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La ville en mutation

Street-art, vandalisme ou art à part entière?

Le graffiti est maintenant reconnu comme un art à part entière, mais, la pratique du street-art est encore trop illégale pour que les ambiguïtés au niveau de la législation s’effacent. Le trajet de la rue jusqu’à la  galerie d’art et à la première vente fut long et pénible puisque l’exercice de ce mouvement se fait à l’origine sur des bâtiments publics, mais le message et l’esprit de cette peinture illégale sont très forts, et, ils sont surtout compris par la majorité des jeunes générations. C’est pour certains la possibilité de canaliser la violence et la haine qui sont monnaies courantes dans beaucoup de quartiers, pour d’autres de s’exprimer en regard à des problèmes de sociétés tels que le chômage, la drogue, l’isolement, et, d’en faire une « pièce », une œuvre, qui est à regarder sous différents angles : des personnes cherches à marquer leur territoire, d’autres combattent la publicité, la société et les messages trop stéréotypés que celles-ci peuvent véhiculer. Alors d’où vient ce style d’expression marginale ? Quels actes sont reliés à ce mouvement ou ces mouvements ? Comment des actes si contestataires et répréhensibles ont pu trouver la voie du marché de l’art et de la reconnaissance ?