, acquérir la nationalité allemande est la seule possibilité de participer à la vie démocratique du pays d’accueil

C’est pourquoi, l’objectif politique en matière d’immigration n’était pas nécessairement de préserver l’existence d’un groupe distinct, homogène, sensible aux traditions et coutumes. Mais cette intégration est vue comme le but à atteindre pour les Turcs qui vivent en Allemagne, car, on leur demande de fournir un effort d’intégration. Donc on leur refuse la double nationalité.

De plus, les turques ont connu de graves problèmes de racismes, d’une part par leur arrivée dans le pays comme travailleurs et d’autre part par leur installation définitive en Allemagne. Les premières victimes de ce racisme ont été les femmes, car du fait quelles avaient tendances à rester à la maison pour s’occuper des enfants, elles ne pouvaient accéder à l’apprentissage de la langue, ou tout simplement à la culture allemande.

Mais le point noir du racisme reste les travailleurs qui subissent de nombreuses discriminations, comme l’accession aux hautes responsabilités.

Cependant, tout ceci n’empêche pas aux Turcs de se regrouper en associations, comme leur permet la Loi de 1964. Ce regroupe en comité a permis de préserver leur identité collective, mais aussi, de défendre leur intérêt.

crée par Clémentine Bernet

                 Pour conclure cette analyse, les turcs on été une demande et un besoin pour les Allemands, dans le but de reconstruire le pays économiquement à la suite des deux guerres mondiales. Mais, cette échange et cette installation définitive pour certain, ne sais pas déroulé dans les meilleurs conditions.

Il semble que même au bout d’un demi-siècle, les immigrés ne soient pas encore acceptés.

Tout d’abord, ils rencontrent des difficultés dans le domaine du travail, par un fort taux de chômage pour les jeunes turcs et peu de chance d’obtenir une promotion.

Ensuite, les problèmes ne se résument pas qu’aux travail, ils sont présents dans le domaine scolaire par une mauvaise connaissance de la langue qui handicap les enfants dans leur intégration au sein d’une classe, ou tout simplement leur progression dans le cursus scolaire. Ou bien dans le domaine culturel, marqué par une exclusion involontaire qui les obliges à se regrouper en associations et en collectivités.

De plus, cette intégration n’est pas facilitée par le pouvoir politique, en dépit de quelques efforts du côtés du droit à la nationalité pour les enfants d’immigrés.

Toutefois, d’après le document de Mehmet Koksal, le professeur Kolb ajoute «On dit souvent que l’intégration est un échec en Allemagne. En réalité, si on compare nos indicateurs au niveau international , on constat que l’intégration des étrangers en Allemagne est la moins mauvais ». On peut se demander, quand est-il de l’intégration des Turcs dans les autres pays de l’Europe.

BERNET Clémentine & SCHULTZ Lisa

 

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