Le jeu de rôle est un jeu de société collectif, où chaque participant interprète un personnage. Le meneur de jeu, crée un scénario imaginaire qu’il met en scène. Le jeu consiste en un dialogue permanent au moyen duquel les joueurs décrivent les actions de leurs personnages. Le meneur de jeu décrit à son tour les effets de ces actions, interprète les personnages secondaires et arbitre la partie en s’appuyant sur des règles.
Tout d’abord ce qui passionne les joueurs c’est le faite de pouvoir interagir sur l’histoire, le monde qui les entoure, les personnages et l’univers. De voir que leurs personnages évolué au cour du temps est satisfaisant pour les joueurs, cela les pousse à toujours aller plus loin dans leur aventure.
De plus on ne fait pas que partager une aventure en solo, le jeu de rôle est baser principalement sur le partage (de leur passion, leur émotions, leur philosophie, idées…etc). Il permet également de faire des rencontres, de lié de forte amitiés et de la complicité avec des joueurs.
Enfin le jeu de rôle s’adresse la plupart du temps aux joueurs dit créatif car celui-ci exploite cette capacité mais aussi la sensibilité, l’esprit de partage et la culpabilité.
Mais cette passion peu viré au cauchemar et peut-être la cause de grave problèmes si celle-ci est abusive.
Une pratique excessive des jeux vidéo et des jeux de rôle peut induire des répercutions sur les santés physique morale et mentale, les liens sociaux et familiaux. De nos jours, on relève quatre cyberdépendances : cyberjeu dépendance , cyberdépendance relationnelle, cybersexe dépendance et cyberamassage qui peuvent toucher tous les internautes, toutes catégories sociales confondues. La plus répandue est la cyberjeu dépendance. Elle s’installe progressivement aux dépends des internautes, y compris chez les très jeunes qui sont même parfois dans le déni.
En passant plus de trente heures par semaine, l’internaute est reconnu comme addict. Il a tendance à confondre la réalité et la fiction vécue. Il s’isole et peut avoir des pulsions agressives inacceptables en société, dues à la violence des jeux.
Cependant, les jeux ont aussi des vertus, comme le développement de compétences cognitives : la coordination entre les sens, l’écoute, le langage, le sens d’orientation et les facultés intellectuelles.
Enfin c’est pour cela qu’il faut réagir. Tout premièrement pour sortir de cette addiction, il faudrait se rendre compte de notre dépendance aux jeux de rôle, car c’est en reconnaissent celle-ci que l’on pourra commencer à prendre conscience qu’il faut corriger notre style de vie.
Ensuite c’est à partir de cet instant que va commencer notre long voyage vers la guérison.
Il faut tout d’abord commencer par réduire notre temps de jeu de manière régulière pour que cela ne soit pas brutal et qu’un manque apparaisse chez le joueur, puis dans un second temps désinstaller tout sorte de jeu de rôle et pour finir il faut se trouver de nouvelles activités éloigné du jeu de rôle afin de garder notre esprit éloignée des jeux de rôle.
Ce comportement dépend aussi de l’âge et de la situation socio-professionnelle du joueur. En effet, adolescents et chômeurs sont plus facilement exposés au risque d’addiction que des travailleurs ayant des responsabilités ou des activités variées. Tomber dans l’addiction aux jeux peut avoir des conséquences physiques et mentales.
Le jeu de rôle n’a pas que des effets négatifs il permet de développer les réflexes, la pensée stratégique et certaines facultés comme l’esprit d’équipe. Pour ne pas tomber dans la dépendance, il est nécessaire de modérer sa consommation.
F.O. C.A.
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