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L’alimentation durable : une consommation d’avenir

De nos jours en France, l’alimentation durable, visant à nourrir les êtres humains en quantité et qualité suffisante tout en préservant l’aspect environnemental, sanitaire et culturel, prend une place de plus en plus importante. Ajoutons que la pandémie du coronavirus a fortement accentué ce phénomène. De nombreux consommateurs se sont ainsi dirigés vers l’achat de produits provenant de circuits courts, ainsi qu’à une consommation de fruits et légumes de saison. Notre problématique est : en quoi l’alimentation durable est-elle de nos jours bénéfique pour l’environnement, l’économie et la santé des français ?  

Étant originaires du monde agricole, traiter ce sujet nous affecte particulièrement. En effet, nous disposons de nombreuses connaissances sur l’enjeu environnemental, sanitaire et économique du développement durable, et selon nous, il est essentiel de partager nos connaissances concernant cette thématique.

L’alimentation durable et l’environnement

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde de surconsommation, qui signifie alors une surproduction d’alimentation et, parallèlement, une augmentation des rejets de gaz à effet de serre. Il existe différents types de productions alimentaires, dont certaines ayant une empreinte carbone importante. Tout d’abord, la consommation de viande émet en moyenne 20,7% des rejets totaux liés à la production alimentaire ; la majeure partie de ces rejets proviennent des bovins (pour être plus représentatif, le bœuf et l’agneau représentent en moyenne une émission de 650 Kg de CO2 par an et par personne). Ensuite on retrouve les fruits et légumes, qui rejettent 14,2% de dioxyde de carbone. Enfin, la charcuterie représente 7,3% de ces émissions. Afin de préserver l’environnement, nous nous devons aussi de consommer des produits de saison, et même de produits locaux si possible : par exemple, éviter de se nourrir de tomates en hiver et de clémentines en été. Ce genre d’actions permettrait alors de limiter les rejets de CO2 émis lors de l’acheminement des fruits et légumes du producteur au consommateur. On retrouve également les organismes génétiquement modifiés (OGM) qui incitent certains agriculteurs à continuer de produire, tout en utilisant une grande quantité de désherbants, fongicides et autres, car les plantes se familiarisent avec ces traitements, les rendant alors inefficaces. Les plantes développent donc une résistance aux pesticides.

L’alimentation durable et l’économie

L’alimentation durable, représentée essentiellement par des modes de consommation tels que l’alimentation biologique, n’est pas forcément accessible à tous les consommateurs, car celle-ci est financièrement onéreuse. Ces coûts financiers correspondent alors à une augmentation de la main-d’œuvre, mais à des plus faibles rendements. Les classes sociales les plus défavorisées se dirigent donc vers une alimentation moins coûteuse, provenant le plus souvent d’importations. Depuis quelques années, nous pouvons constater une émergence d’un mode de consommation, qui s’est accentué avec la pandémie du covid-19 : le circuit court. Celui-ci permet de consommer une alimentation dont la provenance est connue, tout en conservant un prix abordable. Ce mode de consommation permet alors de disposer du choix et de la provenance des aliments.

Citons comme exemple un consommateur qui se rend chez le maraîcher local, et qui lui achète des produits de consommations locaux, et bien entendu de saison. Le circuit court est donc une alternative à l’alimentation durable.

L’alimentation durable et la santé

Ces dernières années, de nombreuses études nous permettent de constater que les jeunes générations, en France, consomment une alimentation de moins en moins saine, alors qu’il est recommandé de s’alimenter correctement, c’est-à-dire de manière équilibrée. Chez les enfants les plus précaires, une alimentation malsaine peut engendrer à long terme une hausse des risques de maladies chroniques.

Les OGM ont un fort impact sur la santé des consommateurs ; en effet, les pesticides contre lesquels ceux-ci résistent, se lient à l’ADN de l’organisme traité. L’organisme ayant subi une modification génétique, nous alimente (parfois par le biais d’autres organismes vivants) ; c’est de cette manière que l’on retrouve des traces d’insecticides dans notre organisme. Ajoutons que ceux-ci peuvent indirectement provoquer des cancers ou encore des blocages de division cellulaire (problèmes majoritairement rencontrés chez les femmes enceinte, avec un arrêt du développement de l’embryon).

L’alimentation durable et la pandémie ont renforcé la santé des français, car ils consommaient une plus grande quantité d’aliments composés de probiotiques, notamment des fruits (les probiotiques étant des organismes vivants du type levures, qui apportent un effet bénéfique à l’organisme qui les ingère). Les français cherchent également à diminuer leur consommation tout en la rendant plus saine afin de préserver leur santé, par exemple en consommant des produits biologiques, produits sans OGM, démarche bleu-blanc-coeur…

Pour conclure, on peut affirmer que les français sont de plus en plus dans l’optique de consommer durablement, car ce mode d’alimentation présente des effets bénéfiques pour la santé, l’environnement ainsi que l’économie. D’une part, cela permet de limiter les risques de maladies chroniques, notamment chez les jeunes générations. D’autre part, l’alimentation durable préserve l’environnement, avec une diminution de l’alimentation d’origine animale (qui rappelons-le, émet d’importantes quantités de gaz à effet de serre). Pour autant, celle-ci n’a pas forcément un coût plus élevé, comme nous pouvons le constater avec l’exemple du circuit court.

A nous d’imaginer un monde où l’alimentation durable serait accessible à tous et nous permettrait de préserver notre planète.

FOURNIER Timothé

CANET Martin

Sources :

  • BLOYET Dominique. Quel effet covid sur le contenu des assiettes ? Presse Océan [en ligne], 01/12/2021.

Disponible sur :

https://nouveau.europresse.com/Search/ResultMobile/25

  • CAILLAVET France et FADHUILE Adélaïde. Inégalités et politiques publiques pour une alimentation durable. INRAE [en ligne], 04/2020.

Disponible sur :

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02562270/document

  • CAILLAVET France et REGNIER Faustine. Saisonnalité et contre-saisonnalité pour une alimentation durable. INRA [en ligne], 11/2019

Disponible sur :

https://ageconsearch.umn.edu/record/296763/

  • GODINEAU Emilie. Indices de qualité des aliments : QU’EN PENSER ? Top santé [en ligne], 14/10/2021.

Disponible sur :

https://nouveau.europresse.com/Search/ResultMobile/0

  • MERRER Catherine. En octobre, départ de la maison de l’alimentation. Le télégramme [en ligne], 21/09/2021.

Disponible sur :

https://nouveau.europresse.com/Search/ResultMobile/0

  • MIGLIORE Agnese. Le consommateur face à une nouvelle donne : l’alimentation durable. reseau-concept.net [en ligne], 08/12/2009.

Disponible sur :

http://portail2.reseau-concept.net/Upload/ciheam/fichiers/MIGLIORE_these.pdf

  • RAGOBERT Ilona. Alimentation durable : 5 aliments bons pour vous et pour votre empreinte carbone. Freeze.by carbo [en ligne], 11/2021.

Disponible sur : 

Alimentation durable : 5 aliments bons pour vous et votre empreinte carbone

  • RAULET Manon. L’alimentation durable et ses alternatives : de la production à la consommation. SOL [en ligne], 06/2019.

Disponible sur : 

SOL » L’alimentation durable et ses alternatives : de la production à la consommation

  • Non renseigné. OGM et OGM cachés : des risques pour la santé, l’environnement et l’agriculture.  Générations futures [en ligne], 11/04/2017.

Disponible sur : 

OGM et OGM cachés : des risques pour la santé, l’environnement et l’agriculture – Générations Futures

commentaires

C’est un très bon articles qui nous présente les aspects de l’alimentation durable grâce au circuit court et surtout avec beaucoup de détails ce qui nous montre bien les aspects négatifs de la surconsommation de nourriture dans lequel nous vivons actuellement. Beau travail. VANDENBUSSCHE Antoine.

Article très intéressant, qui nous permet de comprendre le circuit durable de l’alimentation, ainsi que cette surconsommation, et l’intérêt de manger des fruits lorsque c’est la bonne saison pour ceux-ci. Bon travail.

Guillaume MONNERET

C’est un article très bien écrit qui nous fait prendre conscience de l’alimentation durable, les illustrations le rendent très attrayant, il est très bien présenté et nous donne envie d’être lu jusqu’au bout. Très bon travaille.

Maxime Balay

Article très intéressant qui nous montre comment consommer de façon durable. La consommation est l’un des piliers du développement durable il est donc très important d’y faire attention.

Ce blog est très bien écrit et se lit facilement merci pour ce travail.

CARMILLE Simon

C’est un article très bien construit dans la forme comme dans le fond avec des informations intéressantes et des consignes qu’on peut appliqué quotidiennement pour avoir un alimentation durable afin d’être en bonne état de santé

SOW Cheikhuona

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L’influence de l’art face aux sociétés européennes actuelles :

L’art peut nous amener de la joie et du plaisir mais il peut aussi nous montrer le côté le plus sombre.  Notre article se base sur des sources récentes et factuelles en passant de la relation que la nature entretient  avec l’art, aux NFT qui tout en faisant partie de l’art impactent directement l’économie et même l’environnement. 

“ L’art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s’agir aussi bien de peinture que de sculpture, vidéo, photo, dessin, littérature, musique, danse…”  L’art contribue à notre développement. Celui-ci peut être envisagé différemment en fonction des personnes : soit comme une aide, soit comme une contrainte comme la consommation énergétique du bitcoin qui dépasse celle de la Suède, cela peut être aussi bien les deux. Les sociétés européennes actuelles sont impactées dans biens des domaines par l’art en général dans tous ses aspects. Nous verrons dans un premier temps que l’art peut avoir des impacts dans nos sociétés européennes actuelles. Dans un second temps nous verrons comment l’art peut faire l’inverse.

L’art peut avoir des impacts dans nos sociétés européennes actuelles.

  • L’art influence le mode de vie des gens, leur façon de s’exprimer et de transmettre leurs émotions. Il permet, de par sa diversité, à chacun de s’exprimer avec ce qui est à sa portée au travers de la musique, de la conception d’objets physiques, du numérique et des réseaux sociaux. La nature, même la plus archaïque, est composée de biens qui permettent à l’Homme de divertir, de s’exprimer et de transmettre une culture de l’art souvent méconnue et surprenante. Nous pourrions dire aussi que l’art permet de lancer des sujets de conversation et de discussion. Pour que l’art soit intéressant, il faut juste que les personnes en parlent. C’est le cas de  ECHARD Mimosa et BONDI Bianca, qui se servent des organismes morts ou vivants pour produire de l’art notamment des peintures diverses ainsi que des représentations artistiques interactives avec des éléments tels que “le sel”. Ces artistes promeuvent ces pratiques de l’art qui restent naturelles et qui préservent l’environnement.
  • En outre, l’art nous permet de faire marcher l’économie. Grâce à ce moyen d’expression, des activités économiques se développent. Que ce soit par le biais d’œuvres vendues par les ventes aux enchères. Mais aussi parce que l’art peut nous amener à visiter un endroit particulier. Pour créer des œuvres d’art, nous devons demander l’aide d’autres personnes. Nous louons aussi des endroits pour pouvoir faire certains types d’art. Certaines œuvres ont été vendues pour des sommes astronomiques. En fonction de la somme dépensée, il faut rajouter les frais de ventes qui sont pour la société de ventes. Cela va permettre de faire marcher l’économie à travers le vendeur mais aussi via la société de ventes. L’art nous amène à visiter certains endroits, par exemple pour  les festivals de musique mais aussi parce que certaines œuvres ne sont pas ou ne peuvent pas être transportées. Pour tourner des films, on se doit de louer des quartiers entiers donc on fait marcher l’économie. A Lyon, certains quartiers ont été transformés par le street art ou avec l’accord de la mairie les artistes ont pu peindre sur les façades. Cela a permis au personnel de redécouvrir leur quartier et à d’autres de le découvrir.       
  • La nature nous offre, pour sa part, des sources d’inspiration nombreuses et permet de faire de l’art aisément. Toutefois, des normes sont appliquées afin de préserver cette nature généreuse. Dans les industries culturelles en France et en Europe, il existe des points de repère et de comparaison du Département des études, de la prospective et des statistiques, grâce aux enquêtes Eurobaromètres. Une étude faite par ce département s’interroge sur les raisons qui peuvent expliquer que certains pays européens acceptent mieux les mesures environnementales que d’autres pays. Cette étude rappelle l’importance de la situation économique pour expliquer cette acceptation des politiques publiques, elle montre qu’il existe d’autres facteurs explicatifs liés à la culture politique de chaque pays, et parmi lesquels le degré d’individualisation et de confiance dans les institutions. 

 L’art peut faire l’inverse.

  • Certaines manifestations artistiques peuvent amener de la peine. L’histoire de l’humanité nous l’a montré. Pendant la seconde guerre mondiale, le allemands nazis ont volé des œuvres d’art partout en Europe. Maintenant ces œuvres ont du mal à être rendues aux familles des propriétaires d’origine. Certaines œuvres font partie de notre quotidien et nous avons du mal à l’idée de plus les voir. Alors que pour certaines familles, ces œuvres font partie de leur héritage.   
  • En Europe, les professionnels de la culture s’investissent de plus en plus dans la lutte contre le changement climatique. Cependant la nouvelle tendance des NFT change la donne puisque les datacenters qui stockent ces NFT produisent énormément de CO2. D’après le site nft tokens.fr, « Un NFT est un certificat numérique, un jeton cryptographique qui lie le propriétaire et l’auteur à un actif unique, le rendant idéal pour le marché de l’art numérique ». Par rapport aux tokens fongibles, les NFT ne sont pas échangeables et sont donc protégés contre les copies et la destruction. Les NFT sont basés sur la technologie blockchain, l’application blockchain la plus connue est la monnaie numérique Bitcoin qui est un jeton fongible en tant que monnaie. La blockchain est une technologie de cryptage cryptographique qui enchaîne en continu des ensembles de données les uns avec les autres. Le centre pour la finance alternative de l’Université de Cambridge estime la consommation d’énergie de Bitcoin à environ 137 TwH par an (en mars 2021), ce qui correspond à toute la consommation d’énergie de la Suède. Malheureusement, cette nouvelle technologie prometteuse est tout sauf écologique ou même durable. Mais les premières solutions pour la technologie blockchain durable commencent à émerger.
  •  La culture n’a longtemps pas compté dans l’économie ou dans le PIB d’un pays. Pourtant elle y mérite sa place. De plus, la culture cinématographique lorsqu’elle est tournée profite aux commerçants qui voient leur économie croître mais c’est un inconvénient pour les habitants qui voient quant à eux leurs quartiers bondés, inaccessibles. On peut aussi citer un quartier à Lyon entièrement tagué, certains attachés au quartier sont contents de ces œuvres  qui permettent de redynamiser un quartier tandis que d’autres voient plus une dégradation de leur quartier et un manque de respect de l’architecture et du paysage français. L’accroissement des moyens du ministère de la Culture et des collectivités locales dans L’impact économique de la culture: réels défis et fausses pistes.

L’art influe directement sur la société actuelle de par ses impacts sociaux, économiques et environnementaux. En effet, À l’échelle européenne, un travail a précisément été mené pour mieux prendre en compte l’environnement à travers les programmes liés à la culture, comme Erasmus ou Europe créative. Avec pour maître mot la conditionnalité environnementale, qui consiste à faire du respect de l’environnement un critère de sélection pour valoriser un projet culturel. De plus, d’un point de vue social, l’art influence le mode de vie des gens, leur façon de s’exprimer et de transmettre leurs émotions. Il permet, de par sa diversité, à chacun de s’exprimer avec ce qui est à sa portée au travers de la musique, de la conception d’objets physiques, du numérique et des réseaux sociaux. Enfin, L’art nous amène à visiter certains endroits par exemple pour  les festivals de musique mais aussi parce que certaines œuvres ne sont pas ou ne peuvent pas être transportées. Pour tourner des films, on se doit de louer des quartiers entiers donc on fait marcher l’économie, il entre même aujourd’hui dans le PIB de la France. L’art prend de plus en plus de l’importance dans la vie sociale des sociétés actuelles peut-être que celui-ci sera un jour aussi important que l’économie d’un pays. Peut-être qu’un jour l’art de rue sera à pareil égard que les musées. 

Guillemot Thomas

Pierre Picard

  • BESSIERE Manon. Dépeindre son temps : la picturalité à l’ère de la mondialisation. Dumas, dépôt universitaire de mémoire après soutenance, (en ligne), 2015. (consulté le 17/01/2022). Disponible  sur : 

Dépeindre son temps : la picturalité à l’ère de la mondialisation – DUMAS – Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance (cnrs.fr)

  • BLIN Maurice. L’Europe et la culture. Sénat, un site au service des citoyens, (en ligne), 01/02/2001. (consulté le 17/01/2022). Disponible sur : 

https://www.senat.fr/rap/r00-213/r00-213_mono.html

  • DARTEVELLE RAYMOND, POIVERT MICHEL,  DE PABLO Elisabeth et SPUTO-MIALET Margot.  Archives audiovisuelles de la Recherche, Introduction au Colloque. Les élites économiques européennes et la création photographique.  Campus AAR, site HAL, projet financé par l’ANR, (en ligne), 13/11/2008. (consulté le 18/01/2021). Disponible sur :   

Introduction au colloque. – Campus AAR (campus-aar.fr)

  • ECHARD Mimosa et BONDI Bianca. Faire de l’art avec la nature. Arte, (en ligne), 03/09/2021. (consulté le 27/01/2022). 

Disponible sur : 

Faire de l’art avec la nature : Mimosa Echard & Bianca Bondi – Regarder l’émission complète | ARTE 

  • FENDLER Ute et VATTER Christoph. Dynamiques culturelles dans les cinémas africains du XXI siècle. Acteur, formats, réseaux. Université de Lorraine, (en ligne), 04/11/2020. (consulté le 17/01/2021). Disponible sur : 

Dynamiques culturelles dans les cinémas africains du XXIe siècle. Acteurs, formats, réseaux – Université de Lorraine (univ-lorraine.fr)

  • LAURENT Roxane. Part de la valeur ajoutée des industries culturelles dans le secteur marchand en 2011. Département des études, de la prospective et des statistiques. Ministère de la Culture et de la Communication, (en ligne), 2014. (consulté le 18/01/2022). Disponible sur : 

https://books.openedition.org/deps/454

  • LAURENT Roxane. Répartition de la valeur ajoutée dans les industries culturelles en 2011. Département des études, de la prospective et des statistiques. Ministère de la Culture et de la Communication, (en ligne), 2014. (consulté le 18/01/2022). Disponible sur : 

https://books.openedition.org/deps/454

  • LUSSO Bruno. Les musées, un outil efficace de régénération urbaine ? Les exemples de Mons (Belgique), Essen (Allemagne), et Manchester (Royaume-Uni). Cybergeo, revue européenne de géographie. Disponible sur Openedition Journals, (en ligne), 2009. (consulté le 19/01/2022). Disponible sur : 

Les musées, un outil efficace de régénération urbaine ? Les exemples de Mons (Belgique), Essen (Allemagne) et Manchester (Royaume-Uni) (openedition.org)

  •  NEGRIER Emmanuel et VIDAL Marion. L’impact économique de la culture : Réels défis et fausses pistes. Disponible sur HAL Open Science , (en ligne), 04/12/2009. (consulté le 17/01/2022). Disponible sur :  

L’impact économique de la culture: réels défis et fausses pistes (archives-ouvertes.fr)

  • STEINER Charlotte et  COURVOISIER François H. Les impacts des écrans tactiles dans les musées. La lettre de l’OCIM, (en ligne), juillet-août 2015. (consulté le 17/01/2022). Disponible sur : 

Les impacts des écrans tactiles sur les visiteurs dans les musées (openedition.org)

COMMENTAIRES :

Cet article est intéressant et les hyperliens nous renvoient à des définitions utiles. Ce sujet est différent des autres, il nous permet d’avoir une vision différente et je trouve cela particulièrement important d’avoir différents exemples. Les images sont simples, c’est un article intéressant. BEUCLER Lauryne

C’est un article très intéressant qui traite les différents aspect de l’art tout en restant simple et explicit. Il situe bien l’article avec notre temps en parlant du bitcoin et des NFT qui sont pour moi « l’art nouveau ». FOURNIER Timothé

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Surconsommation numérique en France : son impact écologique, économique et social ces dernières années

Dans notre société actuelle, le numérique est certainement un des phénomènes qui a subi la plus forte évolution en très peu d’années. A tel point que nous pouvons parler de surconsommation numérique, cela pose-t-il un problème au niveau économique, social et écologique ?

Pour nous aider dans notre démarche, nous avons regardé des vidéos traitant du sujet, ainsi que des études réalisées par des experts. Mais nous avons surtout consulté des articles universitaires et encyclopédiques sur Google scholar et des archives ouvertes en ligne.

L’évolution du numérique

Internet et le numérique ont subi une évolution fulgurante au cours de ces 3 dernières décennies. Tout d’abord, le nombre d’internaute dans le monde en 1995 était de 20 millions et internet était très limité, avec une petite quantité de personnes qui en avait les moyens et les connaissances. Seulement 27 ans plus tard, en janvier 2022, le nombre d’internautes dans le monde est estimé à 4.95 milliards, avec un accès beaucoup plus facile et plus libre. Un autre facteur qui marque cette évolution est le nombre de sites internet, en effet, en 1997 il y avait 1 million de sites en ligne, alors qu’en 2022 nous sommes à plus de 2 milliards et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Les impacts environnementaux

Mais cette évolution exponentielle du numérique n’a pas que des avantages et beaucoup y voient un inconvénient, notamment aux niveaux écologique et environnemental. Premièrement, le numérique a une forte empreinte carbone, nous pourrions penser qu’en étant dématérialisé le numérique pollue moins que des supports physiques comme le papier par exemple. Mais non ! En effet l’empreinte carbone est beaucoup plus importante, cela signifie qu’il pollue plus. Par exemple un livre de poche émet 2.7 kg de CO2 alors qu’un livre numérique « Kindle d’Amazon » émet 170 kg de CO2. Deuxièmement, la consommation électrique nécessaire à faire marcher internet et tous nos appareils électroniques est excessive, à l’échelle individuelle, une recherche google consomme autant qu’une ampoule allumée pendant une heure. Mais c’est à l’échelle mondiale que cela est vraiment inquiétant, si internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’internet avec 1500 TWH par an. Internet consomme environ 15% de l’électricité mondiale, soit l’équivalent de 100 réacteurs nucléaires.

Les impacts sociaux

Les nouvelles technologies n’ont pas seulement un impact sur l’environnement, ces technologies impactent beaucoup notre vie en société, que se soit par l’apprentissage, la découverte de nouvelles personnes ou encore l’isolement dans un monde virtuel. Suivant leurs utilisations les technologies peuvent avoir un impact social très positif ou au contraire très négatif. L’ONU par exemple a décidé d’utiliser ces technologies et toutes les possibilités qu’elles apportent à bon escient en s’en servant pour apprendre aux enfants de pays sous-développés les 17 objectifs de développement durable pour sauver le monde. Mais nous devons choisir comment utiliser ces technologies pour ne pas en devenir dépendants et s’isoler dans une bulle à cause d’elles. C’est malheureusement le cas de beaucoup de personnes, notamment de jeunes adolescents timides socialement et fragile mentalement, qui ont tendance a s’enfermer dans un monde virtuel, avec des amis virtuels, souvent sur les jeux vidéo. Mais ces personnes vont se rendre compte que sans ce monde virtuel, elles n’ont pas d’amis, ce qui va perpétuer la boucle de l’isolement social. Les troubles liés à une trop grande utilisation d’internet ou des jeux vidéo toucherait 5.3% des utilisateurs en Suisse dans la tranche d’âge 15 – 19 ans.

Les impacts économiques

Depuis l’explosion du numérique il y a 30 ans, son économie elle aussi a explosé. Nous le voyons avec l’évolution des services télécom, par exemple en France en 1998, les téléphones mobiles représentaient 4 000 millions d’euros, contre 17 000 millions d’euros seulement 10 ans plus tard. Cette évolution est aussi marquante avec l’internet qui est passé de 1 000 à 6 000 millions d’euros en seulement 8 ans. Cette économie est si importante qu’elle a un rôle majeur au sein d’un pays ou carrément à l’échelle mondiale. En France par exemple, l’économie digitale représente 5.5% du PIB. Cet essor a un impact positif sur l’économie et contribue depuis quelques années à la croissance économique, que les pays développés ont du mal à gérer depuis la récession. Et nous en sommes des acteurs majeurs ! Que se soit via l’achat d’appareils électroniques, le téléchargement d’applications ou encore les achats en lignes, ceux-ci représentent 115 millions de chiffres d’affaires en France en 2020 pour les entreprises qui proposent cette possibilité d’achat. L’achat en ligne marche tellement bien qu’il devient la plus grosse fortune mondiale, (estimée à 182 milliards de dollars) possédée par Jeff Bezos créateur du site en ligne dans lequel il est possible de tout acheter: Amazon.

Pour conclure, la surconsommation du numérique a des avantages mais aussi des inconvénients. Cela créé des emplois, une économie et des revenus non négligeables au sein d’un pays, mais cela en vaut-il la peine aux dépens de la sociabilité de chacun mais surtout au détriment de la planète, de ses ressources et de ses espèces ? Pour beaucoup de spécialistes comme Vincent Couric ou encore Solange Ghernaouti, un retour à la sobriété numérique est essentiel pour le bien de la planète, notamment de ses ressources. Et vous, que pensez-vous d’un retour à la sobriété numérique ?

Axel Girard

Guillaume Cangina

Références :

-Dedryver Liliane  et Couric Vincent. L’impact des technologies numériques, Nations Unies [en ligne]. Disponible sur https://www.un.org/fr/un75/impact-digital-technologies

-Ferreboeuf Hugues. Pour une sobriété numérique, CAIRN.INFO [en ligne],02/2019. Disponible sur : https://numerique-collegedesbernardins.fr/wp-content/uploads/2021/04/Pour-une-sobriete-numerique.pdf

-Guerrero Gublin Gabriela. Economie numérique : définition et impacts, BSI Economics [en ligne],09/11/2015. Disponible sur : http://www.bsi-economics.org/546-economie-numerique-definition-impacts

-Ghernaouti Solange. Le numérique doit réduire son empreinte environnementale, Spotlight [en ligne], 18/02/2021. Disponible sur : https://www.sagw.ch/fileadmin/redaktion_sagw/dokumente/Publikationen/Bulletin/Denkmal_Monument/Ghernaouti_2021.pdf

-Lemoine Philippe. Benoît Lavigne et Michal Zaja. L’économie numérique, Pôle emploi [en ligne],1er trimestre 2011. Disponible sur : https://www.pole-emploi.fr/actualites/le-dossier/pratique/creation-ou-reprise-dentreprise/creer-son-entreprise/leconomie-numerique.html

-Nau Jean-Philippe. Eric REMY, Renaud Garcia-Bardidia. La consommation illégale de musique numérique y résiste ou se l’approprie ? Digital, [en ligne], 12/2012 Disponible sur : https://d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net/40527627/Dcisions_Marketing20151130-16058-3agdrn-with-cover-page-v2.pdf?Expires=1645025975&Signature=ed5Gx43ZUI9IORho67PacZICuNW9aLSrKuVBefg1VIE-832tYPiOxVMW6s5qH4l4xWWLZM8xPRdVdQ9G-cey1xGR~~CxpiBT-yP27S9iB9X~jSh2YVOp4r51WibDnMIjrDt5zBRJfo5joU2McTZuZ5iItT~NOsV3DTmw-RQpZu~v-RKACUAY-DhMXCQgmXZvSLh1kOce2OLPU0CqXVacPWDPraxAVno~naj6~S9hoUuZtsykO7nMlSt5kTR16tvia~RH0ZsObjc0puHcYDs6aFsC2zKWqXljzrpDoI5-AE5G-OtHaJKoQmDhvwltt42bdcbf~3~kRXWNe8phnceyQg__&Key-Pair-Id=APKAJLOHF5GGSLRBV4ZA

-Radisson Laurent. La surconsommation numérique se révèle insoutenable pour l’environnement, Actu environnement [en ligne], 05/08/2018. Disponible sur : https://www.actu-environnement.com/ae/news/surconsommation-numerique-revele-insoutenable-environnement-32129.php4

-Vinogradoff Luc. Plus on utilise les réseaux sociaux, plus on se sent seul, Le Monde [en ligne],09/03/2017. Disponible sur : https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/03/09/plus-on-utilise-les-reseaux-sociaux-plus-on-se-sent-seul_5092241_4832693.html

-Rédaction du journal. Vie publique . Le numérique, trop grand consommateur d’énergie ? vie publique [en ligne], 30/08/2020. Disponible sur : https://www.vie-publique.fr/en-bref/276920-le-numerique-trop-grand-consommateur-denergie

-Nations Unies. L’impact des technologies numériques, Nations Unies [en ligne]. Disponible sur : https://www.un.org/fr/un75/impact-digital-technologies

  • Un article riche d’information et brillant de savoir. L’intelligence transpirante de ces deux auteurs me permettent d’assurer une chose simple : nous n’avons pas fini d’entendre parler d’eux. Ils ne s’arrêteront pas là et continuerons de faire trembler la terre de leurs accusations fondées et forte de sens. Merci de la part de ma culture générale qui s’en retrouve agrandi mais également merci de la part de la planète Terre et de tout ses habitants. Bravo. BURNICHON Oscar