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La consommation d’eau : des conséquences économiques et environnementales

Dans le monde actuel comme dans le monde d’antan, la ressource primaire « eau » est présente partout sur la terre. Cette ressource représente un besoin vital pour la survie de l’Homme. Pourtant de plus en plus d’études nous alertent sur la dégradation, la surconsommation, ainsi que le gaspillage de cette dernière. La question est somme-nous prêts à changer nos habitudes sur la consommation d’eau potable ?

Pour nous aider dans cette démarche notre établissement nous a fait profiter, ces derniers mois de plusieurs séances en cours. Ces séances étaient axées sur la création de fiches de recherche sur notre sujet « la consommation de l’eau » un sujet qui nous a particulièrement touchés moi-même et mon binôme, ce qui nous a poussé à vous partager notre ressenti.

Les impacts économiques de la consommation d’eau.

La valeur que les ménages attribuent à la qualité de l’eau distribuée par les réseaux domestiques est souvent une image de troisième qualité. En effet, dans la pensée collective, combien de personnes ne se sont pas dit « mon eau n’est pas bonne, elle est pleine de calcaire » ou autre équivalent ?  L’idée est donc la suivante : la consommation d’eau en bouteille révèle en partie une préférence pour une eau de meilleure qualité. En effet, les ménages achètent de l’eau minérale ou de l’eau de source pour éviter de consommer de l’eau du robinet dite de moins bonne qualité. Il existe une substitution entre les eaux en bouteille et l’eau du robinet. Par conséquent, il a semblé pertinent à Pierre Rainelli et, Alain Carpentier de mesurer lors d’une étude la valeur que les consommateurs donnent à la qualité de l’eau du robinet à partir de leur demande d’eau en bouteille. La démarche adoptée pour répondre à la problématique repose sur un modèle microéconomique maintenant établi. La démarche empirique s’effectue en deux étapes. Il convient dans un premier temps de modéliser la fonction de demande des eaux en bouteille. Cette dernière servira dans un deuxième temps à estimer le consentement à payer. Cette recherche est menée à partir d’une série d’enquêtes auprès de ménages français entre 1991 et 1994. Outre les caractéristiques socio-économiques des ménages, cette enquête fournit des informations sur leur dépense de boissons non alcoolisées (eau minérale, eau de source, jus de fruits, sodas …). La base de données a été produite par SECODIP et travaillée par une équipe de l’INRA.

Leur conclusion est la suivante : Les Français entre 1991 et 1994 préfèrent acheter de l’eau en bouteille qu’ils pensent moins polluer et de meilleure qualité que de consommer de l’eau des réseaux domestiques, étonnant non ?  

Le prix de l’eau est en constante augmentation

D’après ONEMA, Au 1er janvier 2013, le prix moyen de l’eau est évalué à 3,85 €/m3, dont 2 € couvrent le coût de production et de distribution de l’eau potable et 1,85 € celui de l’assainissement collectif. Sur la base d’une consommation de 120 m3, la facture annuelle d’un ménage s’élève donc à 462 €, soit environ 1,25 % du revenu moyen. Les taxes et redevances versées à différents organismes (agences de l’eau, Voies navigables de France, État) représentent 22 % du prix de l’eau. Sur un échantillon de 2 074 services publics de l’eau, le prix moyen de l’eau potable augmente, entre 2009 et 2012, de 3,6 % et celui de l’assainissement collectif de 11,1 %.

L’eau également un élément utilisé dans le médical ?

L’eau souvent dans l’histoire a été reliée aux maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la fièvre et j’en passe, à cause de sa pollution ou encore de sa mauvaise qualité. Heureusement actuellement dans les pays développés cela n’est plus le cas et je dirais même que l’eau est devenue un médicament dans certains cas. En effet une étude menée par F. Bruyère / I. Buendia-Jiménez / A. Cosnefroy / I. Lenoir-Wijnkoop / I. Tack / L. Molinier / M. Daudon / M.J.C. Nuijten visant à évaluer l’impact de la prévention des infections des voies urinaires (IU), en utilisant une stratégie d’augmentation de la consommation de l’eau, du point de vue du payeur dans le système de soins de santé français aurait diminué. Effectivement l’incidence annuelle des infections urinaires et le risque annuel de récidive étaient estimés à 5,3 % et 30 %, respectivement. La réduction des risques associés à une augmentation de la consommation en l’eau a atteint 45 % et 33 % pour la population générale et pour la population avec récidive, respectivement. Le coût des soins de santé total moyen d’un seul épisode IU est de 1074 € ; pour une population de 65 millions, la gestion des IU représente un coût de 3,700 millions € pour les contribuables. Avec l’apport en eau suffisant, le modèle indique un potentiel d’économies de 2,288 millions d’euros par an, en empêchant 2 700 000 épisodes d’IU. Au niveau individuel, les économies potentielles de coût sont d’environ 2915 €. Donc la prévention des infections des voies urinaires en utilisant une stratégie d’augmentation des apports en eau pourraient conduire à d’importantes économies même si d’autres études sont nécessaires pour évaluer l’efficacité d’une telle approche.

L’eau rencontre également de problèmes lors de son acheminement à cause de problèmes de canalisation.

D’après Clément Legros, la canicule et les restrictions d’eau mises en place partout en France rappellent l’importance de cette ressource. Mais dans l’Hexagone, le réseau d’eau potable vieillissant est percé de nombreuses fuites. Mais le rénover coûte cher : « 150 000 euros pour rénover 1 km ! », estime Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information de l’eau. En France, 20 % du volume d’eau potable distribué chez les usagers est perdu. Soit un milliard de mètres cubes d’eau potable perdue, d’après les données de l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement. Entre usure naturelle et usure induite par les mouvements du sol ou à la variation de température, le réseau se dégrade et sa rénovation est lente. « Sur les 850 kilomètres de canalisations d’eau potable, on en change chaque année moins de 0.61 %. »

Les impacts écologiques de la consommation d’eau

L’eau douce est une ressource vitale pour l’homme pourtant nous en consommons des quantités astronomiques et polluons cette ressource. Les sécheresses sont de plus en plus importantes chaque année à cause du réchauffement climatique et la diminution des pluies utiles (pluies qui rechargent les nappes). L’eau est donc de moins en moins accessible en été comme nous le montres les différentes restrictions d’eau. Les restrictions d’eau sont passées de 50 départements en 2009 à 60 départements en 2015.

La pollution de l’eau perturbe l’écosystème dans sa globalité en diminuant par exemple l’oxygène dans le cours d’eau les quantités d’êtres vivants présents dans le milieu diminuent. La pollution des cours d’eau sont créées par les industries, l’agriculture et les ménages. Les industries créent une pollution à l’azote et au métaux lourds en petites quantités mais qui peut nuire aux poissons et à la compétence d’auto-épurassions du cours d’eau. Les industries du nucléaire par exemple augmentent la température des cours d’eau ce qui force certaines espèces à changer de milieu ou à disparaître. L’agriculture cause deux pollutions qui sont la pollution azotée et les pesticides. Les pollutions azotées permettent la proliférations des algues et donc la diminution de l’oxygène dans le milieu. La pollution aux pesticides crée des maladies pour les hommes et détruit l’écosystème. Les ménagent produisent des pollutions de deux façons qui sont la pollution due à notre consommation et les décharges sauvage. La pollution due à notre consommation produit deux pollutions. Une pollution organique et minérale (métaux lourds). La première augmente la prolifération des algues.

Bilan

La ressource en eau est essentielle à la vie de l’Homme sur terre. Malgré tout son accès reste, d’un point de vue purement économique, périlleux, à cause de la pollution engendrée par nous autres, êtres humains mais également à cause de son prix étant en constante augmentation. Nous avons pu nous rendre compte à travers nos recherches que cela n’ira sûrement pas en s’améliorant dans les futures années avec le développement des villes, de la population et donc par conséquent de la demande qui augmentera inexorablement.

Romain FORTES

Louis STREICHER

bibliographie

Arrignon J. INTRODUCTION À L’ÉTUDE ÉCOLOGIQUE D’UN cours d’eau par J . ARRIGNON. Ingénieur L A N . — Chargé de la 1ère Région piscicole au Conseil Supérieur de la Pêche. Disponible sur http://www.kmae-journal.org  or  http://dx.doi.org/10.1051/kmae:1973002

Bruyère F. et al. progrès en urologie,  volume 25, Issus 10  September 2015, Pages 590-597

 disponible sur :  https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1166708715001876 

Carpentier Alain / Pierre Rainelli. Santé, environnement et consommation alimentaire. [Travaux

universitaires inconnus. 2001, 115 p. hal-01931569 disponible sur :  https://hal.science/hal-01931569/ 
Idée : pollution de l’eau liée à l’agriculture et consommation de l’eau chez les usagers

Dubreuil Pierre l, directeur de l’institut de la biodiversité ,  disponible sur

https://www.eaufrance.fr/les-impacts-de-la-pollution-de-leau#:~:text=Les%20conséquences%20de%20la%20pollution,maladies%20ou%20des%20perturbations%20endocriniennes.

Fritel Jérôme journaliste ,2020 , vidéo disponible sur « Le mariage entre la finance et l’eau a déjà commencé » – Interview de Jérôme Fritel | ARTE

Legros Clément  Publié le 24/08/2022 à 17h11& mis à jour le 25/08/2022 à 14h26 disponible sur : https://www.capital.fr/economie-politique/150000-euros-pour-renover-1-km-le-cout-abyssal-de-lindispensable-renovation-des-canalisations-deau-potable-1444484  

Legros Clément  Publié le 24/08/2022 à 17h11& mis à jour le 25/08/2022 à 14h26 disponible sur : https://www.capital.fr/economie-politique/150000-euros-pour-renover-1-km-le-cout-abyssal-de-lindispensable-renovation-des-canalisations-deau-potable-1444484  

ONEMA.  L’eau et les milieux aquatiques Chiffres clés Édition 2016 Repères COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE Février 2016

Service de l’observation et des statistiques disponible sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr 

-Perrin Jacques Aristide. Gouverner les cours d’eau par un concept : Etude critique de la continuité

écologique des cours d’eau et de ses traductions. Géographie. Université de Limoges, 2018. Français.

NNT : 2018 LIMO 0005. tel-01778952 disponible sur : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01778952 

Céline Dusservais Chef de Projets · EDF , écrit en 2022 , disponible sur

https://www.e3s-conferences.org/articles/e3sconf/pdf/2022/13/e3sconf_cigb2022_01020.pdf

L’utilisation des images est bien faite, elles sont bien intégrées à l’article et on en voit la bonne utilité par rapport au sujet. Notamment la première infographie qui, selon moi, explicite bien comment l’eau est utilisée et d’où elle vient.

PERNOT Noémie

Un article intéressant qui explique bien les différents problèmes que nous rencontrons avec notre consommation excessive d’eau. Ce document résume bien les problèmes et les changements que nous devons apporter à notre mode de vie. Il y a cependant des fautes d’orthographes et de conjugaisons.

Stanislas Gaudin

C’est un article intéressant, qui est très bien illustré par des images qui représentent bien les propos tenus dans le texte. De plus, c’est un article qui est clair et très bien structuré et qui nous résume bien le problème de la consommation d’eau que nous connaissons actuellement.

NAVARRO Batiste

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La consommation de produits alimentaires industriels en Europe : ses conséquences sur la santé, l’économie et l’environnement.

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De nos jours, la consommation de produits alimentaires industriels est omniprésente dans les foyers européens de par sa facilitée d’accès au vu de sa présence dans les supermarchés et son prix très attractif. Mais ces produits ne possèdent pas que des avantages. Il s’avère que les conséquences néfastes sont nombreuses que ce soit pour l’environnement notamment avec la production et l’acheminement. Ces produits sont aussi néfastes pour la santé car ils s’avèrent plutôt nocifs pour notre organisme. Cependant, ils sont très prolifiques pour les industriels qui les commercialisent, donc ces produits peuvent devenir très bénéfiques pour l’économie.

Consommer les produits alimentaires industriels est une solution de facilité car ils sont abordables. Mais sur de nombreux points qu’ils soient personnels ou plus généraux, la consommation de ces produits alimentaires peut causer de nombreux problèmes.

Impact des aliments industriels sur la santé

Les produits alimentaires industriels sont énormément présents sur le marché. Leur prix et leur accessibilité les rendent fortement attractifs mais ces produits dans certains cas peuvent avoir des impacts sur la santé de ses consommateurs. Les grands industriels de l’agroalimentaire cherchent à leur donner le meilleur goût possible tout en dépensant le moins d’argent pour le faire. Ils ne pensent pas au bienfaits du consommateur et utilisent des ingrédients qui peuvent s’avérer nocifs. On peut notamment parler des aliments qui sont bourrés d’additifs et de colorants. Les additifs sont une substance que l’on ajoute à des ingrédients pour les rendre meilleurs en termes de goût ou encore de texture. Le surplus de sucres ou de sel est également un problème important, ces substances rendent accro lorsque l’on en mange à peine. Le résultat : la plupart des produits d’origine industrielle peuvent provoquer du diabète ou de l’hypertension.

Il y a de nombreux aliments qu’il faut éviter ou réguler dans sa consommation. Par exemple, les céréales au petit-déjeuner, les gâteaux sucrés, les sodas… Tous ces aliments sont beaucoup trop sucrés et sont souvent commercialisés pour les enfants.

Les contrecoups sur l’environnement

L’industrie agroalimentaire pose également problème à un niveau important, ses conséquences environnementales peuvent s’avérer très graves dans de nombreux secteurs différents. De nos jours, l’industrie agroalimentaire a pour objectif de produire le plus possible en très peu de temps, cette industrie a donc recours à des produits nocifs pour l’environnement ou des méthodes peu orthodoxes pour le traitement des animaux.

Un système de score environnemental va être mis en place courant 2023 pour essayer de lutter contre ces problèmes mais certaines ONG s’inquiètent du fait que les lobbies hyper puissants de l’agroalimentaire trouvent un moyen de « tricher » sur ces scores pour continuer de vendre autant et ne pas être affecté par ces scores qui pourraient être un véritable fléau pour leurs produits phares.

Pour revenir au méthodes peu orthodoxes que les écologistes dénoncent à l’heure actuelle de plus en plus, nous pouvons soulever le problème des élevages en batterie, que ce soit de l’aviculture ou de la cuniculiculture. Ces deux types d’élevage sont les plus courants en batterie car ces types d’animaux sont petits et peuvent être « entassé » facilement, leur production est très importante, pour les poules qui peuvent produire des œufs et de la viande, cela vaut la peine pour les grandes entreprises dans ce milieu. Produire beaucoup pour des prix peu coûteux.

On peut également soulever le problème des produits nocifs pour la biodiversité. Les pesticides sont des produits qui – malgré le fait qu’ils aident à produire plus vite – sont très dangereux pour l’environnement. Ces produits, lorsqu’ils sont pulvérisés sur des champs peuvent toucher des environnements des alentours. Des produits faits pour tuer des plantes invasives, des insectes ou encore des champignons qui nuisent aux cultures ne peuvent pas être bons sur des environnements où vivent des animaux sauvages qui sont sensibles à ce genre de produits nocifs.

Le lien entre les produits alimentaires industriels et l’économie

Une des raisons principales du développement de l’industrie agro-alimentaire, et ce qui donne l’envie d’exploiter cet axe aux gros industriels est sa capacité à apporter des revenus avec facilité. De plus, le développement de produits industriels est aussi dû à un changement du modèle économique en Europe, avec l’arrivée du capitalisme, nous avons assisté à une industrialisation des produits alimentaires ( le secteur capitaliste représentait 20% du chiffre d’affaires en 1960 contre 50% en 1977 ) et petit à petit à une diminution du nombre d’entreprises, 33% du chiffre d’affaires est représenté par seulement 25 groupes.

En outre, pour vendre une plus grande quantité de produits, les industriels n’hésitent pas à présenter des bénéfice nutritionnels, ces soi-disant bienfaits sont utilisés pour tromper le consommateur et l’inciter à acheter un produit. Le champ d’innovation nutritionnel présente une stratégie qui consiste à montrer une différenciation aux consommateurs, c’est-à-dire de se démarquer au maximum de la concurrence. On a comme exemple toutes les plus grandes marques de soda qui ont lancé une gamme de soda possédant moins de sucre, ce qui serait meilleur pour la santé que l’originale. Cela n’est pas toujours le cas mais c’est avantageux pour les industriels car un facteur comme celui-là augmente leurs ventes. Les industriels sont donc prêts à tout pour tirer un maximum de profit de leurs produits sans se soucier du bien-être de leurs consommateurs.

Cette grande motivation qu’ont les industriels à innover est due aux profits importants qu’apportent les produits alimentaires industriels. La part de la valeur ajoutée qu’apportent les produits alimentaires industriels en Europe est très importante. Et cela apporte un véritable plus pour le fonctionnement de l’économie d’un pays. De plus cette valeur ajoutée ne cesse d’augmenter. On peut prendre pour exemple le cas de la France : en 2000, la valeur ajoutée de l’industrie agroalimentaire était de 34 milliards d’euros tandis qu’en 2017, elle était de 44 milliards.

Maintenant pour pallier aux inconvénients que possèdent les produits alimentaires industriels il faudrait potentiellement plus encadrer leur production pour éviter trop d’effets néfastes pour le consommateur et trouver un modèle durable pour permettre au mieux de respecter l’environnement sans pour autant ralentir l’économie du pays.

  • Izri Antoine
  • Mias Alexis

J’ai trouvé que cet article était pertinent autant dans son fond que dans sa forme, le sujet abordé à été traité dans son ensemble et les informations étaient explicitées de manière claire et concise. 

COSTANTINI Solenne

Cet article est très intéressant et agréable à lire de par sa pertinence ou encore son contenu qui est très clair et compréhensif. De plus, les intertitres sont bien choisis et le sujet nous explique bien les problèmes de notre consommation de produits alimentaires industriels.

NAVARRO Batiste

Article sympathique, sujet intéressant très facilement lisible les hyperliens permette de comprendre les notion difficile à notre compréhension. Bon travail .

STREICHER Louis

Article très intéressant que ce soit dans la forme et dans le contenue. Il explique très bien la consommation alimentaire. Bon travail

Pierre Collin

Article clair, concis. Le sujet est très intéressant car il nous concerne directement, le lire fut un plaisir.

DEMEUSOIT Bastian

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L’alimentation durable : une consommation d’avenir

De nos jours en France, l’alimentation durable, visant à nourrir les êtres humains en quantité et qualité suffisante tout en préservant l’aspect environnemental, sanitaire et culturel, prend une place de plus en plus importante. Ajoutons que la pandémie du coronavirus a fortement accentué ce phénomène. De nombreux consommateurs se sont ainsi dirigés vers l’achat de produits provenant de circuits courts, ainsi qu’à une consommation de fruits et légumes de saison. Notre problématique est : en quoi l’alimentation durable est-elle de nos jours bénéfique pour l’environnement, l’économie et la santé des français ?  

Étant originaires du monde agricole, traiter ce sujet nous affecte particulièrement. En effet, nous disposons de nombreuses connaissances sur l’enjeu environnemental, sanitaire et économique du développement durable, et selon nous, il est essentiel de partager nos connaissances concernant cette thématique.

L’alimentation durable et l’environnement

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde de surconsommation, qui signifie alors une surproduction d’alimentation et, parallèlement, une augmentation des rejets de gaz à effet de serre. Il existe différents types de productions alimentaires, dont certaines ayant une empreinte carbone importante. Tout d’abord, la consommation de viande émet en moyenne 20,7% des rejets totaux liés à la production alimentaire ; la majeure partie de ces rejets proviennent des bovins (pour être plus représentatif, le bœuf et l’agneau représentent en moyenne une émission de 650 Kg de CO2 par an et par personne). Ensuite on retrouve les fruits et légumes, qui rejettent 14,2% de dioxyde de carbone. Enfin, la charcuterie représente 7,3% de ces émissions. Afin de préserver l’environnement, nous nous devons aussi de consommer des produits de saison, et même de produits locaux si possible : par exemple, éviter de se nourrir de tomates en hiver et de clémentines en été. Ce genre d’actions permettrait alors de limiter les rejets de CO2 émis lors de l’acheminement des fruits et légumes du producteur au consommateur. On retrouve également les organismes génétiquement modifiés (OGM) qui incitent certains agriculteurs à continuer de produire, tout en utilisant une grande quantité de désherbants, fongicides et autres, car les plantes se familiarisent avec ces traitements, les rendant alors inefficaces. Les plantes développent donc une résistance aux pesticides.

L’alimentation durable et l’économie

L’alimentation durable, représentée essentiellement par des modes de consommation tels que l’alimentation biologique, n’est pas forcément accessible à tous les consommateurs, car celle-ci est financièrement onéreuse. Ces coûts financiers correspondent alors à une augmentation de la main-d’œuvre, mais à des plus faibles rendements. Les classes sociales les plus défavorisées se dirigent donc vers une alimentation moins coûteuse, provenant le plus souvent d’importations. Depuis quelques années, nous pouvons constater une émergence d’un mode de consommation, qui s’est accentué avec la pandémie du covid-19 : le circuit court. Celui-ci permet de consommer une alimentation dont la provenance est connue, tout en conservant un prix abordable. Ce mode de consommation permet alors de disposer du choix et de la provenance des aliments.

Citons comme exemple un consommateur qui se rend chez le maraîcher local, et qui lui achète des produits de consommations locaux, et bien entendu de saison. Le circuit court est donc une alternative à l’alimentation durable.

L’alimentation durable et la santé

Ces dernières années, de nombreuses études nous permettent de constater que les jeunes générations, en France, consomment une alimentation de moins en moins saine, alors qu’il est recommandé de s’alimenter correctement, c’est-à-dire de manière équilibrée. Chez les enfants les plus précaires, une alimentation malsaine peut engendrer à long terme une hausse des risques de maladies chroniques.

Les OGM ont un fort impact sur la santé des consommateurs ; en effet, les pesticides contre lesquels ceux-ci résistent, se lient à l’ADN de l’organisme traité. L’organisme ayant subi une modification génétique, nous alimente (parfois par le biais d’autres organismes vivants) ; c’est de cette manière que l’on retrouve des traces d’insecticides dans notre organisme. Ajoutons que ceux-ci peuvent indirectement provoquer des cancers ou encore des blocages de division cellulaire (problèmes majoritairement rencontrés chez les femmes enceinte, avec un arrêt du développement de l’embryon).

L’alimentation durable et la pandémie ont renforcé la santé des français, car ils consommaient une plus grande quantité d’aliments composés de probiotiques, notamment des fruits (les probiotiques étant des organismes vivants du type levures, qui apportent un effet bénéfique à l’organisme qui les ingère). Les français cherchent également à diminuer leur consommation tout en la rendant plus saine afin de préserver leur santé, par exemple en consommant des produits biologiques, produits sans OGM, démarche bleu-blanc-coeur…

Pour conclure, on peut affirmer que les français sont de plus en plus dans l’optique de consommer durablement, car ce mode d’alimentation présente des effets bénéfiques pour la santé, l’environnement ainsi que l’économie. D’une part, cela permet de limiter les risques de maladies chroniques, notamment chez les jeunes générations. D’autre part, l’alimentation durable préserve l’environnement, avec une diminution de l’alimentation d’origine animale (qui rappelons-le, émet d’importantes quantités de gaz à effet de serre). Pour autant, celle-ci n’a pas forcément un coût plus élevé, comme nous pouvons le constater avec l’exemple du circuit court.

A nous d’imaginer un monde où l’alimentation durable serait accessible à tous et nous permettrait de préserver notre planète.

FOURNIER Timothé

CANET Martin

Sources :

  • BLOYET Dominique. Quel effet covid sur le contenu des assiettes ? Presse Océan [en ligne], 01/12/2021.

Disponible sur :

https://nouveau.europresse.com/Search/ResultMobile/25

  • CAILLAVET France et FADHUILE Adélaïde. Inégalités et politiques publiques pour une alimentation durable. INRAE [en ligne], 04/2020.

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  • CAILLAVET France et REGNIER Faustine. Saisonnalité et contre-saisonnalité pour une alimentation durable. INRA [en ligne], 11/2019

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  • GODINEAU Emilie. Indices de qualité des aliments : QU’EN PENSER ? Top santé [en ligne], 14/10/2021.

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  • MERRER Catherine. En octobre, départ de la maison de l’alimentation. Le télégramme [en ligne], 21/09/2021.

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https://nouveau.europresse.com/Search/ResultMobile/0

  • MIGLIORE Agnese. Le consommateur face à une nouvelle donne : l’alimentation durable. reseau-concept.net [en ligne], 08/12/2009.

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http://portail2.reseau-concept.net/Upload/ciheam/fichiers/MIGLIORE_these.pdf

  • RAGOBERT Ilona. Alimentation durable : 5 aliments bons pour vous et pour votre empreinte carbone. Freeze.by carbo [en ligne], 11/2021.

Disponible sur : 

Alimentation durable : 5 aliments bons pour vous et votre empreinte carbone

  • RAULET Manon. L’alimentation durable et ses alternatives : de la production à la consommation. SOL [en ligne], 06/2019.

Disponible sur : 

SOL » L’alimentation durable et ses alternatives : de la production à la consommation

  • Non renseigné. OGM et OGM cachés : des risques pour la santé, l’environnement et l’agriculture.  Générations futures [en ligne], 11/04/2017.

Disponible sur : 

OGM et OGM cachés : des risques pour la santé, l’environnement et l’agriculture – Générations Futures

commentaires

C’est un très bon articles qui nous présente les aspects de l’alimentation durable grâce au circuit court et surtout avec beaucoup de détails ce qui nous montre bien les aspects négatifs de la surconsommation de nourriture dans lequel nous vivons actuellement. Beau travail. VANDENBUSSCHE Antoine.

Article très intéressant, qui nous permet de comprendre le circuit durable de l’alimentation, ainsi que cette surconsommation, et l’intérêt de manger des fruits lorsque c’est la bonne saison pour ceux-ci. Bon travail.

Guillaume MONNERET

C’est un article très bien écrit qui nous fait prendre conscience de l’alimentation durable, les illustrations le rendent très attrayant, il est très bien présenté et nous donne envie d’être lu jusqu’au bout. Très bon travaille.

Maxime Balay

Article très intéressant qui nous montre comment consommer de façon durable. La consommation est l’un des piliers du développement durable il est donc très important d’y faire attention.

Ce blog est très bien écrit et se lit facilement merci pour ce travail.

CARMILLE Simon

C’est un article très bien construit dans la forme comme dans le fond avec des informations intéressantes et des consignes qu’on peut appliqué quotidiennement pour avoir un alimentation durable afin d’être en bonne état de santé

SOW Cheikhuona