Cet article annonce comment la société occidentale a développé sa mentalité dans le but de changer les préjugés environnementaux. En effet, beaucoup d’emplois n’intègrent pas l’environnement ce qui met considérablement en péril la nature. Toutefois, avec les années l’éducation et la transmission de savoir auprès des jeunes a permis de changer les mentalités pour l’avancement d’un monde durable. Ainsi de nouvelles mesures sont mises en place pour pouvoir corriger les erreurs du passé et faire perdurer le monde de demain.
“Dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile” J.Chirac. Cette citation expose le fait que pour vouloir changer les choses, il ne faut pas attendre que les actions soient faites par les autres. Il faut être acteur de son propre avenir, et ça les jeunes aujourd’hui l’ont bien compris. C’est pour cela qu’ils veulent changer les choses en commençant par leur travail pour que celui-ci soit plus utile et respectueux de l’environnement. Cela apporte un engagement constant et évolutif de leur part grâce à l’éducation et les formations proposées pour changer les mentalités et toucher un plus grand nombre de personnes.
La conscience environnementale
La conscience environnementale est devenue un enjeu crucial dans notre société contemporaine . Il est impératif qu’elle nous permette de prendre pleinement conscience des risques écologiques qui pèsent sur notre planète. Cette prise de conscience doit non seulement influencer nos modes de pensée, mais également nos modes de vie. De plus en plus de citoyens perçoivent l’impact du changement et prennent conscience de l’importance de cette prise de conscience.
Selon WWF France, l’intérêt du public pour la biodiversité est croissant au cours des cinq dernières années, en particulier suite à la pandémie de COVID-19.r. Cette prise de conscience, qualifiée de « réveil écologique », influence les comportements quotidiens des individus, qui sont de plus en plus nombreux à agir pour la planète et à exiger des mesures concrètes concernant la perte de biodiversité.
La conscience environnementale aurait évolué grâce à des événements comme le covid qui impact notre société et nous impact par la même occasion. Grâce à cela notre société occidentale a pris conscience des risques écologiques et de la nécessité de verdir son modèle économique. D’après Alexandra Delmolio, cela se ressent dans les éco-activités. Ce sont les activités qui agissent directement pour la protection de l’environnement, comme la gestion des déchets, de l’eau, de l’air, de la biodiversité, ou encore l’agriculture biologique. Elles représentent plus de 500 000 emplois en France, en croissance de 2,5 % par an depuis 2010. On peut également le ressentir grâce aux mutations des métiers et aux nouvelles exigences des employeurs, les salariés et les demandeurs d’emploi doivent se former aux compétences de l’économie verte le fait qu’il est de nouvelles exigences des employeurs concernant l’écologie montre bien qu’il a un éveil collectif sur l’importance de l’écologie.
Cette conscience il faut la transmettre notamment grâce à l’éducation et la formation qui jouent des rôles clé pour sensibiliser sur les enjeux de la transition écologique.
La conscience des jeunes
Les jeunes jouent un rôle essentiel dans la transition vers un avenir plus durable car ils sont de plus en plus conscients de l’urgence climatique et de la perte de biodiversité, ils expriment leur préoccupation face aux enjeux environnementaux. Les jeunes recherchent donc un métier pour leur avenir qui prennent en compte ces enjeux environnementaux, un métier qui fait sens envers leurs valeurs comme le souligne Anne Rodier dans “Le rapport des jeunes au travail, une révolution silencieuse” . Les nouvelles attentes des 18- 35 ans seraient qu’ils ne veulent plus du modèle de travail de leur parent, basé sur le sacrifice et la promesse de progrès social . Ils cherchent à avoir plus d’autonomie , de sens ,d’équilibre et d’ambition dans leurs activités professionnelles. Les jeunes sont plus sensibles aux problèmes environnementaux et sociaux, et veulent que leur travail ait un impact positif sur la société. Certains n’hésitent pas à résister ou à démissionner si leurs valeurs ne sont pas respectées. Face aux difficultés de recrutement et aux départs précoces des jeunes talents, les employeurs tentent de s’adapter en proposant des conditions de travail plus attractives, des missions plus responsables et des parcours plus personnalisés. Certaines formations d’ingénieurs ou de commerce intègrent donc les enjeux écologiques et sociaux dans leurs enseignements, voire s’engagent dans une profonde mue académique grâce aux jeunes qui veulent pouvoir travailler plus tard dans un métier dit plus vert. La conscience environnementale des jeunes impacte notre société selon Margherita Nasi. Les jeunes générations expriment un fort engagement envers les enjeux écologiques et souhaitent que leurs formations supérieures les préparent à affronter ces défis. Ils aspirent à contribuer à un monde meilleur et attendent des écoles et des universités qu’elles leur transmettent les compétences nécessaires pour agir en accord avec leurs convictions .
Un travail plus « vert » pour
l’environnement
Il y a un intérêt particulier pour les entreprises à suivre une démarche écologique. En effet, de nos jours les chercheurs d’emplois veulent un travail qui a du sens. En particulier pour l’environnement, qui est un sujet répétitif aujourd’hui. Ainsi les entreprises n’ont donc pas le choix que de suivre cette opinion. Comme le soulignent Stéphanie Moullet et Caroline Vanuls dans Le monde du travail face aux défis de la transitions écologiques et varia : “Au-delà des impacts sur leur condition de travail ou d’emploi, on voit aussi apparaître une génération de travailleurs, avec une nouvelle prise de conscience, pour qui les exigences de rémunération et d’emploi se conjuguent avec certaines valeurs écologiques”. Cela montre que les personnes et en particulier les jeunes qui recherchent du travail, veulent une voie professionnelle qui a des valeurs environnementales. C’est pour cela que les entreprises sont obligées de s’adapter si elles veulent continuer d’embaucher de la main d’œuvre plus jeune.
De plus, certains métiers doivent évoluer s’ ils veulent continuer de perdurer. Cette évolution s’applique aujourd’hui à tous les métiers. Ainsi, pour Clio Bayle “déjà 4 millions de personnes exercent déjà un métier dit vert “. De plus, d’autres métiers dit “verts” vont se développer ou s’améliorer avec le temps pour qu’ils aient le moins possible un impact négatif sur l’environnement. L’ADEME (l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), quant à elle estime “ à près d’un million le nombre de nouveaux emplois à pourvoir dans l’économie verte d’ici 2050”. Ce qui va augmenter l’intérêt des futurs travailleurs à aller travailler pour un emploi environnemental.
D’autres emplois déjà existants se métamorphosent pour correspondre aux intérêts de la société. En effet l’étudiant Clément Choisne qui, lors de son discours présenté à la cérémonie de remise de diplômes de Centrale Nantes en 2018, se pose les questions suivantes : “si les diplômes prestigieux soutenaient une autre cause que celle de l’économie du marché et de la course au high-tech ? Et si ces hauts niveaux de qualification étaient mis au service de solutions techniques sobres et durables ? ”. Cela remet en question l’intérêt du travail d’aujourd’hui et du fait que nous pouvons le transformer pour qu’il puisse correspondre aux intérêts de demain.
De nouvelles mesures mises en place
©HortenseGuyot
Ce graphique montre l’avancement des métiers verts et des métiers verdissants. On peut constater que le domaine du bâtiment devient de plus en plus vert que la recherche et le développement par exemple. Ainsi certains corps de métier ont plus de facilité à passer en métier vert que d’autres. C’est pourquoi de nouvelles mesures se mettent petit à petit en place pour favoriser l’attrait des énergies renouvelables auprès des jeunes. En effet, Anthony Laurent le démontre dans Rendre les énergies renouvelables désirables. Il explique que l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (L’ADEME) et un établissement supérieur privé d’enseignement du design ont créé un partenariat. Ils ont pu faire “émerger des solutions visant à favoriser la désirabilité des énergies renouvelables, et plus particulièrement de l’éolien et du photovoltaïque auprès du grand public. Ce partenariat a donc permis aux étudiants de travailler autour des énergies renouvelables pendant trois mois, et ainsi en apprendre plus sur le fonctionnement de tous ceux-ci. Cela leur a permis de poser des solutions concrètes pour l’avancement des recherches de l’ADEME et également de montrer une vision différente de celle des scientifiques. Il y a également eu une ouverture d’esprit chez les jeunes étudiants en design car ils ont pu faire un lien entre l’environnement et leur futur métier “un exemple concret de la manière dont le design peut apporter une réponse aux enjeux environnementaux”. Ainsi les jeunes ne sont pas fermés d’esprit alors si on leur montre de manière ludique comment aider le plus possible l’environnement, cela pourrait alors déboucher sur de jeunes travailleurs engagés. C’est ce qu’explique Stéphane Lembré dans L’enseignement technique et professionnel, de la révolution industrielle aux emplois verts. En effet, pour lui la transition écologique devient une urgence. Il insiste sur le fait qu’il faut un engagement important de nos sociétés pour pouvoir préserver l’environnement. Cet engagement provient d’abord de l’enseignement et des formations proposées aux plus jeunes. “L’enseignement technique et professionnel, c’est-à-dire l’ensemble des institutions scolaires, pérennes ou temporaires, destinés à préparer des jeunes filles et garçons au travail, peut-il être envisagé comme un outil pour la transition écologique ?”. Stéphane Lembré pose alors cette question au lecteur pour lui faire réfléchir au fait que l’attrait au « emploi vert » n’est pas inné. Il faut développer cette opinion chez les personnes et les tenir au courant des dernières avancées. Ainsi la transition écologique est en constante évolution et il faut que tout le monde puisse la suivre que ce soit par l’éducation ou par la formation, car n’importe quelle transition s’est faite grâce à l’éducation et la formation comme le dit l’auteur.
En quoi, l’évolution du travail impactera-t-il l’environnement si on change pas notre mode de consommation ?
Mathilde Lacker
Noéline Boltz
Bibliographie
- Alexandra Delmolio. (2023). Quels métiers pour la transition écologique ? Environnement magazine .
- Nasi, M. (2022). Former des jeunes capables de relever les défis climatiques : ces grandes écoles pionnières de la transition. Le Monde.
- Rodier, A., & Thomas, J. (2023). Le rapport des jeunes au travail, une révolution silencieuse. Le Monde.
- WWF France. (2021, 18 mai). Prise de conscience des enjeux biodiversité : un « réveil écologique » s’empare de la planète. Communiqué de presse.
- Stéphane Lembré. L’enseignement technique et professionnel de la révolution industrielle aux emplois verts (2022). L’économie politique n°95.
- Anthony Laurent. Rendre les énergies renouvelables désirables (2023). Environnement Magazine n°1806
- Stéphanie Moullet et Caroline Vanuls. Le monde du travail face aux défis de la transition écologique et Varia. LEST (laboratoire d’économie et de sociologie du travail) publié en 2022. Disponible sur Appel à Contribution Chroniques du Travail n°12 | LEST
- Clio Bayle. ET DEMAIN CES MÉTIERS QUI (EUX AUSSI) POURRAIENT NOUS SAUVER DE LA CRISE CLIMATIQUE. T la revue de La Tribune publié en 2022.
- HortenseGuyot, wannaknow.fr.
2 réponses sur « Les jeunes cherchent un travail qui a du sens pour l’environnement. »
Article très pertinent , qui nous en apprend beaucoup sur le sujet.
Article très intéressant.