L’art peut nous amener de la joie et du plaisir mais il peut aussi nous montrer le côté le plus sombre. Notre article se base sur des sources récentes et factuelles en passant de la relation que la nature entretient avec l’art, aux NFT qui tout en faisant partie de l’art impactent directement l’économie et même l’environnement.
“ L’art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s’agir aussi bien de peinture que de sculpture, vidéo, photo, dessin, littérature, musique, danse…” L’art contribue à notre développement. Celui-ci peut être envisagé différemment en fonction des personnes : soit comme une aide, soit comme une contrainte comme la consommation énergétique du bitcoin qui dépasse celle de la Suède, cela peut être aussi bien les deux. Les sociétés européennes actuelles sont impactées dans biens des domaines par l’art en général dans tous ses aspects. Nous verrons dans un premier temps que l’art peut avoir des impacts dans nos sociétés européennes actuelles. Dans un second temps nous verrons comment l’art peut faire l’inverse.
L’art peut avoir des impacts dans nos sociétés européennes actuelles.
- L’art influence le mode de vie des gens, leur façon de s’exprimer et de transmettre leurs émotions. Il permet, de par sa diversité, à chacun de s’exprimer avec ce qui est à sa portée au travers de la musique, de la conception d’objets physiques, du numérique et des réseaux sociaux. La nature, même la plus archaïque, est composée de biens qui permettent à l’Homme de divertir, de s’exprimer et de transmettre une culture de l’art souvent méconnue et surprenante. Nous pourrions dire aussi que l’art permet de lancer des sujets de conversation et de discussion. Pour que l’art soit intéressant, il faut juste que les personnes en parlent. C’est le cas de ECHARD Mimosa et BONDI Bianca, qui se servent des organismes morts ou vivants pour produire de l’art notamment des peintures diverses ainsi que des représentations artistiques interactives avec des éléments tels que “le sel”. Ces artistes promeuvent ces pratiques de l’art qui restent naturelles et qui préservent l’environnement.
- En outre, l’art nous permet de faire marcher l’économie. Grâce à ce moyen d’expression, des activités économiques se développent. Que ce soit par le biais d’œuvres vendues par les ventes aux enchères. Mais aussi parce que l’art peut nous amener à visiter un endroit particulier. Pour créer des œuvres d’art, nous devons demander l’aide d’autres personnes. Nous louons aussi des endroits pour pouvoir faire certains types d’art. Certaines œuvres ont été vendues pour des sommes astronomiques. En fonction de la somme dépensée, il faut rajouter les frais de ventes qui sont pour la société de ventes. Cela va permettre de faire marcher l’économie à travers le vendeur mais aussi via la société de ventes. L’art nous amène à visiter certains endroits, par exemple pour les festivals de musique mais aussi parce que certaines œuvres ne sont pas ou ne peuvent pas être transportées. Pour tourner des films, on se doit de louer des quartiers entiers donc on fait marcher l’économie. A Lyon, certains quartiers ont été transformés par le street art ou avec l’accord de la mairie les artistes ont pu peindre sur les façades. Cela a permis au personnel de redécouvrir leur quartier et à d’autres de le découvrir.
- La nature nous offre, pour sa part, des sources d’inspiration nombreuses et permet de faire de l’art aisément. Toutefois, des normes sont appliquées afin de préserver cette nature généreuse. Dans les industries culturelles en France et en Europe, il existe des points de repère et de comparaison du Département des études, de la prospective et des statistiques, grâce aux enquêtes Eurobaromètres. Une étude faite par ce département s’interroge sur les raisons qui peuvent expliquer que certains pays européens acceptent mieux les mesures environnementales que d’autres pays. Cette étude rappelle l’importance de la situation économique pour expliquer cette acceptation des politiques publiques, elle montre qu’il existe d’autres facteurs explicatifs liés à la culture politique de chaque pays, et parmi lesquels le degré d’individualisation et de confiance dans les institutions.
L’art peut faire l’inverse.
- Certaines manifestations artistiques peuvent amener de la peine. L’histoire de l’humanité nous l’a montré. Pendant la seconde guerre mondiale, le allemands nazis ont volé des œuvres d’art partout en Europe. Maintenant ces œuvres ont du mal à être rendues aux familles des propriétaires d’origine. Certaines œuvres font partie de notre quotidien et nous avons du mal à l’idée de plus les voir. Alors que pour certaines familles, ces œuvres font partie de leur héritage.
- En Europe, les professionnels de la culture s’investissent de plus en plus dans la lutte contre le changement climatique. Cependant la nouvelle tendance des NFT change la donne puisque les datacenters qui stockent ces NFT produisent énormément de CO2. D’après le site nft tokens.fr, « Un NFT est un certificat numérique, un jeton cryptographique qui lie le propriétaire et l’auteur à un actif unique, le rendant idéal pour le marché de l’art numérique ». Par rapport aux tokens fongibles, les NFT ne sont pas échangeables et sont donc protégés contre les copies et la destruction. Les NFT sont basés sur la technologie blockchain, l’application blockchain la plus connue est la monnaie numérique Bitcoin qui est un jeton fongible en tant que monnaie. La blockchain est une technologie de cryptage cryptographique qui enchaîne en continu des ensembles de données les uns avec les autres. Le centre pour la finance alternative de l’Université de Cambridge estime la consommation d’énergie de Bitcoin à environ 137 TwH par an (en mars 2021), ce qui correspond à toute la consommation d’énergie de la Suède. Malheureusement, cette nouvelle technologie prometteuse est tout sauf écologique ou même durable. Mais les premières solutions pour la technologie blockchain durable commencent à émerger.
- La culture n’a longtemps pas compté dans l’économie ou dans le PIB d’un pays. Pourtant elle y mérite sa place. De plus, la culture cinématographique lorsqu’elle est tournée profite aux commerçants qui voient leur économie croître mais c’est un inconvénient pour les habitants qui voient quant à eux leurs quartiers bondés, inaccessibles. On peut aussi citer un quartier à Lyon entièrement tagué, certains attachés au quartier sont contents de ces œuvres qui permettent de redynamiser un quartier tandis que d’autres voient plus une dégradation de leur quartier et un manque de respect de l’architecture et du paysage français. L’accroissement des moyens du ministère de la Culture et des collectivités locales dans L’impact économique de la culture: réels défis et fausses pistes.
L’art influe directement sur la société actuelle de par ses impacts sociaux, économiques et environnementaux. En effet, À l’échelle européenne, un travail a précisément été mené pour mieux prendre en compte l’environnement à travers les programmes liés à la culture, comme Erasmus ou Europe créative. Avec pour maître mot la conditionnalité environnementale, qui consiste à faire du respect de l’environnement un critère de sélection pour valoriser un projet culturel. De plus, d’un point de vue social, l’art influence le mode de vie des gens, leur façon de s’exprimer et de transmettre leurs émotions. Il permet, de par sa diversité, à chacun de s’exprimer avec ce qui est à sa portée au travers de la musique, de la conception d’objets physiques, du numérique et des réseaux sociaux. Enfin, L’art nous amène à visiter certains endroits par exemple pour les festivals de musique mais aussi parce que certaines œuvres ne sont pas ou ne peuvent pas être transportées. Pour tourner des films, on se doit de louer des quartiers entiers donc on fait marcher l’économie, il entre même aujourd’hui dans le PIB de la France. L’art prend de plus en plus de l’importance dans la vie sociale des sociétés actuelles peut-être que celui-ci sera un jour aussi important que l’économie d’un pays. Peut-être qu’un jour l’art de rue sera à pareil égard que les musées.
Guillemot Thomas
Pierre Picard
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- DARTEVELLE RAYMOND, POIVERT MICHEL, DE PABLO Elisabeth et SPUTO-MIALET Margot. Archives audiovisuelles de la Recherche, Introduction au Colloque. Les élites économiques européennes et la création photographique. Campus AAR, site HAL, projet financé par l’ANR, (en ligne), 13/11/2008. (consulté le 18/01/2021). Disponible sur :
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COMMENTAIRES :
Cet article est intéressant et les hyperliens nous renvoient à des définitions utiles. Ce sujet est différent des autres, il nous permet d’avoir une vision différente et je trouve cela particulièrement important d’avoir différents exemples. Les images sont simples, c’est un article intéressant. BEUCLER Lauryne
C’est un article très intéressant qui traite les différents aspect de l’art tout en restant simple et explicit. Il situe bien l’article avec notre temps en parlant du bitcoin et des NFT qui sont pour moi « l’art nouveau ». FOURNIER Timothé