L’urbanisation ne cesse d’évoluer, les villes sont en développement permanent. Devant cet essor on peut remarquer en parallèle les actes de violences de plus en plus visibles dans les villes même de petite taille. Les violences urbaines on pris un nouveau tournant dès les années 1980 avec les premières grandes émeutes urbaines au travers des incendies de véhicules et de conflit directe entre les jeunes adolescents de banlieue et les forces de l’ordre, cette nouvelle forme de violence vu comme une opposition ou désaccord a la lois n’a cessé d ‘évoluer.De nos jours les émeutes sont de plus en plus rares mais laisse place à une délinquance quotidienne, gratuite sans but, violentes et visibles chez des individus de plus en plus jeunes. Devant cette augmentation on parle de sentiment d’insécurité et de la délinquance juvénile de groupes voir de ce que l’on nomme gang, les sociologues on constaté que la prévention sociale ne suffisait plus obligeant l’État à réprimer plus qu’à prévenir. Le terme violence urbaine est difficile à définir aussi la dénomination de la violence urbaine, et vus par tout acte violent – non justifié ou non légitime – se déroulant en milieu urbain est qualifié de violence urbaine.

 « On pourrait alors définir la violence urbaine comme la « violence morale ou sociale »  causée par l’environnement urbain sur des individus. Cependant les violences urbaines désignent des comportements bien particuliers, puisqu’elles visent des faits illégaux commis dans certaines zones géographiques appelées villes, banlieues ou cités. Toutefois, les violences urbaines ne sont pas nécessairement des actes perpétrés en zone urbaine. En effet, on constate leur déplacement vers des zones rurales, et elles se nomment alors violences « rurbaines »» 

(Laurent Mucchielli).

A l’aide des recherches faites sur le sujet nous allons répondre de manière exhaustive à la problématique avec dans un premier temps quelles sont les différentes sources des violences urbaines ? Puis quelles sont les répercussions ? Et enfin Les différentes solutions que l’on peut étudier pour remédier au problème.

Quelles sont les différentes sources des violences urbaines ?

  Les origines de ces conflits urbains sont différentes selon le point de vue. Aujourd’hui d’après les rapports mondiaux «aucun facteur n’explique à lui seul pourquoi telle personne et non telle autre a un comportement violent». Pour expliquer les sources de ce problème il faut tenir compte des facteurs biologiques, sociaux, culturels, économiques et politiques. Ce modèle de facteur comportemental souligne quatre grands axes: l’individu, les relations, la communauté et la société. On peut donc parler des différences entres les individus qui les scindent en différents groupes. Pour ce qui est de l’individu on parle de facteurs biologiques. Au niveau de l’individu, on parle des facteurs biologiques on peut donner comme exemple l’âge, le niveau d’éducation, le revenu (économique), les troubles psychologiques ou les troubles de la personnalité, la toxicomanie et les antécédents de comportement agressif ou de maltraitance subit tous ce qui touche la personnalité et les traits de caractère d’une personne pouvant aboutir à un comportement violent. Au niveau des relations, ce critère parle de la famille, les amis, les partenaires, toute connaissance «influencent le comportement violent en tenant compte de facteurs comme les châtiments corporels infligés aux enfants, le manque d’affection, les dysfonctionnements familiaux, la fréquentation de camarades délinquants et les conflits avec le conjoint ou avec les parents» (Tirés de l’OMS). Troisième axe est celui de la communauté dans laquelle se crée les relations sociales, par exemple école, lieu de travail ou quartier, qui se traduit par exemple par la pauvreté, la densité de population, le changement fréquent de domicile… Pour le dernier axe, on examine la société en générale qui se concrétise par les normes sociales qui créent un climat favorable ou défavorable à la violence. On tient compte également des politiques sanitaires, économiques, éducatives et sociales qui créent des inégalités économiques ou sociales entre qui coupe la société en groupes sociaux. L’évolution de sociétés industrialisées déstabilise les cultures de classe.    Source: Inégalités sociales – Présentation – Institut du Nouveau Monde

http://www.inm.qc.ca/inegalites/presentation

 

Si on suit le contexte sociologique, les idées sont presque les mêmes, plus centrées sur les relations et les différences social liée a l’argent ou autre. On note que pour beaucoup de sociologue l’origine serait souvent des troubles liée à une « enfance sans place ». Said Bouamama parle d’autorité au pouvoir, pour lui la source du problème se trouve au niveau de l’enfance, il parle d’exigence de la société par rapport à un pseudo norme «une demande de normalité» qui éclate la société et refoule les gens ne répondant pas au critère poussant certains à user de la force pour ce faire respecter, intégrer… Le sociologue parle également d’une recherche de conflit «De nombreux comportements et attitudes de la jeunesse de milieu populaire indiquent une recherche de confrontation avec le monde adulte et la société globale.»Les sources principales des violences urbaines seraient avant tout les inégalités sociales, les troubles visibles à l’enfance, la recherche de reconnaissance…

Quelles sont les répercussions?

Selon un rapport de l’OMS en 2002, la violence est un problème de santé publique, elle est la première responsable des décès des jeunes et la deuxième cause de mortalité au regard de l’ensemble de la population. Elle provoque 14% des décès chez les hommes et 7% chez les femmes. Pour une personne qui meurt des suites d’un acte de violence, beaucoup d’autres sont blessées ou confrontées à tout un éventail de problèmes physiques, sexuels, génésiques ou mentaux. Parmi ceux-ci, coûteux tant en termes humains qu’en termes économiques, on répertorie :

Les effets sur la santé physique

Blessures externes : os brisés, entorses, cicatrices, brulures, étranglement, blessures de couteaux et d’armes à feu… Blessures internes : à l’abdomen, à la poitrine, douleurs chroniques et inconfort à l’estomac, à la tête, au dos ou aux articulations, hypertension et problème cardiaque.

Les effets sur la santé sexuelle

Maladies transmises sexuellement (MTS), grossesses non désirées, fausses couches, infertilité, infections et douleurs chroniques (vaginales, pelviennes, urinaires), dépendance sexuelle et comportements imprudents, peur de l’intimité sexuelle.

Les effets sur la santé mentale

Faible estime de soi, honte, culpabilité, flashbacks, cauchemars, perte de mémoire, stress chronique, dépression, angoisse, isolement, phobies, trouble de l’alimentation et du sommeil, usage de stupéfiants, dépendances, pensées suicidaires, tentative de suicide.

Les effets sur la santé psychologique

Difficultés dans les relations et activités sociales (manque de confiance, d’intimité et d’intérêt), changements dans l’apparence et la routine quotidienne : trop de préoccupations ou pas assez, échec ou décrochage scolaire, changements dans le rendement du travail, absentéisme ou incapacité à travailler.

Les effets mortels

Mort due au sida, mortalité maternelle, homicide et suicide.

                

Les différentes solutions que l’ont peut étudier pour remédier au problème?

Toujours dans son idée que la source des conflits urbains se trouve chez les jeunes Bouamama dit : « Les jeunes sont coupés de la vie démocratique ; ils ont désappris les règles fondamentales de la citoyenneté, de la démocratie et de la République ; il faut dialoguer avec eux et les intégrer dans la citoyenneté. ». En effet si on suit l’idée du sociologue il faut vaincre le problème à la source c’est à dire prendre des mesures pour encourager des attitudes positives chez l’enfant et l’adolescent. Il faut également régler le problème aux différents niveaux. Le rapport de l’OMS donne quand a elle neuf recommandation précise :  «  Élaborer et mettre en œuvre un plan d’action national pour la prévention de la violence et en suivre l’application, Développer les moyens de collecte de données sur la violence, Définir les priorités et encourager la recherche sur les causes, les conséquences, les coûts et la prévention de la violence, Promouvoir des mesures de prévention primaire, Renforcer les mesures en faveur des victimes de la violence, Intégrer la prévention de la violence dans les politiques sociales et éducatives et promouvoir ainsi l’égalité entre les sexes et l’égalité sociale, Renforcer la collaboration et les échanges d’informations en matière de prévention de la violence, Promouvoir et surveiller l’application des traités internationaux, des lois et des mécanismes de protection des droits fondamentaux, Rechercher sur la base d’accords internationaux des ripostes concrètes au trafic mondial d’armes et de drogue ». Pour résoudre le problème les forces de l’ordre proposent de faire moins d’action préventive et plus de sanction. On peut donner l’exemple des Etats-Unis depuis qu’il y a plus d’incarcération, le nombre de crimes violents à diminué, aujourd’hui le nombre d’incarcération commence a diminuer.

(Voir : http://www.bjs.gov/content/pub/pdf/p12ac.pdf).

En Conclusion :

Des changements sont en cours, des décisions sont prises des mouvements mis en place. On a pus voir qu’au sein des sociétés a leur base c’est à dire dès l’enfance se trouve la déstabilisation, entraînant une baisse d’efficacité des processus de socialisation. Les conséquences des relations familiales se concentrent en grande partie autour du père, ce qui lorsqu’il y a absence de cette figure il manque un modèle de vie. Mais on a vu que ce modèle pouvait également entraîner l’enfant dans la délinquance. Les conséquences de la violence sur ce que l’on nomme « victime dans ce cas » se trouve être surtout physique et corporel mais elle heurte aussi le mental de la dite victime. La violence peut défendre les idées, elle est donc vu comme un moyen d’expression, mais avec les nouvelles générations  elle est souvent présentée comme gratuite ou simplement ludique. Plus il y a inégalité social, plus il y a de violence, cette inégalité est crée par une évolution industriel continu ou on voit chaque jours des emplois disparaître créant une rupture du pseudo normes. La création de banlieue, l’extension des villes crée des ruptures, un sentiment de valorisation de certains quartiers est mis en place mettant des tensions entre les différentes populations. Pour vaincre ce problème il faut remettre tous le monde sur un même pied d’égalité, mais cela est il vraiment possible ?

Bibliographie :

– Body-Gendrot, Sophie. Les nouvelles formes de la violence urbaine aux États-Unis. In Culture et conflit, The journal, 2005. Disponible sur : http://conflits.revues.org/647?lang=en

– Bouamama, Said. Un regard sociologique sur les « violences urbaines ». In revue Ville École Intégration, 1999. Disponible sur : E:\blog\Document\Violences urbaines_fichiers\doc 5.htm

– Insee. Taux de criminalité en 2012. In INSEE, 2012. Disponible sur : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF05307

– Le monde.fr. Classement par tranche de population suivant le taux de criminalité global pour 1000 habitants. In criminalité, 2009. P403- 410.  Disponible sur : medias.lemonde.fr/…/1233615_29b3_tauxdecriminaliteparville.pdf

– Macé, Eric. Les violences dites « urbaine » et la ville. In les annales de la recherche urbaine 1999 , n°83-84.  

– Malherbe, Jean-François. Violence. In Encyclopédie de l’Agora, Date de création : 2012-04-01 | Date de modification : 2012-04-01. Disponible sur : http://agora.qc.ca/Dossiers/Violence

– Mucchielli, Laurent. Violences urbaines, réactions collectives et représentations de classe dans la jeunesse des quartiers relégués. 1999. Disponible sur: E:\blog\Document\doc 1.htm   – OMS. Rapport mondial sur la violence et la santé. 2002. p 2-11   – ORS. La violence. In Observation inattendus… et capricieuse de la santé. 2011.

 

REGNAUD Cyril SENECHAL  Aurélien