Entre l’énergie nucléaire, l’énergie fossile, l’énergie solaire, l’énergie hydraulique et l’énergie éolienne, le choix pour respecter l’environnement et produire assez, est au centre des débats actuels.
L’exploitation de notre environnement pour produire de l’électricité a depuis toujours été une course à la production de masse sans se soucier des conséquences environnementales.
Entre l’exploitation du charbon ou du pétrole sous la Terre, la déforestation pour installer des panneaux solaires ou la privatisation de collines des cours d’eau pour l’énergie éolienne et hydraulique ou encore la construction d’usines nucléaires pour produire en masse de l’énergie tout ça a été fait dans le seul but de produire pour nos besoins et améliorer notre confort en détruisant. Aujourd’hui la question est une tout autre : « Comment produire toujours plus en respectant l’environnement ? »
L’ÉNERGIE FOSSILES : nous sommes bientôt à la fin des réserves. Notre source principale d’énergie provient du charbon ou du pétrole. Aujourd’hui ces ressources sont en train de disparaître, notre exploitation est tellement massive que la Terre n’a pas le temps pour renouveler ses ressources que nous les avons déjà consommées. En plus de subir le phénomène de raréfaction, cette exploitation favorise grandement le réchauffement climatique ainsi que le dérèglement climatique. Cette augmentation est due au rejet de CO2 dans l’atmosphère. La production d’énergie est la source principale du rejet du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, de plus les dégâts environnementaux sont monstrueux comme nous le montre cette vidéo : https://youtu.be/V0rdohof74A
Cette vidéo nous permet de remettre en question notre propre conscience et nous montre jusqu’où nous sommes prêts à aller pour satisfaire nos besoins et ce que nous sommes prêts à sacrifier pour notre confort.
Restons en Allemagne, la production de charbon ne diminue pas au contraire elle ne fait qu’augmenter à cause de l’actuelle guerre en Ukraine, le prix du gaz augmente et certains pays comme l’Allemagne ne peuvent tout simplement pas dépenser autant d’argent, pour contrer cette augmentation du prix du gaz, l’exploitation des mines de charbon a explosé cette tendance a un nom le « fuel switch ».
Cet article nous prouve que le prix du charbon ne fait que s’envoler et atteint des sommes monstrueuses à cause de l’augmentation du prix du gaz, car la Russie étant l’un des plus gros producteurs de gaz au monde, la guerre entre la Russie et l’Ukraine bloque tous les échanges commerciaux internationaux.
L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE : elle a été créée comme l’énergie qui permettrait à tout le monde d’avoir de l’électricité même dans les pays les plus pauvres, malheureusement nous avons joué avec le nucléaire alors qu’il était encore peu connu et que nous n’avions pas la capacité de prévoir les éventuels accidents qu’il aurait pu y avoir. Tchernobyl reste pour toujours la preuve de la soif de pouvoir de l’Homme sans faire attention aux conséquences sur l’environnement ou l’Homme lui-même. L’accident a eu lieu dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, plus de 200 000 personnes ont été définitivement évacuées.
Pour appuyer mon argument la station nucléaire de Zwentendorf qui n’a jamais servi aujourd’hui elle sert de station test en cas d’accident nucléaire.
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes s’interrogent sur notre mode de consommation, ce qu’elle entraîne, et quelles en sont les conséquences. Ici, nous allons évoquer la cause animale en analysant les conditions de vie des animaux au sein d’un élevage intensif, l’essence de son existence puis en étudiant la partie législative.
En 2020, au sein de l’Union Européenne, la consommation de viande s’élevait à environ 38 millions de tonnes. Pour répondre à cette demande qui ne cesse d’augmenter, la production animale utilise l’élevage intensif : plus rapide et plus efficace. Cependant, ce mode de production amène de plus en plus d’européens à débattre sur la question de maltraitance animale dans ce type d’élevage. Cet article vise donc à montrer le poids de la consommation de produits alimentaires industriels face aux conditions de vie que sont exposés les êtres vivants afin de répondre aux besoins de la population tout en étudiant la reconnaissance, la considération juridique de l’animal.
Maltraitance animale
Avant d’analyser les conditions de vie des animaux en élevage intensif, il est important de rappeler que les animaux ont une conscience et qu’ils peuvent ressentir la douleur. Ceci est prouvé scientifiquement avec l’aide d’études d’études neurobiologiques, physiologiques et comportementales. Cela a même été reconnu dans la Charte nationale concernant l’expérimentation animale dans laquelle il est inscrit que « les animaux sont des êtres sensibles, susceptibles de souffrir, dotés de capacités cognitives et émotionnelles, et ayant des besoins physiologiques et comportementaux propres à chaque espèce ; […] ».
Maintenant que nous avons défini cela, prenons un exemple concret de la vie d’un canard durant la période de conception de foie gras en élevage intensif. Dès la période de pré-gavage les canards sont traités avec des substances chimiques irritantes ce qui provoque une inflammation sous forme de petites taches au niveau du proventricule et une irritation au niveau de l’œsophage. Ensuite, en phase de gavage, les animaux ingèrent énormément d’aliments afin d’atteindre un poids d’au moins 300g en très peu de temps. Par conséquent, ce fonctionnement augmente les blessures de l’œsophage, les pododermatites sur les pattes et fait apparaître des lésions caractérisées par des dermatites augmentant les cellules anormalement dans les tissus, provoquant un épaississement anormal de la partie la plus superficielle de l’épiderme. De plus, les palmipèdes sont en situation de stress thermique évacuant de l’extra chaleur afin de pouvoir respirer ce qui réduit le temps qu’ils s’accordent pour prendre soin de leurs plumes. Pour finir, l’hébergement dans lequel les canards se trouvent entassés les uns contre les autres et le déplacement des animaux pour les amener à l’abattoir sont à l’origine de lésions au poitrail, d’hématomes et d’arthrites au niveau du tibia et de blessures vers les ailes. Nous constatons donc que les oiseaux sont exposés à de nombreuses blessures sûrement très douloureuses tout le long du mode de production de foie gras. On remarque aussi qu’en élevage extérieur des milliers de canards ont été exposés à l’influenza aviaire via les oiseaux sauvages en contact avec eux dans les champs. Ce qui entraîne les animaux à vivre ainsi c’est la consommation. C’est ce que nous allons développer par la suite.
Une tendance à la surconsommation
Rien qu’en France la consommation représente 74% de la consommation mondiale de foie gras. En dehors du foie gras la consommation générale de viande est relativement élevée. En effet, en 2018, la consommation de viande des européens s’élevait à environ 70 kg par an et par habitant. Or, les politiques nutritionnelles conseillent 500 g de viande rouge par semaine et dans le cas de la viande transformée, de limiter voire d’en éviter la consommation. Ce qui fait qu’avec ces recommandations nous devrions consommer au total environ 26 kg de viande par an et par habitant ce qui est largement inférieur aux 70 kg évoqués précédemment. Nous constatons alors ici une tendance à la surconsommation qui est aujourd’hui au cœur de nos discussions.
Face à la pression des consommateurs, la production à plutôt tendance à maximiser ses profits pour satisfaire cette demande afin d’avoir les prix les plus rentables possible. De plus, en termes de concurrence, il faut aussi produire un maximum pour inciter le consommateur à acheter ; ce qui amène également à des chiffres très élevés, dans notre cas, de la production de produits transformés c’est-à-dire : industriels d’animaux. Ainsi, d’après les statistiques publiées dans le rapport FAO-OCDE 2021, sur une période de deux ans (2018-2020) l’Union Européenne a produit 48,2 millions de tonnes de viandes. Pour produire autant et rapidement l’élevage intensif en est un acteur principal. Sans oublier que la publicité mensongère montrant par exemple un cochon vivant paisiblement dans sa prairie alors qu’en réalité plus de la moitié sont élevés dans un bâtiment clos, n’aide en rien.
Nous allons étudier ultérieurement, en comparant la vie quotidienne des animaux dans un élevage intensif énoncé précédemment, ce qui est évoqué dans la partie législative établit pour l’animal et qui fait polémique.
La loi et les conditions de vie en élevage intensif ne se corrèlent pas.
Par rapport aux normes reconnues mondialement pour assurer le bien-être animal les conditions de vie que nous avons vues précédemment font débat au sein de la société. La loi du 10 juillet 1976 reconnaît dans son article L214-1 du Code rural que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». Cette reconnaissance a permis d’établir des critères définis pour assurer le bien-être animal (définition au début du lien) avec les cinq libertés reconnues mondialement car elles sont reprises par les codes de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) qui consiste à ce que les animaux ne manquent ni de nourriture ni d’eau, n’aient pas de blessures ni de maladies, ne doivent pas avoir peur et ne doivent pas développer un stress physique et/ou thermique. Il faut également s’assurer que l’animal puisse exercer un comportement normal avec ses congénères, qu’il puisse faire son nid ou sa toilette – signe de bien-être – pour cela, un environnement confortable et espacé doit être mis à disposition.
Néanmoins, nous avons étudié avec l’exemple des canards qu’ils développent des comportements ne correspondant pas avec leur mode de vie biologique et ce ne sont pas les seuls. Les truies sont élevées dans des cages non adaptées à leur corpulence et sans litière car des systèmes sur caillebotis ont été mis en place pour évacuer leurs excréments, la cage est si petite qu’après l’accouchement elles ne peuvent pas s’occuper de leurs petits. En revanche il existe tout de même des méthodes qui ont été mises en place pour diminuer la conscience de l’animal comme étourdir un porc avant de se faire abattre.
Certes, la surconsommation animale entraîne aussi des problèmes environnementaux basés sur le changement climatique et la consommation d’eau utilisée pour produire, sur la santé humaine liée à l’injection d’antibiotiques sur les animaux en élevage intensif. Mais à noter que de plus en plus d’individus font attention à leur mode de consommation (végétarisme, flexitarien …) par conséquent la consommation de viande est en baisse. Reste à savoir si cela va durer ? Comment allons-nous gérer notre mode de consommation à l’avenir ? Allons-nous vraiment manger et vendre des insectes en grande surface ?
Bibliographie
Litt, Joanna. Leterrier, Christine. Fortun-Lamothe, Laurence. Conditions d’élevage des palmipèdes à foie gras : des demandes sociétales à une démarche de progrès. La revue INRAE Productions Animales [en ligne], 12 janvier 2021, 33(3), 203-222 [consulté le 2 décembre 2022]. Disponible sur : https://doi.org/10.20870/productions-animales.2020.33.3.4500
Guyomard, Hervé. Bouamra-Mechemache, Zohra. Chatellier, Vincent. Delaby, Luc. Détang-Dessendre, Cécile. Peyraud, Jean-Louis. Réquillart, Vincent. Pourquoi et comment réguler la production et la consommation de produits animaux ? Le cas de l’Union européenne. La revue INRAE Productions Animales [en ligne], 10 décembre 2021, 34(3), 191-210 [consulté le 20 décembre 2022]. Disponible sur : https://doi.org/10.20870/productions-animales.2021.34.3.4912
Genet Roger. AVIS de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif au « Bien-être animal : contexte, définition et évaluation ». L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation [en ligne], février 2018, n°« 2016-SA-0288 », [consulté le 8 décembre 2022]. Disponible sur : https://www.anses.fr/fr/system/files/SABA2016SA0288.pdf
COSTANTINI Solenne
Article très intéressant et détaillé. Avec des exemples précis sur le sujet. Egalement, je trouve que les différentes parties abordées sont cohérentes les unes avec les autres ainsi que complémentaires, ce qui permet de bien comprendre la problématique.
PERNOT Noémie
Cette article est vraiment très intéressant et très complet. Il est bien écrit et les différentes parties se complète bien.
CHAVANNE Prune
Un article bien écrit qui démontre des problèmes actuels liés à la surconsommation. Il explique que nous devons changer notre méthode de pensée et nos habitudes qui nuit aussi bien à la planète qu’aux animaux. C’est un article intéressant.
Stanislas Gaudin
Cet article est très bien organisé; nous pouvons voir le travail fourni en amont. Les différents aspects de ce sujets sont cernés. Nous pouvons comprendre les enjeux qui reposent derrière la surconsommation de viande et l’élevage intensif.
HOUMBOUY Loba
Un article intéressant qui traite un sujet d’actualité. Cette article nous fait donc comprendre l’importance de modifier notre manière d’élevé les animaux.
Romain Fortes
Un article très touchant, le sujet peut être sensible pour certain mais reste tout de même un bon article. Je pense qu’il va ouvrir les yeux de personnes qui consomment de la viande.
Fondé sur un besoin vital, la consommation de médicaments possède une vitrine alléchante qui a besoin d’être sécurisée. Malgré la vigilance de l’État dans la régulation de ce domaine à fort enjeu, dans les faits on constate quelques détournements.
Ces dernières années, le monde entier a connu un grand nombre de changements, causés en grande partie par la mondialisation. Ainsi la France, en tant que grande puissance européenne, n’a pas été épargnée par ces bouleversements. D’ailleurs il y a actuellement une société de consommation excessive dans presque tous les domaines, notamment dans le domaine médical avec la consommation de médicaments qui est devenue un enjeu socio-culturel au sein de la société française.
Les lobbies pharmaceutiques
Pour commencer, d’après Jean-René Brunetière, c’est pas le monde des professions de santé qui est à l’origine des lobbies dans le domaine médical car celui-ci est trop anarchique et individualiste pour cela, mais c’est autour des industries pharmaceutiques que de vrais lobbies s’installent, c’est-à-dire un groupe de pression capable d’avoir une influence déterminante sur la politique de la santé. Mais que sont ces industries pharmaceutiques ? L’ industrie pharmaceutique c’est le secteur économique qui s’occupe de la consommation de médicaments. Cette consommation est ainsi bien devenue un enjeu socio-culturel car elle impacte la politique de la France dans le domaine de la Santé, elle touche tout le monde et les médicaments sont des produits ancrés dans notre société moderne dont on ne peut plus se passer. Par exemple, en 2013, le chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique en France est de 26.8 milliards d’euros. Il y a donc un énorme enjeu pour ces industries. Or pour arriver à un tel résultat, les entreprises se détournent de leur objectif premier, en effet, en 2013, 9 des 10 plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde ont dépensé plus d’argent en marketing et en publicité qu’en recherche et développement cela montre bien l’enjeu socio-culturel que représente notre consommation de médicament. De plus, les industries pharmaceutiques jouent très bien sur nos peurs en vers les maladies pour pouvoir nous vendre leurs produits. Pour autant, est-ce que plus on consomme de médicaments, mieux on est ? Est-ce vraiment la solution à tous nos problèmes ?
Les médicaments vendus comme une solution miracle
De nos jours, les médicaments représentent l’évolution, le progrès ou encore le modernisme. Pour la population, consommer des médicaments c’est vivre dans le temps moderne, ça permet d’être à la mode. Or avec cette vision utopique du médicament ancrée par tout un tas de facteurs (média, médecin, famille,…) comme un produit qui soigne tout et n’importe lesquels de nos malheurs, notre société de consommation excessive a vu l’apparition de la banalisation des médicaments au sein même de la culture française. Toutefois nous pouvons tout de même comprendre l’origine de cette vision des médicaments car c’est en partie grâce à eux que nous vivons plus longtemps de nos jours et que la médecine a pu sauver des vies et soulager énormément de patients. Cependant nous oublions parfois qu’ils peuvent être dangereux et qu’ils ont des effets secondaires néfastes si on en consomme de trop. Cela prouve donc bien que la consommation de médicament est devenue un enjeu socio-culturel car celle-ci est ancrée dans la culture du public français si profondément qu’il en est d’une part le premier consommateur en Europe (48 boites par an et par personne en 2013, cela revient presque à une boite consommée par semaine et par personne en moyenne) et que d’autre part il y a une banalisation de cette consommation.
Pour montrer cette banalisation, l’exemple du paracétamol est parfait : en 2006 nous étions à 16 doses standards par jour pour 1000 personnes et en 2015 nous sommes passé à 41 doses standards par jour pour 1000 personnes (soit 2.5 fois plus en moins de 10 ans). Par conséquent, en France, il y a 20.3 % de la population qui est à risque de surdosage de paracétamol avec les conséquences pour le foie qui peuvent être mortelles.
Le problème de cette banalisation, c’est qu’outre les effets secondaires potentiellement dangereux, cela a provoqué l’accélération dans les années 2000 de l’antibiorésistance mais aussi d’une forme d’addiction aux médicaments, leur usage ayant été détourné pour servir de drogue pharmaceutique. Par exemple, dans l’Hexagone, les antalgiques représentent désormais la première cause d’overdoses mortelles. C’est ainsi que nous arrivons à nous demander si les médicaments sont des produits sûrs ? Devons-nous encore prouver leur efficacité ? Ce marché de médicament est-il encadré ? Ou au contraire n’importe quel produit peut-il désormais y être commercialisé ?
Un marché tout de même sécurisé
L’ampleur de la consommation pharmaceutique, la forte croissance de cette consommation ou encore l’enjeu majeur qu’elle représente, sont autant d’éléments qui expliquent la nécessité de la régulation du secteur qui se fait principalement par les pouvoirs publics. Mais pour mieux comprendre je vais vous expliquer le cycle de vie d’un médicament : Dans un premier temps, une partie conception du médicament, qui dure entre 8 à 10 ans qui est marqué par une phase de recherche et aussi des phases d’essais pré-clinique et clinique, ce qui prend du temps mais qui assure la bonne fonctionnalité du produit. Ensuite, il y a une partie autorisation, qui dure entre 1 et 3 ans, à la fois nationale et européenne, ce qui permet d’éliminer toutes les contrefaçons et de légaliser sa mise en vente sur le marché. Puis il y a une phase de transparence qui permet de faire réguler son marché et de limiter le fait que les entreprises basent leur économie la dessus en faisant plein de publicité pour inciter les gens à le consommer et eux le produire en masse. Enfin, il y a la partie vie du médicament breveté , c’est-à-dire le moment où il est en circulation sur le marché, où les médecins le prescrivent et où les patients le consomment. Puis après la mise à disposition du médicament pendant 20 ans, arrive la fin du brevet qui marque la mise en vente du médicament en générique. Maintenant que vous connaissez le cycle du médicament, vous avez pu remarquer qu’il est bien encadré et qu’il a plusieurs étapes à passer avant d’être commercialisé ce qui permet de sécuriser le marché. L’État a conscience du fort enjeu que représentent les médicaments, il prend donc des mesures en conséquence. D’ailleurs il ne se contente pas de vérifier la production des médicaments, le régulateur public agit aussi pour limiter les effets de la progression de la consommation de médicaments sur les comptes sociaux. Pour se faire il emploie principalement 2 méthodes : le contrôle des prix des médicaments remboursables et la modulation des taux de remboursement. Par exemple, si d’après certains critères, il est démontré que le médicament rend un service médical majeur et permet de soigner une pathologie grave alors il sera remboursé à 65 %. Tandis qu’un médicament qui rend un service médical insuffisant et permet de soigner une pathologie « sans caractère habituel de gravité » lui n’aura pas de prise en charge de le sécurité sociale.
Une fois encore, cela prouve que la consommation de médicaments est bien devenue un enjeu socio-culturel de part le fait que l’État soit obligé de réguler ce marché mais aussi qu’il mette beaucoup de moyens en place pour sécuriser et garantir la fiabilité des médicaments mais aussi pour réguler cette consommation qui en a besoin.
Reste à savoir si la consommation des médicaments sera encore détournée ou pas. En tout cas il faut que nous soyons conscients qu’un médicament n’est pas un bonbon. Nous devons nous méfier de l’automédication et même sous ordonnance médicale nous devrions nous demander avant chaque utilisation de médicaments : Cela est-il vraiment nécessaire, puis-je m’en passer ? Est-ce le bon médicament à prendre pour mes symptômes ? A combien de temps remonte le dernier médicament que j’ai pris ? Par ailleurs le plus important, est de ne pas oublier que comme le dit Khadidja Sohbi « Une minute d’optimisme est meilleur qu’une dose de médicament ».
Lancry, Pierre-Jean. Médicament et régulation en France. Revue française des affaires sociales [en ligne], 3 avril 2007, n°2007/3-4, [consulté le 18 janvier 2023]. Disponible sur https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAS_073_0025
Article intéressant répondant très bien aux différents enjeux et problématiques du sujet. Les sources utilisées sont issus de sites très fiables.
HOUMBOUY Loba
Article intéressant qui nous montre les travers du domaine pharmaceutique. Il nous permet donc de réfléchir sur la consommation de médicament dans notre société actuelle
Romain Fortes
Article très intéressant bon travail il nous apprend beaucoup de chose. je trouve également le sujet choisi inintéressant.