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En quoi, l’évolution de la robotisation a-t-elle des impacts socio-économiques sur les travailleurs de l’industrie mondiale.

Dans un monde en mutation rapide, l’essor de la robotisation pose une question cruciale : les robots vont-ils remplacer les humains au travail ou peuvent-ils coexister harmonieusement avec eux ? Cette interrogation suscite des débats passionnés, alimentés par une diversité d’opinions provenant de sources aussi variées que des revues économiques, scientifiques et sociales.

L’avènement des robots dans le milieu professionnel alimente les craintes quant à la perte d’emplois et à l’exploitation humaine. Mais peut-être est-il temps de prendre du recul et d’examiner attentivement les différentes perspectives offertes par les experts dans le domaine. Plongeons dans le débat avec un regard éclairé, à la lumière des arguments présentés dans plusieurs publications de renom.

Les robots : une menace pour l’emploi ?

L’automatisation croissante menace-t-elle réellement l’emploi ? Selon des projections de McKinsey, les métiers les plus menacés par la robotisation sont ceux qui nécessitent peu de compétences ou de la force physique : vente, travail agricole, mais aussi production manufacturière. La Corée du Sud est le pays ayant le plus de robots pour 10000 employés avec un total de 932 robots dans l’industrie manufacturière en 2020, quant à la France qui en a seulement 194 pour 10000 employés. Ces chiffres mettent en lumière les secteurs les plus touchés par cette transition technologique.

Les robots ne détruisent pas seulement des emplois ; ils en créent également de nouveaux, souvent dans des domaines hautement qualifiés. Prenons le cas de la médecine, la robotique est de plus en plus utilisée dans le domaine médical pour effectuer des interventions chirurgicales précises et minimiser les risques pour les patients. Des chirurgiens spécialisés dans l’utilisation de robots chirurgicaux sont nécessaires pour effectuer ces interventions de manière sûre et efficace.

La robotisation dans l’industrie automobile n’a pas entraîné une perte nette d’emplois, mais plutôt une redistribution vers des tâches plus complexes et à plus forte valeur ajoutée.

Après avoir examiné les implications directes sur l’emploi, intéressons nous maintenant à la dynamique entre humains et robots sur le lieu de travail.

La collaboration homme-robot : une alliance bénéfique ?

La symbiose entre humains et robots peut conduire à une augmentation significative de la productivité, prenons le cas d’un atelier de fromagerie où Arnaud Derrien responsable grands comptes chez le fournisseur français de solutions robotisées Staublï dit : « On en vient par exemple, pour l’étape de déclayage, à des robots qui viennent prendre les claies, évacuer les fromages puis reformer une pile de claies, mais pas n’importe comment : le robot emboîte les deux premiers pieds puis les deux autres pieds, la claie n’est toujours pas relâchée, il y a un petit mouvement de tassement-secouement qui est exactement celui que ferait un opérateur, et la claie est relâchée seulement à ce moment-là. ». Ces paroles viennent de la Revue Française Laitière. Ces efforts pour reproduire le geste manuel avec de plus en plus de fidélité permettent aujourd’hui de concevoir de concevoir des postes robotisés sans aucun système de vision, ce qui augmente encore la performance industrielle.

Malheureusement, l’intégration massive des robots risque de déshumaniser les environnements professionnels, diminuant ainsi la satisfaction au travail et le bien-être des employés. Au tournant du XXème siècle, Henry Ford ouvre le bal : l’arrivée de l’électricité à la fin du XIXe siècle, qui marque le début de la deuxième révolution industrielle, permet de mettre en place les principes de Taylor en supprimant les grosses machines centrales pour les remplacer par des plus petites, flexibles, et par une chaîne de travail. L’opérateur de production se spécialise et son travail devient donc répétitif, il ne se déplace plus mais répète les mêmes gestes. Les gains de productivité augmentent. Mais l’opérateur est d’abord perçu comme une ressource. Dans les pays les moins développés, cette contrainte est très présente. En 2020, une nouvelle ère s’est ouverte et Elon Musk n’y est pas étranger, grâce à lui, c’est le retour du patron technicien : un chef omniprésent qui s’assoit à côté des équipes pour résoudre les problèmes au plus vite. C’est le retour de la communication.

Dans le secteur laitier, les robots permettent une production plus efficace tout en réduisant la pénibilité des tâches pour les travailleurs comme on la vu précédemment.

Après avoir évalué les avantages et les inconvénients de la collaboration homme-robot, plongeons maintenant dans l’impact sociétal plus large de cette transformation. 

Les enjeux sociaux de la robotisation

La robotisation peut aggraver les inégalités économiques en favorisant les entreprises capables d’investir dans ces technologies, tandis que les travailleurs moins qualifiés ou les régions économiquement défavorisées peuvent être à la traine. Les entreprises qui adoptent la robotisation sont forcément plus compétitives sur le marché mondial, ce qui peut contribuer à concentrer davantage la richesse entre les mains de grandes entreprises et de leurs actionnaires, plutôt que de la redistribuer aux travailleurs ou dans les communautés locales.

Les robots peuvent également libérer les individus des tâches fastidieuses et répétitives, leur permettant de se concentrer sur des activités plus enrichissantes sur le plan personnel et professionnel. Comme par exemple dans les usines, agents d’entretien, les ouvriers qualifiés et non qualifiés des industries de process, les ouvriers de manutentions ou encore les aides à domiciles.

Les robots chirurgicaux permettent des interventions plus précises et moins invasives, améliorant ainsi les résultats pour les patients tout en offrant aux chirurgiens de nouvelles opportunités de développement professionnel.

Face à la montée en puissance des robots dans le monde du travail, la question n’est pas de savoir si les robots vont remplacer les humains, mais comment les deux peuvent coexister de manière harmonieuse et bénéfique. En adoptant une approche nuancée, en tenant compte à la fois des défis et des opportunités, nous pourrons façonner un avenir où hommes et robots travaillent ensemble pour créer une société plus prospère et équilibrée.

David VERNIER

Enzo MASSON

Bibliographie :

-Mathieu Jublin. (2022). Les robots vont-ils tuer nos emplois ? Alternatives économiques Hors série n°125

Monnier, Emmanuel. (2018). Salariés ou robots : qui sera l’esclave de qui ? Sciences et vie n°1206 

Coralie Hancok. (2019). La robotisation du travail s’intensifie dans le monde. Sciences et vie n°1218

Florine Galéron. (2018). Quels métiers sont menacés par l’intelligence artificielle ? Sciences humaines n°305

Benoit Georges. (2023). “Les humains sont très bons pour des tâches que les robots ne feront peut-être jamais” Les Echos n°24070 

Michaël Valentin. (2022). L’usine de demain. Cahiers français n°425Hanne-Lys Meyer. (2018). Les robots gagnent encore du terrain. RLF Revue laitière française n°780

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L’évolution des conditions de travail dans la médecine française depuis la crise sanitaire.

En France, suite à la crise sanitaire du COVID 19, de nombreux problèmes ont émergés dans le domaine de la médecine. Cette crise a semé la panique dans les métiers du soin, et a provoquée des situations pour le moins délicates pour les personnels soignants en service.
Par le biais de ce billet de blog, nous allons vous révéler le véritable impact qu’a eu la pandémie du COVID, sur le corps médical. Ces impacts, positifs comme négatifs, ont fait basculer la vie de plusieurs milliers de personnel soignant. Leurs trains de vie, leurs habitudes, et leurs conditions de travail ont véritablement changées depuis la crise sanitaire.

Les changements négatifs dans la médecine française depuis la crise sanitaire.

https://books.openedition.org/ugaeditions/18562?lang=fr

Auteur (Anton Perdoncin) 

Actuellement en France, les changements négatifs dans la médecine depuis la crise sanitaire sont clairement perceptibles. Par exemple, le surmenage des soignants est devenu une réalité alarmante. De nombreux infirmiers et infirmières doivent faire face à des plannings imprévisibles et à une charge de travail excessive, ce qui entraîne une dégradation de leurs conditions de travail

De plus, la fuite des talents est un problème majeur. Malgré les efforts de revalorisation salariale, de nombreux professionnels de la santé quittent l’hôpital public en raison des conditions de travail difficiles. Cela a des répercussions directes sur la qualité des soins et sur la capacité des hôpitaux à assurer un service de qualité à la population.

Vidéo du témoignage de l’infirmier

Comme expliqué dans cette vidéo : 

Selon le Ségur de la santé, près de 20 % des lits sont fermés faute de personnel, ce qui met en évidence l’incapacité de l’hôpital public à faire face à la demande croissante de soins, même en période de crise.

Le sous-investissement chronique dans le système de santé est également souligné. L’Objectif national des dépenses d’assurance-maladie est jugé insuffisant, ce qui affecte directement les moyens financiers disponibles pour les hôpitaux et leur capacité à fournir des soins adéquats. Selon « le monde » près de 19 millions d’euros n’ont pas suffi pour gérer ces conditions.

En outre, le système de financement basé sur la tarification à l’activité exerce une pression constante sur les hôpitaux pour maximiser leur rentabilité. Cela peut entraîner des décisions axées sur la rentabilité plutôt que sur les besoins réels des patients, compromettant ainsi la qualité des soins fournis.

Dans l’ensemble, ces changements négatifs ont un impact significatif sur la qualité des soins médicaux et sur la capacité des hôpitaux à répondre aux besoins de la population, ainsi que sur la santé mentale du personnel soignant. Ce qui soulève des préoccupations importantes quant à l’avenir du système de santé.

Les changements à envisager dans la médecine française.

Pour améliorer les conditions de travail dans le domaine de la médecine, plusieurs mesures sont envisageables. Tout d’abord, il est crucial d’instaurer des ratios patients/soignants définissant un nombre maximum de patients par professionnel de la santé, ce qui permettrait de réduire la charge de travail excessive et d’améliorer la qualité des soins dispensés. 

En parallèle, un recrutement accru de personnel médical, notamment jusqu’à 100 000 infirmiers supplémentaires, serait nécessaire pour répondre à ces besoins et alléger la pression sur les professionnels en place. 

De plus, une révision de la gouvernance hospitalière est recommandée pour favoriser une prise de décisions plus efficiente et stratégique, pouvant contribuer à réduire le stress et la surcharge de travail des professionnels de la santé. 

En outre, l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail sont des leviers essentiels pour rendre le secteur de la santé plus attractif et retenir les talents qualifiés. 

Enfin, il est primordial d’adapter les plannings de travail afin de réduire l’instabilité des horaires, permettant ainsi aux professionnels de mieux concilier leur vie professionnelle et personnelle, et contribuant à leur bien-être au travail.

La comparaison des conditions de travail de la médecine française avec celles Allemande et Suisse.

Effectivement, plusieurs témoignages et enquêtes sur les conditions salariales et de travail dans la médecine ont été menées en France. De nombreuses interviews de personnels soignants nous font savoir que les personnes concernées réfléchissent à partir afin exercer leur métier dans les pays voisins, comme la Suisse ou l’Allemagne.

https://books.openedition.org/ugaeditions/18562?lang=fr

Auteur (Anton Perdoncin) 

Plusieurs études ont été faites en France et dans nos pays voisins. Elles nous ont démontrées que des multiples mesures ont été prises afin d’offrir aux personnels soignants de bonnes conditions de travail. Comme des renforts déployés dans les hôpitaux, le renouvellement de machines et de matériel médical, et des aménagements d’emploi du temps afin de ne pas surcharger les soignants.

Le personnel médical français est forcément attiré par des salaires aussi élevés proposés chez nos voisins.

Ces deux paramètres attirent énormément les travailleurs français. Ils n’ont que des avantages à aller travailler dans ces pays qui leur offre presque des conditions parfaites.

Ce phénomène de migration des soignants dans les autres pays va être de plus en plus récurrent si les conditions de travail dans la médecine française ne s’améliorent pas dans les années à venir.

Nous nous devons de faire le maximum afin d’améliorer les conditions de travail de ces personnes sans qui la crise sanitaire aurait été beaucoup plus destructrice.

VERNAY Yanis

GEOFFROY Simon

bibliographie :

Céline Zünd , Une alarme pénurie de soignants ,  Vendredi 30 décembre 2022, (P.9)

Dominique Méda , Des ressources pour l’hôpital publique , Lundi 21 novembre 2022, (P.33)

Gilmar Sequeira Martins , Médecine du travail : La Responsabilisation des salariés sur leur santé fait son chemin , Lundi 5 décembre 2022, (P.4)

« Le Monde » , Il faut empêcher que l’hôpital public ne redevienne l’hospice du XIX e siècle, Jeudi 22 décembre 2022, (p.25)

Vidéo :

CNEWS (Témoignage Thomas )  , Covid-19 : Témoignage d’un infirmier qui abandonne , (1.10min)

Vidéo du témoignage de l’infirmier

Graphiques :

Auteur : Anton Perdoncin 

Graphique 1: Conditions de travail des soignant·es par rapport aux personnes en emploi. https://books.openedition.org/ugaeditions/18562?lang=fr

Graphique 2: Conditions de travail des soignant·es par catégorie.

https://books.openedition.org/ugaeditions/18562?lang=fr

Graphique 3: Conditions de travail des soignant·es par secteur d’emploi

https://books.openedition.org/ugaeditions/18562?lang=fr

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Consommer autrement

La consommation énergétique en Europe : problèmes et enjeux liés à la consommation énergétique.

Entre l’énergie nucléaire, l’énergie fossile, l’énergie solaire, l’énergie hydraulique et l’énergie éolienne, le choix pour respecter l’environnement et produire assez, est au centre des débats actuels.

L’exploitation de notre environnement pour produire de l’électricité a depuis toujours été une course à la production de masse sans se soucier des conséquences environnementales.

Entre l’exploitation du charbon ou du pétrole sous la Terre, la déforestation pour installer des panneaux solaires ou la privatisation de collines des cours d’eau pour l’énergie éolienne et hydraulique ou encore la construction d’usines nucléaires pour produire en masse de l’énergie tout ça a été fait dans le seul but de produire pour nos besoins et améliorer notre confort en détruisant. Aujourd’hui la question est une tout autre : « Comment produire toujours plus en respectant l’environnement ? »

L’ÉNERGIE FOSSILES : nous sommes bientôt à la fin des réserves. Notre source principale d’énergie provient du charbon ou du pétrole. Aujourd’hui ces ressources sont en train de disparaître, notre exploitation est tellement massive que la Terre n’a pas le temps pour renouveler ses ressources que nous les avons déjà consommées. En plus de subir le phénomène de raréfaction, cette exploitation favorise grandement le réchauffement climatique ainsi que le dérèglement climatique. Cette augmentation est due au rejet de CO2 dans l’atmosphère. La production d’énergie est la source principale du rejet du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, de plus les dégâts environnementaux sont monstrueux comme nous le montre cette vidéo : https://youtu.be/V0rdohof74A

Cette vidéo nous permet de remettre en question notre propre conscience et nous montre jusqu’où nous sommes prêts à aller pour satisfaire nos besoins et ce que nous sommes prêts à sacrifier pour notre confort. 

Restons en Allemagne, la production de charbon ne diminue pas au contraire elle ne fait qu’augmenter à cause de l’actuelle guerre en Ukraine, le prix du gaz augmente et certains pays comme l’Allemagne ne peuvent tout simplement pas dépenser autant d’argent, pour contrer cette augmentation du prix du gaz, l’exploitation des mines de charbon a explosé cette tendance a un nom le « fuel switch ».

Cet article nous prouve que le prix du charbon ne fait que s’envoler et atteint des sommes monstrueuses à cause de l’augmentation du prix du gaz, car la Russie étant l’un des plus gros producteurs de gaz au monde, la guerre entre la Russie et l’Ukraine bloque tous les échanges commerciaux internationaux. 

Si l’on reste dans le contexte de la guerre en Ukraine, nous avons remarqué une baisse de la consommation énergétique dans les ménages européens, surveiller de très près sa consommation énergétique est devenue pour tout le monde un gros problème qu’il s’agisse du gaz ou de l’électricité. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/electricite-et-gaz-les-dessous-de-la-spectaculaire-chute-des-prix-de-l-energie-en-europe-946405.html

L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE : elle a été créée comme l’énergie qui permettrait à tout le monde d’avoir de l’électricité même dans les pays les plus pauvres, malheureusement nous avons joué avec le nucléaire alors qu’il était encore peu connu et que nous n’avions pas la capacité de prévoir les éventuels accidents qu’il aurait pu y avoir. Tchernobyl reste pour toujours la preuve de la soif de pouvoir de l’Homme sans faire attention aux conséquences sur l’environnement ou l’Homme lui-même. L’accident a eu lieu dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, plus de 200 000 personnes ont été définitivement évacuées.

Pour appuyer mon argument la station nucléaire de Zwentendorf qui n’a jamais servi aujourd’hui elle sert de station test en cas d’accident nucléaire.

BADER Tom.