Dans le monde actuel comme dans le monde d’antan, la ressource primaire « eau » est présente partout sur la terre. Cette ressource représente un besoin vital pour la survie de l’Homme. Pourtant de plus en plus d’études nous alertent sur la dégradation, la surconsommation, ainsi que le gaspillage de cette dernière. La question est somme-nous prêts à changer nos habitudes sur la consommation d’eau potable ?
Pour nous aider dans cette démarche notre établissement nous a fait profiter, ces derniers mois de plusieurs séances en cours. Ces séances étaient axées sur la création de fiches de recherche sur notre sujet « la consommation de l’eau » un sujet qui nous a particulièrement touchés moi-même et mon binôme, ce qui nous a poussé à vous partager notre ressenti.
Les impacts économiques de la consommation d’eau.
La valeur que les ménages attribuent à la qualité de l’eau distribuée par les réseaux domestiques est souvent une image de troisième qualité. En effet, dans la pensée collective, combien de personnes ne se sont pas dit « mon eau n’est pas bonne, elle est pleine de calcaire » ou autre équivalent ? L’idée est donc la suivante : la consommation d’eau en bouteille révèle en partie une préférence pour une eau de meilleure qualité. En effet, les ménages achètent de l’eau minérale ou de l’eau de source pour éviter de consommer de l’eau du robinet dite de moins bonne qualité. Il existe une substitution entre les eaux en bouteille et l’eau du robinet. Par conséquent, il a semblé pertinent à Pierre Rainelli et, Alain Carpentier de mesurer lors d’une étude la valeur que les consommateurs donnent à la qualité de l’eau du robinet à partir de leur demande d’eau en bouteille. La démarche adoptée pour répondre à la problématique repose sur un modèle microéconomique maintenant établi. La démarche empirique s’effectue en deux étapes. Il convient dans un premier temps de modéliser la fonction de demande des eaux en bouteille. Cette dernière servira dans un deuxième temps à estimer le consentement à payer. Cette recherche est menée à partir d’une série d’enquêtes auprès de ménages français entre 1991 et 1994. Outre les caractéristiques socio-économiques des ménages, cette enquête fournit des informations sur leur dépense de boissons non alcoolisées (eau minérale, eau de source, jus de fruits, sodas …). La base de données a été produite par SECODIP et travaillée par une équipe de l’INRA.
Leur conclusion est la suivante : Les Français entre 1991 et 1994 préfèrent acheter de l’eau en bouteille qu’ils pensent moins polluer et de meilleure qualité que de consommer de l’eau des réseaux domestiques, étonnant non ?
Le prix de l’eau est en constante augmentation
D’après ONEMA, Au 1er janvier 2013, le prix moyen de l’eau est évalué à 3,85 €/m3, dont 2 € couvrent le coût de production et de distribution de l’eau potable et 1,85 € celui de l’assainissement collectif. Sur la base d’une consommation de 120 m3, la facture annuelle d’un ménage s’élève donc à 462 €, soit environ 1,25 % du revenu moyen. Les taxes et redevances versées à différents organismes (agences de l’eau, Voies navigables de France, État) représentent 22 % du prix de l’eau. Sur un échantillon de 2 074 services publics de l’eau, le prix moyen de l’eau potable augmente, entre 2009 et 2012, de 3,6 % et celui de l’assainissement collectif de 11,1 %.
L’eau également un élément utilisé dans le médical ?
L’eau souvent dans l’histoire a été reliée aux maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la fièvre et j’en passe, à cause de sa pollution ou encore de sa mauvaise qualité. Heureusement actuellement dans les pays développés cela n’est plus le cas et je dirais même que l’eau est devenue un médicament dans certains cas. En effet une étude menée par F. Bruyère / I. Buendia-Jiménez / A. Cosnefroy / I. Lenoir-Wijnkoop / I. Tack / L. Molinier / M. Daudon / M.J.C. Nuijten visant à évaluer l’impact de la prévention des infections des voies urinaires (IU), en utilisant une stratégie d’augmentation de la consommation de l’eau, du point de vue du payeur dans le système de soins de santé français aurait diminué. Effectivement l’incidence annuelle des infections urinaires et le risque annuel de récidive étaient estimés à 5,3 % et 30 %, respectivement. La réduction des risques associés à une augmentation de la consommation en l’eau a atteint 45 % et 33 % pour la population générale et pour la population avec récidive, respectivement. Le coût des soins de santé total moyen d’un seul épisode IU est de 1074 € ; pour une population de 65 millions, la gestion des IU représente un coût de 3,700 millions € pour les contribuables. Avec l’apport en eau suffisant, le modèle indique un potentiel d’économies de 2,288 millions d’euros par an, en empêchant 2 700 000 épisodes d’IU. Au niveau individuel, les économies potentielles de coût sont d’environ 2915 €. Donc la prévention des infections des voies urinaires en utilisant une stratégie d’augmentation des apports en eau pourraient conduire à d’importantes économies même si d’autres études sont nécessaires pour évaluer l’efficacité d’une telle approche.
L’eau rencontre également de problèmes lors de son acheminement à cause de problèmes de canalisation.
D’après Clément Legros, la canicule et les restrictions d’eau mises en place partout en France rappellent l’importance de cette ressource. Mais dans l’Hexagone, le réseau d’eau potable vieillissant est percé de nombreuses fuites. Mais le rénover coûte cher : « 150 000 euros pour rénover 1 km ! », estime Marillys Macé, directrice générale du Centre d’information de l’eau. En France, 20 % du volume d’eau potable distribué chez les usagers est perdu. Soit un milliard de mètres cubes d’eau potable perdue, d’après les données de l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement. Entre usure naturelle et usure induite par les mouvements du sol ou à la variation de température, le réseau se dégrade et sa rénovation est lente. « Sur les 850 kilomètres de canalisations d’eau potable, on en change chaque année moins de 0.61 %. »
Les impacts écologiques de la consommation d’eau
L’eau douce est une ressource vitale pour l’homme pourtant nous en consommons des quantités astronomiques et polluons cette ressource. Les sécheresses sont de plus en plus importantes chaque année à cause du réchauffement climatique et la diminution des pluies utiles (pluies qui rechargent les nappes). L’eau est donc de moins en moins accessible en été comme nous le montres les différentes restrictions d’eau. Les restrictions d’eau sont passées de 50 départements en 2009 à 60 départements en 2015.
La pollution de l’eau perturbe l’écosystème dans sa globalité en diminuant par exemple l’oxygène dans le cours d’eau les quantités d’êtres vivants présents dans le milieu diminuent. La pollution des cours d’eau sont créées par les industries, l’agriculture et les ménages. Les industries créent une pollution à l’azote et au métaux lourds en petites quantités mais qui peut nuire aux poissons et à la compétence d’auto-épurassions du cours d’eau. Les industries du nucléaire par exemple augmentent la température des cours d’eau ce qui force certaines espèces à changer de milieu ou à disparaître. L’agriculture cause deux pollutions qui sont la pollution azotée et les pesticides. Les pollutions azotées permettent la proliférations des algues et donc la diminution de l’oxygène dans le milieu. La pollution aux pesticides crée des maladies pour les hommes et détruit l’écosystème. Les ménagent produisent des pollutions de deux façons qui sont la pollution due à notre consommation et les décharges sauvage. La pollution due à notre consommation produit deux pollutions. Une pollution organique et minérale (métaux lourds). La première augmente la prolifération des algues.
Bilan
La ressource en eau est essentielle à la vie de l’Homme sur terre. Malgré tout son accès reste, d’un point de vue purement économique, périlleux, à cause de la pollution engendrée par nous autres, êtres humains mais également à cause de son prix étant en constante augmentation. Nous avons pu nous rendre compte à travers nos recherches que cela n’ira sûrement pas en s’améliorant dans les futures années avec le développement des villes, de la population et donc par conséquent de la demande qui augmentera inexorablement.
Romain FORTES
Louis STREICHER
bibliographie
Arrignon J. INTRODUCTION À L’ÉTUDE ÉCOLOGIQUE D’UN cours d’eau par J . ARRIGNON. Ingénieur L A N . — Chargé de la 1ère Région piscicole au Conseil Supérieur de la Pêche. Disponible sur http://www.kmae-journal.org or http://dx.doi.org/10.1051/kmae:1973002
Bruyère F. et al. progrès en urologie, volume 25, Issus 10 September 2015, Pages 590-597
disponible sur : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1166708715001876
–Carpentier Alain / Pierre Rainelli. Santé, environnement et consommation alimentaire. [Travaux
universitaires inconnus. 2001, 115 p. hal-01931569 disponible sur : https://hal.science/hal-01931569/
Idée : pollution de l’eau liée à l’agriculture et consommation de l’eau chez les usagers
Dubreuil Pierre l, directeur de l’institut de la biodiversité , disponible sur
Fritel Jérôme journaliste ,2020 , vidéo disponible sur « Le mariage entre la finance et l’eau a déjà commencé » – Interview de Jérôme Fritel | ARTE
Legros Clément Publié le 24/08/2022 à 17h11& mis à jour le 25/08/2022 à 14h26 disponible sur : https://www.capital.fr/economie-politique/150000-euros-pour-renover-1-km-le-cout-abyssal-de-lindispensable-renovation-des-canalisations-deau-potable-1444484
Legros Clément Publié le 24/08/2022 à 17h11& mis à jour le 25/08/2022 à 14h26 disponible sur : https://www.capital.fr/economie-politique/150000-euros-pour-renover-1-km-le-cout-abyssal-de-lindispensable-renovation-des-canalisations-deau-potable-1444484
ONEMA. L’eau et les milieux aquatiques Chiffres clés Édition 2016 Repères COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE Février 2016
Service de l’observation et des statistiques disponible sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
-Perrin Jacques Aristide. Gouverner les cours d’eau par un concept : Etude critique de la continuité
écologique des cours d’eau et de ses traductions. Géographie. Université de Limoges, 2018. Français.
NNT : 2018 LIMO 0005. tel-01778952 disponible sur : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01778952
Céline Dusservais Chef de Projets · EDF , écrit en 2022 , disponible sur
https://www.e3s-conferences.org/articles/e3sconf/pdf/2022/13/e3sconf_cigb2022_01020.pdf
L’utilisation des images est bien faite, elles sont bien intégrées à l’article et on en voit la bonne utilité par rapport au sujet. Notamment la première infographie qui, selon moi, explicite bien comment l’eau est utilisée et d’où elle vient.
PERNOT Noémie
Un article intéressant qui explique bien les différents problèmes que nous rencontrons avec notre consommation excessive d’eau. Ce document résume bien les problèmes et les changements que nous devons apporter à notre mode de vie. Il y a cependant des fautes d’orthographes et de conjugaisons.
Stanislas Gaudin
C’est un article intéressant, qui est très bien illustré par des images qui représentent bien les propos tenus dans le texte. De plus, c’est un article qui est clair et très bien structuré et qui nous résume bien le problème de la consommation d’eau que nous connaissons actuellement.
NAVARRO Batiste