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L’avenir de l’humanité face à l’exploration spatiale

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Voie lactée, Free-Photos. 10 Novembre 2015. Source : Pixabay

L’exploration spatiale a toujours été une science qui fascinait l’Homme. Elle a commencé dans les années 1950. Les scientifiques ont d’abord commencé par créer des engins capables de voler dans l’atmosphère et la traverser pour pouvoir aller dans l’espace. Ils ont d’abord envoyé des animaux tels que des mouches, des chiens et des singes ; ils ont ensuite envoyé des astronautes faire des prélèvements et des expériences. Cette colonisation et exploration spatiale et la recherche à la suite des voyages effectués dans l’espace ont permis de développer plusieurs disciplines telles que la médecine, la physique ou la chimie. L’exploration spatiale est un grand pas pour l’humanité mais elle comporte ses risques car elle est néfaste pour l’environnement terrestre et donc pour l’avenir de l’Homme sur Terre.


L’exploration spatiale à son apogée

En 1969, au moment de l’atterrissage d’Apollo 11, les astronautes ont suivi des recherches pour distinguer les caractéristiques qu’ils reconnaissaient des cartes de la Lune. Ainsi, cela leur a permis de diriger l’atterrisseur sans encombre qui servira à éviter un atterrissage désastreux au sommet d’une zone rocheuse.
De nos jours, 50 ans après cette mission, le processus a pu être automatisé. Des caractéristiques distinctives, telles que des cratères connus, des rochers ou d’autres caractéristiques de surface uniques, forment un avant-goût des dangers de surface pour participer à un atterrissage sans problèmes et aider à les éviter lors de l’atterrissage.

Mars, Mars Rover, Voyage Spatial, Rover, Robot
Perseverance Mars Rover, WikiImages. 3 Janvier 2013. Source : Pixabay

Les scientifiques et les ingénieurs de la NASA sont en cours d’évaluation de la technologie pour naviguer et atterrir sur des corps planétaires en analysant les images pendant la descente par un système appelé navigation relative du terrain (TRN). Cette technologie de navigation optique est implantée dans le dernier rover Mars de la NASA, « Persévérance », qui testera le système TRN lorsqu’il atterrira sur la planète rouge en 2021, promettant un avenir aux futures missions avec équipage sur la Lune et au-delà.
Ces images serviraient principalement pour les systèmes d’atterrissage automatisés, qui nécessitent des données d’éclairage pour une heure spécifique de la journée lunaire.

« Ce que nous essayons de faire, c’est d’anticiper les besoins des futurs systèmes de navigation relative au terrain en combinant les types de données existants pour nous assurer que nous pouvons construire les cartes à la plus haute résolution pour les emplacements clés le long des trajectoires futures et des sites d’atterrissage », a déclaré Carolina Restrepo. « En d’autres termes, nous avons besoin de cartes haute résolution à la fois à des fins scientifiques et pour la navigation ».

Le futur moins loin qu’il n’y paraît, conviendrait uniquement d’observer où vont les deep tech. Ces technologies disruptives promettent de révolutionner la santé et la mobilité, mais aussi de donner une nouvelle aire à la conquête spatiale. Cette course folle à l’innovation menée par les États-Unis et la Chine, ne place la France qu’en 8ème position.

En 2030, le tourisme spatial prendra-t-il vie ?

L’accès du domaine spatial pour le grand public a toujours été perçu comme imaginaire ou digne d’un compte pour enfant, pourtant, depuis  la naissance de la conquête spatiale, 536 personnes ont été envoyées dans l’espace.

Plusieurs véhicules aérospatiaux sont en ligne de mire pour ce tourisme spatial. Encore ici, on retrouve une course entre USA, Chine et Europe pour capter ce marché, accueillant ainsi un maximum de place pour 10 opérateurs. Pour défier toute concurrence, les États-Unis ont pris de l’avance : « Dragon », la solution de SpaceX qui a annoncé une première vente à un milliardaire japonais pour effectuer le tour de la Lune en 2020. A suivre…

Un nouveau système de billets a ainsi été mis en place, qui affiche dès lors des premiers achats sur Blue Origin, Virgin Galactic et d’autres acteurs européens qui pourraient émerger.
Cependant, cette catégorie ne concerne pour l’instant que les plus riches d’entre nous. En effet, le ticket du voyage s’élève à 200,000$ pour les premières minutes de vol dans l’espace, ce qui fait cher la minute… Malgré tout, le système économique pourrait nous être favorable quant à la baisse des prix dans les années à venir. On suppose qu’à partir de 2025, les prix seraient déjà un peu plus abordables.

Pour complémenter ces projets, une nouvelle orbite va voir le jour : le lunaire et le sis lunaire (ce qui est autour de la Lune), entourée de satellites installés en orbite lunaire pour atterrir sur la face cachée de la Lune, un exemple de projet récent de la Chine, ou des solutions d’aller-retour entre la Lune et la Terre pour effectuer des transports de marchandises. Entre autres, le marché du tourisme spatial, du lunaire et du sis lunaire sont là pour couvrir les finances du Deep Space, soit la colonisation spatiale.

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Satellite en orbite lunaire, Piro4D. 16 Novembre 2016. Source : Pixabay

D’ici 2050, avec beaucoup de financements et de réduction des coûts, ont pourrais supposer que ces projets seront accessibles pour une grande partie de la population mondiale.
Une avancée pareille représente un intérêt scientifique énorme qui nous renverrai directement dans les films futuristes.

En Chine sont ouverts les premiers simulateurs de colonie sur Mars, apportant ainsi une acculturation au marché et stimuler notre imaginaire.
Quant aux Etats-Unis, les acteurs comme Elon Musk et Jeff Bezos qui ont grandi avec le célèbre Star Trek et ont vu la Nasa arrêter ces programmes spatiaux. Eux-mêmes ont ciblé leur ambition nostalgique et romantique de repartir sur cette conquête.
Des solutions visant à réduire le coût des premières missions habitées reprendraient le principe de la cryogénisation, qui ont elle-même été mainte et mainte fois source d’idées cinématographique.

Même si ces projets semblent proches, ils n’iront pas aussi vite que ce que l’ont peut imaginer. En effet, l’espace est un environnement aride et très contraint en fonction de nos techniques actuelles, ce qui multiplie par trois le planning donné.

Pourtant, comme on peut s’en douter, la Chine avance à très grands pas. Elle conçoit dès lors un lanceur capable de transporter des charges supérieures à 140 tonnes d’ici 2030, soit plus performants que la Nasa ou le programme spatial Européen. Il se pourrait donc que la Chine révolutionne le marché spatial avant tout le monde.

Cette militarisation de l’espace pourrait annoncer une guerre des étoiles à venir pour les participants de la course à l’innovation, qui réduirait l’espace à un champ de bataille et occasionnerait des dégâts colossaux et très onéreux sur la Terre comme au-delà.

La pollution de l’espace : un danger encore méconnu de tous.

      Depuis le début de l’exploration spatiale, tous les engins, les satellites, les débris de fusées et des capsules qui ne sont pas retournés sur Terre sont restés en orbite dans l’espace que ce soit autour de la Terre, de la Lune ou d’autres astres. Les débris spatiaux sont les restes des quelques 4900 lancements opérés depuis le début de l’exploration spatiale. Les déchets spatiaux les plus petits peuvent occasionner les plus gros dégâts. En effet, ces minuscules débris circulent dans l’espace à des vitesses phénoménales et entrent en collision avec d’autres et deviennent de plus en plus gros. Ces agglutinations de débris peuvent, en se déplaçant, percuter des technologies encore en état de fonctionnement. Les conséquences de ces collisions peuvent se révéler désastreuses pour ces appareils. En effet, les satellites percutés peuvent aussi se briser en milliers de débris, qui eux percuteront d’autres satellites qui se briseront à leur tour et ainsi de suite.

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Débris à orbite basse, WikiImages. 9 Janvier 2012. Source : Pixabay

      Les engins laissés à l’abandon et les débris en orbite basse peuvent être freinés et détruits par l’atmosphère ; ce sont les freinages atmosphériques. Ils consistent en la diminution de la vitesse des débris et engins à l’entrée de l’atmosphère, provoquée par la traînée aérodynamique. Les freinages atmosphériques conduisent à la destruction des objets freinés. Ces objets peuvent aussi entrer en combustion et tomber sur la Terre.

      Certaines campagnes de dépollution de l’espace ont commencé à voir le jour. Ces campagnes ont pour but de financer la recherche, la conception et les mises en fonctionnement d’appareils qui permettraient de ramener les satellites, les capsules et les fusées laissés à l’abandon dans l’espace, principalement dans les orbites basses où circulent ces engins en fin de vie ou laissé à l’abandon ainsi que les débris de ces derniers. Le Committee on Space Research a publié son Planetary protection policy des mesures de précautions nécessaires aux missions spatiales. Des spécialistes des débris spatiaux ont mis en place la règle dite « des 25 ans ». Cette règle a pour but d’entamer une désorbitation des satellites et autres débris spatiaux et de les faire redescendre sur Terre. Ce principe a été approuvé par tous les scientifiques, industriels, sponsors des organisations spatiales mais n’est pas appliqué car beaucoup trop coûteux pour ceux-ci.

      Les créations et innovations spatiales polluent de manière directe l’orbite de la Terre mais endommagent aussi l’environnement terrestre de façon indirecte.

L’exploration spatiale : facteur d’une grande pollution sur Terre.

      Le site de lancements de fusée français situé en Guyane, nommé Centre Spatial Guyanais (CSG), en pleine forêt Amazonienne ressemble plus à un parc naturel qu’à un site de lancements d’engins destinés à voyager dans l’espace.

      Depuis quelques années des questions portant sur l’écologie et les décollages d’appareils spatiaux plus perfectionnés se posent. La pollution de la Terre est en partie due aux activités spatiales humaines des lancements d’engins. En effet, en se détachant du sol, de nombreuses combustions de gaz font qu’un nuage blanc se dégage et se propage à près d’un kilomètre dans l’environnement. Les substances contenues dans ce brouillard peuvent être de différentes natures comme par exemple du kérosène, de l’oxygène liquide, de l’acide chlorhydrique à forte concentration ou même de l’alumine (Oxyde d’aluminium qui constitue un certain nombre de pierres précieuses comme le rubis et le saphir.). Ces gaz sont souvent nocifs pour les végétaux car les gaz chauds émis lors des lancements de fusées les brûlent, ainsi que pour les animaux qui essaient, pour la plus grande partie d’entre eux, de vivre tant bien que mal loin du pas de tir, et, d’autres qui tentent de vivre avec ce nuage de pollution.

Cap, Canaveral, Floride, Rampe De Lancement
Décollage de fusée, 12019. 12 Mars 2013. Source : Pixabay

      Les débris spatiaux peuvent aussi retomber sur Terre et endommager l’environnement quand, en décollant, ils n’arrivent pas à traverser l’atmosphère. Ces débris présentent un risque car ils contiennent des matériaux radioactifs ou toxiques. Certains de ces matériaux peuvent aussi ne pas être consumés lors de la traversée de l’atmosphère. Même si le risque est très faible, des objets spatiaux laissés à l’abandon peuvent renter dans l’atmosphère, être freinés par cette dernière, ne pas se consumer totalement et tomber sur la surface terrestre. Ce genre de retombées peut avoir des conséquences désastreuses puisque les objets peuvent atterrir sur les 3% de la Terre qui sont densément peuplés ou sur une partie du globe nécessaire au bon déroulement de la vie.

      Pour conclure, les progrès scientifiques et techniques du domaine spatial permettent d’aller toujours plus loin dans l’exploration et la colonisation spatiale. Les scientifiques sont à la recherche d’un moyen de vivre en dehors de la Terre en prévention d’une surpopulation. En faisant ce type de recherches, ils polluent l’espace et indirectement la Terre. A long terme, elle pourrait s’avérer inhabitable à cause d’une accumulation de pollution.

PAHON Martin
PRADIER Ariane


Références :

Eric Bottlaender. Pollutions spatiales : combien de satellites et de débris sont actuellement en orbite ? Clubic [en ligne], le 26 novembre 2020. [consulté le 24/02/2021]. Disponible sur : https://www.clubic.com/mag/sciences/conquete-spatiale/article-877125-1-satellites-debris-combien-objets-orbite.html 

Emilie Martin. Pollution terrestre : quelle est la part du secteur spatial ? Ciel et espace [en ligne], le 12 novembre 2020. [consulté le 24/02/2021]. Disponible sur : https://www.cieletespace.fr/actualites/pollution-terrestre-quelle-est-la-part-du-secteur-spatial 

Valentine Ambert. Des déchets au dessus de nos tête ? La problématique des débris spatiaux. Youmatter [en ligne], 13/10/2020. [consulté le 03/02/2021]. Disponible sur :
https://youmatter.world/fr/debris-spatiaux-dechets-espace-pollution-danger/

Emily Fischer. La technologie automatisée permet une exploration spatiale sans précédent, de la lune aux astéroïdes et au-delà. NASA [en ligne], 19/10/2020. [Consulté le 24/02/2021] Disponible sur :
https://www.nasa.gov/feature/goddard/2020/automated-technology-allows-unparalleled-space-exploration-from-moon-to-asteroids-and-beyond

Hugo Jalinière. La pollution spatiale plus inquiétante que jamais. Science et avenir [en ligne], le 11/05/2013 [consulté le 03/02/2021]. Disponible sur : https://www.sciencesetavenir.fr/espace/la-pollution-spatiale-plus-inquietante-que-jamais_33701 

Nelly Lesage. Pollution spatiale : cette visualisation montre bien l’ampleur du problème. Numerama [en ligne], 15/11/2020. [Consulté le 03/02/2021] Disponible sur :
https://www.numerama.com/sciences/665188-pollution-spatiale-cette-visualisation-montre-bien-lampleur-du-probleme.html

Hervé Morin. La pollution spatiale risque d’entraver l’activité orbitale. Le Monde [en ligne], 28/04/2013. [Consulté le 24/02/2021] Disponible sur :
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/04/25/la-pollution-spatiale-risque-d-entraver-l-activite-orbitale_3166536_1650684.html

Plusieurs auteurs spécialisés sur le sujet. Pollution spatiale-Définitions et explications. Techno-science [en ligne], le 5 novembre 2020 [consulté le 22/02/2021]. Disponible sur : https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Pollution-spatiale.html 

Iris Joussen. L’impact de l’activité spatiale en Guyane sur l’écosystème. Science et avenir [en ligne], le 02 mars 2017 [consulté le 03/02/2021]. Disponible sur : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/impact-des-lancements-de-fusees-sur-l-environnement_109420 

Sandrine Cochard. La colonisation de l’espace sera possible d’ici 2050. L’ADN Tendance [en ligne], 01/07/2019. [Consulté le 23/02/2021] Disponible sur :
https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/explorer-les-futurs/colonisation-espace-conquete-spatiale-2050/

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La Terre se restreint, conquérir Mars, une alternative ?

Mars, photo de la NASA

Mars, photo de la NASA

La planète va mal…

L’Homme, et ses avancées techniques, scientifiques et médicales, font que la Terre s’épuise, et ce de plusieurs façons:

Le nombre d’humains étant en constante augmentation, notre planète aurait donc tendance à nous paraître de plus en plus petite.

Les nouvelles technologies demandent des matériaux rares, que notre planète contient mais ne peut produire; nous somme en train de l’épuiser.

La majorité de nos matériaux synthétiques, carburants et moyens de production d’énergie proviennent du pétrole, or nous consommons cette ressource plus vite que le planète en produit, nous asséchons donc cette ressource.

Nous rendons notre planète malade en la polluant, et nous avec: la pollution de l’eau, de l’air et du sol nous affecte directement, ainsi que la faune et la flore: nos moyens de locomotion rejettent énormément de gaz à effet de serre, et détruisent la couche d’ozone, nos déchets polluent l’eau, ce qui détruit des espèces et des écosystèmes entiers, et nos rejets médicamenteux nuisent eux aussi à notre environnement (la pilule contraceptive provoque la stérilité d’espèces aquatiques). Les déchets nucléaires sont également un problème dans le sens où nous ne savons pas (encore) comment les traiter, et que nous les stockons comme nous le pouvons, parfois au détriment de l’environnement.

 

La majorité de nos erreurs passées sont quasi ineffaçables (essais nucléaires, réchauffement planétaire, sols pollués …) et notre planète devient de plus en plus pauvre en ressources, nous avons donc un choix à faire: rester et s’adapter/stagner ou partir et recommencer à zéro avec plus de prudence.

Nous verrons, pour commencer, ce qui nous est indispensable pour une telle conquête, nous aborderons également les différents projets mis en place actuellement pour préparer les prochains astronautes à un éventuel voyage, et nous finiront par la notion de terraformation de la planète rouge, qui marquerait le début du peuplement de Mars.

À la conquête d’un nouveau monde

Astronaute, photo de la NASA

Les planètes habitables

Il existe dans notre galaxie plusieurs planètes ayant les ressources nécessaires afin d’y rendre la vie possible, seulement ces planètes se trouvent hors de notre portée car elles sont située sur d’autre systèmes, à plusieurs années lumières de la Terre, nous ne pouvons donc y accéder.

Pour qu’une planète soit habitable par l’Homme, elle doit posséder plusieurs caractéristiques :

– Présence d’eau sous ses trois états (l’eau liquide est nécessaire pour la Vie, l’eau sous forme de vapeur est necessaire pour former une atmosphère)

– Une pression ni trop faible, ni trop forte (sous peine d’être « broyé » ou « dépressurisé »)

– Un sol (les planètes gazeuses ne conviennent donc pas)

– Une certaine distance de leur étoile (afin de reçevoir de l’énergie sous forme de lumière, mais pas trop: il ne faut ni brûler, ni geler, et permettre la photosynthèse ainsi qu’un effet de serre bénéfique et protecteur)

– Une atmosphère (arrêtant les radiations émises de l’étoile)

Si une planète ne contient pas ces caractéristiques, la vie ne peut s’y développer.

 

L’atmosphère de Mars est extrêment riche en eau (Document 1) et la planète a un sol solide et est dans un périmètre raisonnable du soleil: les contraintes restantes pour la viabilité sont la pression et l’atmosphère, toute deux liées.

L’avènement des équipements spatiaux

Voici une copie de Rover, sonde d’exploration et d’analyse.

L’Homme, comme toute forme de vie, ne peut pas vivre dans l’espace. Il lui est donc indispensable de se préparer, et de trouver, ou plutôt de concevoir, des équipements qui lui permettront de rester en vie une fois en dehors de l’atmosphère terrestre, et, peut-être, dans des atmosphères hostiles.
Seulement, pour concevoir de tels équipements, il faut savoir où nous allons « mettre les pieds »; c’est pour celà que nous envoyons, depuis bon nombre d’années, des sondes et drones, en « éclaireurs », dans l’espace et sur d’autres planètes, afin d’en savoir plus sur les potentiels dangers qui pourraient mettre en péril une éventuelle mission habitée.

C’est ainsi que nous voyons la naissance de nombreux robots dignes d’oeuvre de science fiction, qui sont capables de prélever et d’analyser l’atmosphère ou le sol d’une planète, qui sont à la recherche de vie extraterrestre, ou encore des « mini-droïdes » de l’ordre du nanomètre, lâchés en essaim de très grand nombre capables selon leur disposition entre eux, de former des engins ou des instruments (antenne) servant par exemple de relais entre les astronautes et la Terre (ce projet est en cours de réalisation, les prototypes font actuellement plusieurs dizaines de centimètres)(Document 2).

De plus, les données recueillies par ces éclaireurs permettront de mettre au point des combinaisons répondant exactement aux attentes voulues, rendant presque négligeables les risques d’une sortie hors de notre atmosphère.

 

Tout ces équipements serviraient à une première mission sur Mars, dans le but d’y faire des analyses complémentaires de celles des sondes. Seulement, conquérir Mars pour améliorer la vie sur Terre, ou encore pour s’y installer, nécessiterait des moyens énormément plus grands, car l’atmosphère étant insuffisante et non respirable, il faudrait se promener avec une combinaison, et avoir des logements et véhicules préssurisés et ayant des reserves d’oxygène…

Une autre solution, qui relève plus de la science fiction que du réalisable, serait la terraformation.

Prêt pour un tel voyage !

Départ d’une navette spatiale, par Wikipédia et Jurvetson

Les astronautes s’entrainent déjà pour ce voyage ! Des essais effectués en isolement pendant six mois par des volontaires on été effectués, ce dans le but d’analyser le comportement et les capacités d’adaptations des futurs voyageurs à un voyage sur Mars.

Des candidatures ont également été lancées pour l’obtention de places dans le même objectif: l’ensemble de ce projet serait suivi par une télé-réalité, ce qui permetterait d’aider au financement du projet final, à savoir le vrai départ pour Mars; le projet Mars One (Document 3 et Document 4).

Cet aspect médiatique et d’actualité risquerait pourtant de ressembler, à la longue, aux télé-réalités que nous connaissons aujourd’hui, ce qui nuirait à ce projet, qui à la base, était tout à fait vraisemblable.

 

Les industrie sont également en marche: comme dit plus haut, des combinaisons sont en cours de réalisation.

Plusieurs prototypes sont aujourd’hui en projet; des combinaisons disposant d’une aide mécanique pour les mouvements (à cause des résistances de la combinaison). La notion d’agilité est également mise en avant: les combinaison actuelles ne permettent pas certains mouvements, ou les rendent extrêmement difficiles.

Point de vue sécurité, il faut également que les combinaisons soient réparables facilement et n’importe où, sans quoi la durée de vie des astronautes serait considérablement réduite en cas de déchirure. C’est ainsi que nous commençons à voir apparaitre des matériaux et des alliages à mémoire de forme, qui confèrent agilité et résistance. Les casques contiendraient de véritables ordinateurs de bords permettant l’analyse comme la communication, avec un système d’affichage sur la visière, semblable au système d’affichage des pilote d’avions de chasse (Document 5).

 

Du cotés des moyens pouvants permettre aux Hommes de survivre à de telles aventures, on peut trouver les moyens de fabrications d’énergie électrique, essentiellement solaire, mais également sur les moyens de productions de vivres; les Chinois ont mis au point un moyen de pratiquer de l’agriculture hors de notre atmosphère (Document 6), ce qui signifie que les équipes envoyées seront en totale autonomie.

Terraformer Mars ?

Mars terraformée, vue et réalisée par l’internaute Gothicpagan

La terraformation

La terraformation est issue de la science fiction, mais est toute fois un sénario possible, qui consiste à donner à une planète les mêmes caractéristiques que la Terre, et donc la rendre viable aux espèces terrestres. Un film de science fiction, « Planète rouge « , sorti le 29 Novembre 2000, et réaliser par Antony Hoffman, fait mention d’une terraformation par des plantes génétiquement modifiées qui changeraient l’atmosphère de Mars pour la rendre respirable et vivable.

Le sénario le plus réaliste serait de libérer la glace de Mars, de la faire fondre par divers moyens: une fois sous forme de gaz, un effet de serre se mettrait en place, et ferait fondre la glace restante, amplifiant le phénomène jusqu’à la formation d’une atmosphère durable.

Une fois l’atmosphère établie, des plantes pourront être envoyées pour changer la composition de l’atmosphère, et alors seulement les Hommes pourront peupler Mars.

Comment terraformer Mars ?

Afin de faire fondre les glace de Mars, plusieurs moyen ont été imaginés, comme par exemple placer des miroirs géants qui devront refléter la lumière du soleil, ou encore des explosions nucléaires (Document 7).

Un autre projet de terraformation à également été imaginé: installer sur Mars des « usines » contenant des plantes qui seront placées sous rayon UV, et qui échangeraient ainsi le CO2 de l’atmosphère par du dioxygène.

L’eau ne manquant pas sur Mars (son atmosphère en est saturée), il ne manque que de l’oxygène pour amorcer la vie sur la planète rouge.

Pour ce qui est des ressources non-vitales, tel que les minerais, des appareils robotiques, ou sattellites, pourraient voir le jour; ils iraient collecter les minerais, l’eau de les gazs présent sur les comètes, et les ramèneraient à la base (Document 8).

 

La recette de la conquête de Mars

Pièces de monnaie, par « J »

Conquérir Mars aurait des avantages énormes pour l’humanité; en plus de relancer l’économie par la confection des équipements spatiaux et par le travail que fournirait ce projet, la découverte de nouvelles ressources, et sans oublier le travail que fournirait le peuplement de Mars serait en tout point positif pour toutes les nations participantes.

De plus, notre planète commençant à se faire petite par rapport à la démographie sans cesse croissante, le « gain de place » que fournirait la conquête de Mars ne serait pas de refus !

Un tel projet serait également bénéfique pour la coalition des pays participants à cet ouvrage; économiquement comme socialement, ces pays renforceraient leurs liens, et deviendraient de plus en plus solidaires.

Nous avons les moyens techniques, technologiques et matériels de ce projet, seul l’aspect financier est incertain , ces moyens sont d’ailleurs mis en avant dans le projet Mars Direct (Document 9 et Document 10)…

Aussi, pourrions-nous voir un jour une entraide des pays pour le bien de toute la planète ?

Hézard Nicolas,

BTS Gemeau

 Les documents:

Document 1: CNES, de l’Espace pour la Terre (en ligne), L’atmosphère de Mars saturée de vapeur d’eau ! ( http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/9579-st-l-atmosphere-de-mars-sursaturee-de-vapeur-d-eau.php , 30 septembre 2011)
 
Document 2: Courrier International n° 1150, L’avènement des mini-vaisseaux (p 50-51), Maggie McKee, 15 novembre 2012
 
Document 3: Le Monde.fr (en ligne), SIDÉRAL – Aller-simple pour Mars : la sélection des Terriens intéressés commence dans trois mois ( http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/12/05/sideral-aller-simple-pour-mars-la-selection-des-terriens-interesses-commence-dans-trois-mois/ , 5 décembre 2012 )
 
Document 4: Futura Sciences (en ligne)Mars One, le projet d’un aller simple pour la Planète rouge ( http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/mars-one-le-projet-dun-aller-simple-pour-la-planete-rouge_39172/ , Jean-Luc Goudet, 6 juin 2012)
 
Document 5: Courrier International n°1150 – Un Nouveau Monde, La nouvelle conquête spatiale (p 48), Erik Sofge, 15 novembre 2012
 
Document 6: Le Monde.fr (en ligne), Soupe Cosmique, les Chinois sont prêts à planter un potager sur Mars ( http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/12/04/soupe-cosmique-les-chinois-sont-prets-a-planter-un-potager-sur-mars/), 4 décembre 2012
 
Document 7: Science In School La vie sur Mars: terraformer la Planète Rouge
( http://www.scienceinschool.org/2008/issue8/terraforming/french )3 Aout 2010
 
Document 8: Courrier International n°1150, Besoin de minerais ? Creusez un astéroïde ! (p 52), Michael Belfiore, 15 novembre 2012
 
Document 9: Le Point.fr (en ligne )Le scénario fou de la colonisation de Mars (http://www.lepoint.fr/science/le-scenario-fou-de-la-colonisation-de-mars-02-08-2012-1493376_25.php ), Frédéric Lewino, 2 Aout 2012
 
Document 10: Le Point.fr (en ligne), La conquête de Mars (peut-être) pour après-demain, ( http://www.lepoint.fr/actu-science/la-conquete-de-mars-peut-etre-pour-apres-demain-03-06-2010-462594_59.php  ), Frédéric Lewino, 3 juin 2010