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Études des aménagements excessifs sur les rivières en France

Pour l’homme, l’existence des rivières est essentielle pour subvenir à ses besoins grâce aux aménagements, notamment dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie, mais une rivière anthropisée aura des conséquences néfastes, voire irréversibles pour le milieu aquatique.

Barrage du Salagou cf04.jpg, Christian Ferrer

Tout d’abord, l’anthropisation, c’est-à-dire la modification du milieu naturel par les activités humaines, a débuté au néolithique. Les hommes se sont sédentarisés et ont développé l’agriculture. Les premières irrigations remontent à -5000 ans en Mésopotamie pour arroser les terres semi-arides. Les hommes n’ont jamais cessé de dévier ou de retenir l’eau, la première ressource vitale pour l’irrigation. De nos jours, en France, 150 000 obstacles artificiels tels que les barrages, les écluses, les moulins jalonnent nos rivières, soit un obstacle tous les quatre kilomètres. Bien qu’ils nous soient nécessaires, ils nuisent à l’écosystème de nos rivières.

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Impact excessif de l’anthropisation des cours d’eau en France

Les aménagements anthropiques ont un enjeu majeur sur la faune piscicole. Par exemple, la chenalisation des cours d’eau détruit les abris pour les poissons et impacte leur habitat. Certaines espèces piscicoles voient leur population diminuer progressivement. Ainsi, la population du Chabot est réduite de 71% et la population de la truite adulte de 60% par rapport à la station de référence, dans le ruisseau de l’Eau Morte en Haute-Savoie. De plus, au lac des Gaves dans les Pyrénées, les obstacles artificiels empêchent la migration des saumons, donc cela aura des conséquences sur leur reproduction. Selon une étude de radio télémétrie réalisée, de 1995 à 1997, les différents obstacles impactent la migration des 114 saumons marqués dont seulement 13% atteignent leur migration. Aussi, les aménagements hydroélectriques sont infranchissables pour les poissons, or quelques passes à poissons sont aménagés, mais cela engendre des retards plus importants, nous comptons près de la moitié des saumons étant bloqués plus de 3 jours au Sud-Ouest de la France. Enfin, les barrages hydroélectriques provoquent un déséquilibre écologique, c’est le cas de la Durance, confluent du Rhône. À savoir que le débit de cette rivière fluctue trop rapidement ou pire, elle est complètement asséchée. Non seulement la Durance a perdu son eau par ces barrages hydroélectriques, mais aussi par le dérèglement climatique. Pour y remédier, les eaux de la Durance sont aménagées et détournées pour permettre la prospérité de la Provence, cependant cela aura de lourdes conséquences sur son écosystème. En outre, les répercussions sont aggravées par le réchauffement climatique.

Les impacts du milieu anthropisé des rivières : besoins et compromis

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Fish stuck in a waste filter, Hillegersberg, Rotterdam (2021) 02.jpg Donald Trung Quoc Don (Chữ Hán: 徵國單)

L’anthropisation des rivières répond à des besoins en ressources qui sont nécessaires, que ce soit en agriculture ou en énergie. Par exemple, un projet de méga bassins est envisagé dans l’est de la France destiné à l’agriculture intensive. Un méga bassin est alimenté en pompant directement dans les nappes phréatiques. Mais quelle sont les risques pour l’environnement ? Le premier risque est la sécheresse des rivières sur plusieurs mois. Le deuxième est l’abaissement des seuils piézoélectriques pour préserver les milieux naturels, c’est -à- dire que le seuil de la limite des eaux souterraines est dépassé. Donc, pourquoi mettre en danger nos réserves d’eau pour l’agriculture intensive ? Tout simplement, parce qu’elle permet de produire rapidement et en quantité pour approvisionner l’ensemble de la population. Par conséquent, il faut dès à présent réfléchir à un nouveau système de production pour réduire les besoins en irrigation. Prenons un autre exemple qui a fait débat à l’Assemblée nationale en 2021, les moulins installés sur les rivières. Nous avons d’un côté les associations écologiques qui souhaitent la destruction des moulins, car ils empêchent les saumons, les anguilles d’accéder aux frayères pour se reproduire, et d’un autre côté, les propriétaires des moulins qui défendent le patrimoine culturel, et la production d’électricité des moulins même si celle-ci est moindre. Alors que faire ? Détruire le patrimoine ou préserver l’écosystème des rivières ? La solution radicale est la destruction de barrages comme à Bagnac-sur-Célé.  L’effacement du barrage a permis le retour de 5 espèces comme la truite fario, le goujon, le gardon… de faire leur retour dans le Lot. La destruction du barrage a également amélioré la qualité de l’eau et elle a restauré le cycle biologique des poissons (reproduction, alimentation, migration). Alors, une autre solution a été envisagée : la création de passes à poissons dans les aménagements artificiels tels que les moulins et les barrages. Mais. Ils semblent peu efficaces, car les poissons l’empruntent peu. Ainsi, le milieu anthropisé des rivières à des impacts négatifs sur le milieu écologique. Mais, il est nécessaire d’envisager des solutions, et de faire des compromis pour concilier la préservation des rivières et subvenir à nos besoins.

Les aménagements fluviaux, un besoin pour l’homme, un mal pour l’écosystème ?

Gaudin Stanislas

Barthélémy Théo

Sources :

 Leussier Héloïse, Bataille contre les méga bassines [en ligne], septembre 2022, [consulté le 18/01/2023] disponible sur : https://reporterre.net/Guerre-de-l-eau-la-carte-des-bassines-contestees-en-France

Lorène Lavocat, La bataille des moulins engage le destin des rivières [en ligne] Reporterre. Mise en ligne le 11/05/2021, mis à jour le 12/05/2021. [consulté le 18/01/2023]. Disponible sur 

https://reporterre.net/La-bataille-des-moulins-engage-le-destin-des-riviere

Isnard-Dupuy Pierre, La Durance, une rivière asséchée par les barrages et le dérèglement climatique. Reporterre, mise en ligne le 17/09/2019, mise à jour le 19/09/2019. [consulté le 18/01/2023]. Disponible sur : https://reporterre.net/La-Durance-une-riviere-assechee-par-les-barrages-et-le-dereglement-climatique

M Chanseau. Impact des aménagements sur la migration anadrome du saumon Atlantique du gave de Pau [en ligne]. 1999, mise en ligne 01/08/2008    [consulté le : 18/01/2023] disponible sur : https://www.kmae-journal.org/articles/kmae/pdf/1999/02/kmae199935335406.pdf

https://reporterre.net/Guerre-de-l-eau-la-carte-des-bassines-contestees-en-France

Article qui renseigne bien sur l’aménagement excessif des rivières et rendu très claire grâce à l’utilisation d’hyperliens et d’illustrations.

Mias Alexis

Article qui met bien en avant les conséquences sur les milieux, et très facile à comprendre notamment avec les illustration.

ZIMMERMANN Cybélia

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Les énergies renouvelables : une solution bénéfique et nécessaire pour l’avenir.

“Energy communities report” – Joint Research Centre

Entre énergies fossiles, énergies renouvelables et nucléaire, le choix des meilleures sources pour notre système énergétique fait débat.

La transition énergétique a débuté depuis plusieurs années mais elle pose toujours autant de questions. Entre des énergies qui ont fait leurs preuves – en nous permettant de consommer à foison mais en engendrant une des plus importantes problématiques de notre société – et des énergies nouvelles – qui nous permettraient d’atteindre la neutralité carbone mais qui produisent en intermittence – le choix s’avère être difficile et il va falloir prendre des décisions qui auront des conséquences importantes.

Énergies fossiles : le temps nuit à ces ressources néfastes

Notre système énergétique actuel, basé majoritairement sur les énergies fossiles, s’avère ne pas être durable. En effet, les réserves de ces ressources s’épuisent progressivement. La production énergétique n’est pas pérenne étant donné que les sources fossiles sont épuisables sur le long terme. Ainsi, en plus de subir le phénomène de raréfaction des ressources, leur exploitation favorise le dérèglement climatique. Cela est dû à l’émission importante de CO2 dans l’atmosphère. Effectivement, la production d’énergie est la plus grosse source de rejet de dioxyde de carbone et génère 35% des émissions de carbone au niveau mondial. 

Seulement nous sommes encore tributaires des énergies fossiles puisqu’en 2017, la part d’utilisation de ces dernières était de 44%. La France est énergétiquement dépendante d’autres pays : elle importe aujourd’hui 98,5%  du pétrole,  98% du gaz naturel, 100% du charbon et 100% de l’uranium dont elle dispose. Mais depuis plusieurs années, une transition énergétique a été instaurée afin de passer à un système énergétique plus durable et respectueux de l’environnement. C’est alors que l’utilisation de ressources renouvelables s’est avérée être une bonne opportunité.

Les énergies renouvelables, la solution énergétique pour l’avenir

Une transition énergétique a, ainsi, été réfléchie et instaurée depuis plusieurs années. Des politiques publiques ont, d’ailleurs, été mises en place afin d’accélérer cette transition. Effectivement, en France, une loi relative à la transition énergétique a été mise en vigueur le 17 août 2015 dans le cadre d’une politique européenne. Cette dernière engage l’entièreté du pays et mobilise une quantité importante d’outils et de matériels de manière à fournir les meilleures conditions pour réaliser la transition. Et cela, afin de lutter plus efficacement contre le dérèglement climatique, de renforcer l’indépendance énergétique du pays et de garantir un accès à l’énergie à des coûts compétitifs. Si les énergies renouvelables ne participent pas à renforcer le changement climatique c’est parce que leur production émet peu de CO2 par rapport à l’exploitation des ressources fossiles comme la géothermie qui génère 12 fois moins de gaz à effet de serre que le gaz. Les énergies renouvelables sont même considérées comme des énergies pouvant permettre d’atteindre la neutralité carbone, comme l’hydrogène vert.

De plus, ce secteur énergétique renouvelable participe au développement économique du territoire. En effet, l’un des objectifs de la transition énergétique est la création d’emplois : l’installation des structures ainsi que la production liée aux énergies renouvelables ont déjà fait émerger une quantité importante de métiers et de postes affiliés. Entre 2006 et 2016 nous avons pu voir une évolution positive dans ce secteur : notamment avec 3,5 fois plus d’emplois dans la filière biogaz ; 3,1 fois plus pour la géothermie ; 2 fois plus pour l’éolien et 1,4 fois plus pour le solaire. Par ailleurs, plus concrètement, en Bretagne, les plateformes éoliennes en mer ont été favorables à l’embauche de plusieurs centaines de travailleurs. Miser sur les énergies renouvelables est nécessaire sur le point économique, en effet, selon Jean-Charles Larsonneur, député du Finistère : “il faut investir tant que nous en avons encore les moyens pour assurer la résilience énergétique de notre pays et nous garantir une énergie abordable en quantité suffisante dans les années à venir. Sans cet effort, nous deviendrons encore plus dépendants et subirons la hausse des prix”.

En outre, ces énergies sont abordables par tous, notamment parce qu’elles sont de moins en moins coûteuses à installer. Et surtout, on peut les retrouver partout : sur des propriétés de particuliers, des exploitations agricoles ou des entreprises privées dont l’activité n’est pas la production énergétique. Certaines sources sont même plus performantes que nos énergies actuelles telles que la géothermie qui est 5 fois plus performante. Mais ce ne serait pas la seule solution aux énergies fossiles.

Le nucléaire, une alternative nocive

Pour certains, le nucléaire est une solution complémentaire aux énergies renouvelables étant donné que celles-ci ont une production discontinue. En effet, la nuit il n’y a pas de production d’énergie solaire et dans le cas de l’énergie éolienne, s’il n’y a pas de vent ou s’il y en a de trop alors les éoliennes s’arrêtent empêchant donc la production d’électricité. Puisque que les centrales nucléaires sont en constante production, on parle du nucléaire comme étant complémentaire à ces énergies renouvelables. Seulement, l’énergie nucléaire est tout de même très controversée. Si elle ne fait pas l’unanimité c’est parce qu’elle engendre des déchets radioactifs, qui le resteront durant plusieurs siècles voire millénaires. C’est pour cela que la transition énergétique a été mise en place pour réduire progressivement cette sorte d’énergie. Mais en France, le nucléaire est la deuxième source d’énergie la plus consommée avec 40% des proportions juste après les énergies fossiles.

Reste à savoir si nous allons pouvoir nous défaire un maximum de ces sources d’énergie qui favorisent la dégradation de l’environnement et de la planète. Parviendrons-nous à faire des énergies renouvelables la source énergétique la plus produite et la plus consommée en France ? Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de réfléchir et d’agir rapidement dans le cadre de la transition énergétique. Notre futur en dépend.

HOUMBOUY Loba

PERNOT Noémie

SOURCES

  • ANGELLIERHORIZONS. Les énergies renouvelables : la relève. La culture par Angellier, mars 2021 – [consulté le 15 janvier 2023]. Disponible sur https://angellierhorizons.wordpress.com/2021/03/12/les-energies-sont-partout-dans-nos-vies/ 
  • GIRARD, Robin. Eolien, nucléaire, photovoltaïque : quelles énergies en 2030 ? Biot.fr, novembre 2018, Page 7, [consulté en décembre 2022]. Disponible sur http://www.biot.fr/wp-content/uploads/2018/09/Science-culture-pour-tous-sept-dec-2018.pdf

Cet article est très intéressant, les liens hypertextes aident à la compréhension de termes pas forcément évident. L’ensemble se lit très bien.

IZRI Antoine

Article bien écrit qui renseigne très bien sur les enjeux des énergies renouvelables pour l’avenir, de plus les hyperliens apportent un aide à la compréhension du texte.

MIAS Alexis

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Surconsommation : un comportement très présent dans le monde de l’habillement

Depuis plusieurs années, le comportement des consommateurs vis-à-vis du monde de l’habillement a bien évolué. En effet, l’achat par plaisir a remplacé l’achat par nécessité. Ils s’habillent donc par ce qu’ils en ont envie et non parce qu’ils le doivent, et cela donne lieu à un comportement tout à fait néfaste : la surconsommation, qui est à l’origine de nombreux problèmes environnementaux. Nous sommes donc en droit de nous demander : dans quelle mesure la surconsommation vestimentaire a-t-elle influencé, ces 20 dernières années, la crise environnementale et les activités socio-économiques dans le monde ?

Fast-fashion : moteur principal et condamnable de la surconsommation

« La fast fashion désigne une tendance très répandue dans l’industrie de la mode reposant sur une renouvellement ultra-rapide des collections, en s’appuyant sur un rythme de production effréné et insoutenable. Cette mode « jetable » produite à moindre coût a des conséquences sociales et environnementales désastreuses. »

Oxfam France

L’apparition de la fast-fashion a révolutionné le monde de l’habillement. Des vêtements correspondant aux tendances du moment à moindre coût, en magasin ou sur internet, c’est ce qui a poussé massivement les acheteurs à se tourner vers ce genre de consommation. Jusque-là, cela paraissait être une bonne initiative de la part des entreprises car beaucoup de personnes aux revenus modestes pouvait enfin se permettre de renouveler leur garde-robe plus souvent.

Mais les tendances vestimentaires étant extrêmement changeantes, et l’accès à celles-ci toujours plus facile, les consommateurs ont donc adopté un rythme d’achat frénétique et se livrent de plus en plus à un gaspillage sans pareil.

700 000 tonnes : c’est la proportion de déchets textiles annuel uniquement pour la France. La surconsommation dans le domaine textile atteint des sommets tels que seuls 12% des vêtements produits parviennent à être recyclés.

La grande majorité des vêtements jetés finissent dans des pays (pour la plupart en voie de développement) tels que le Ghana ou le Chili où 59 0000 tonnes de vêtements débarquent chaque année. Des pays qui souffrent de ce gaspillage car les vêtements qui leurs sont envoyés sont gorgés de produits chimiques, ce qui nuit non seulement à la santé des habitants mais aussi à l’environnement.

Catastrophe environnementale et sociale

Dans le rapport « La mode sans dessous-dessous » de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), on constate que

  • l’industrie textile est le troisième secteur le plus vorace en eau de la planète, derrière la culture du blé et du riz
  • il représente à lui tout seul plus de 10% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

De plus, les traitements infligés aux vêtements sont extrêmement polluants. Le coton par exemple est un véritable nid à pesticides, car, afin d’avoir un rendement optimal lors des récoltes et pour lutter contre les insectes, les agriculteurs n’hésitent pas à utiliser des traitements en quantités aberrantes. Et le lessivage de ceux-ci pollue les nappes phréatiques présentes aux alentours.

On peut aussi mentionner les nombreux drames liés à cette production vestimentaire. Le plus marquant est sûrement celui de de Dacca au Bangladesh. Le 24 avril 2013, le Rana Plazza, une usine textile de huit étages dédiée à la production de vêtements destinés aux grandes enseignes de la fast fashion, s’est effondrée. Le bilan humain fut très lourd : 1138 ouvriers perdent la vie et 2500 sont blessés.

La fast-fashion est donc responsable de nombreux problèmes et engendre énormément de drames, qu’ils soient écologiques ou humains.

Conditions de travail et droits humains déplorables

La plupart des vêtements issus de la fast-fashion proviennent des pays d’Asie du Sud-est. Le Bangladesh en fait partie. Les ouvrières de ce pays sont exploitées et sous payées. Le taux horaire est en effet le plus bas du monde avec 0,32 dollars de l’heure. Une exploitation qui bafoue les droits humains et remet en question le principe même de mondialisation.

De plus, l’industrie de la mode profite de la jeunesse en employant de nombreux enfants dans leurs chaînes de production, âgés de 6 à 14 ans. Notamment à Dacca au Bangladesh, où 15% des enfants déscolarisés exercent un travail à temps plein.

Les alternatives pour une consommation vestimentaire plus responsable

Une prise de conscience est effective ces dernières années. Les consommateurs commencent à réaliser que leurs mode de consommation n’est pas forcément le bon et essayent tant bien que mal de corriger le tir. Cela donne lieu à des changements de comportement radicaux concernant l’achat de nouveau vêtements.

Beaucoup se tournent vers la seconde main grâce aux nombreuses friperies qui émergent de plus en plus dans les villes, mais aussi grâce aux site dédiés à la revente de vêtements entre particuliers (Vinted, Vestiaire Collective, Onceagain, etc)

De plus, les Français consacrent de moins en moins de budget pour leur garde-robe, ce qui induit une forte baisse de consommation pour le marché de l’habillement. En 2019 en France, on constate une perte d’intérêt pour ce secteur de la part du consommateur ( baisse de 12%).

Quel avenir pour la planète ?

Il est indéniable que si l’on continue sur cette lancée de destruction environnementale et sociétale, nous courrons à notre perte.

La pollution incommensurable de l’industrie textile à des impacts environnementaux et humains croissants (pollution, destruction de la nature, mort prématurée des employées, conditions sanitaires douteuses, etc).

A première vue, les conséquences de la surconsommation vestimentaire semblent irréversibles mais des améliorations sont à noter, spécialement au niveau des alternatives afin de boycotter les grandes enseignes de la fast-fashion.

MARLE Mallaury

GENEVOIS Gaëtan

SOURCES

  • GARNIER Juliette. Les changements de mode de consommation sapent le marché de l’habillement. Le Monde [en ligne] 21/11/2021 Disponible sur :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/11/20/les-changements-de-mode-de-consommation-sapent-le-marche-de-l-habillement_6102948_3234.html

  • MINVIELLE Gildas. Bilan 2020 : consommation d’articles d’habillement textiles. Institut Français de la Mode, Février 2021 Disponible sur :

https://www.ifmparis.fr/fr/etudes-et-chiffres-cles/2020-consommation-textiles-habillement-1-1

  • KOWATSCH Susann et LÜBBERS Norbert. Fin de la fast fashion : place aux habits durables. ARTE Regards. 2021. Disponible sur :

https://www.arte.tv/fr/videos/100291-002-A/arte-regards-fin-de-la-fast-fashion-place-aux-habits-durables/

  • Article Oxfam France

commentaires

Article très intéressant. Les parties sont complètes avec des chiffres et des documents pour argumenter. Les illustrations le rende très attrayant, il est très bien présenté et donne envie d’être lu jusqu’au bout. Vraiment très bien.

Louis Denicourt

Article bien détaillé, avec des arguments et des exemples cohérents, les documents présenter aident à la compréhension, vraiment un bon article.

Guillaume MONNERET

Article vraiment très intéressant qui touche tous le monde. Il est bien détaillé avec des images et des chiffres ce qui donne une idée de l’ampleur de notre surconsommation. Les photos donnent envie de lire l’article.

Prune Chavanne

Article très intéressant vu qu’il nous apprends les impactes négatifs du à notre consommation dans le textile.

Romain Fortes

Article complet et intéressant avec des données chiffrées

Alain BOLORONUS

Article intéressant avec des données bien structurés

SOW Cheikhouna