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Le domaine médical, un terrain à fort enjeu

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Fondé sur un besoin vital, la consommation de médicaments possède une vitrine alléchante qui a besoin d’être sécurisée. Malgré la vigilance de l’État dans la régulation de ce domaine à fort enjeu, dans les faits on constate quelques détournements.

Ces dernières années, le monde entier a connu un grand nombre de changements, causés en grande partie par la mondialisation. Ainsi la France, en tant que grande puissance européenne, n’a pas été épargnée par ces bouleversements. D’ailleurs il y a actuellement une société de consommation excessive dans presque tous les domaines, notamment dans le domaine médical avec la consommation de médicaments qui est devenue un enjeu socio-culturel au sein de la société française.

Les lobbies pharmaceutiques

Pour commencer, d’après Jean-René Brunetière, c’est pas le monde des professions de santé qui est à l’origine des lobbies dans le domaine médical car celui-ci est trop anarchique et individualiste pour cela, mais c’est autour des industries pharmaceutiques que de vrais lobbies s’installent, c’est-à-dire un groupe de pression capable d’avoir une influence déterminante sur la politique de la santé. Mais que sont ces industries pharmaceutiques ? L’ industrie pharmaceutique c’est le secteur économique qui s’occupe de la consommation de médicaments. Cette consommation est ainsi bien devenue un enjeu socio-culturel car elle impacte la politique de la France dans le domaine de la Santé, elle touche tout le monde et les médicaments sont des produits ancrés dans notre société moderne dont on ne peut plus se passer. Par exemple, en 2013, le chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique en France est de 26.8 milliards d’euros. Il y a donc un énorme enjeu pour ces industries. Or pour arriver à un tel résultat, les entreprises se détournent de leur objectif premier, en effet, en 2013, 9 des 10 plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde ont dépensé plus d’argent en marketing et en publicité qu’en recherche et développement cela montre bien l’enjeu socio-culturel que représente notre consommation de médicament. De plus, les industries pharmaceutiques jouent très bien sur nos peurs en vers les maladies pour pouvoir nous vendre leurs produits. Pour autant, est-ce que plus on consomme de médicaments, mieux on est ? Est-ce vraiment la solution à tous nos problèmes ?  

Les médicaments vendus comme une solution miracle

De nos jours, les médicaments représentent l’évolution, le progrès ou encore le modernisme. Pour la population, consommer des médicaments c’est vivre dans le temps moderne, ça permet d’être à la mode. Or avec cette vision utopique du médicament ancrée par tout un tas de facteurs (média, médecin, famille,…) comme un produit qui soigne tout et n’importe lesquels de nos malheurs, notre société de consommation excessive a vu l’apparition de la banalisation des médicaments au sein même de la culture française. Toutefois nous pouvons tout de même comprendre l’origine de cette vision des médicaments car c’est en partie grâce à eux que nous vivons plus longtemps de nos jours et que la médecine a pu sauver des vies et soulager énormément de patients. Cependant nous oublions parfois qu’ils peuvent être dangereux et qu’ils ont des effets secondaires néfastes si on en consomme de trop. Cela prouve donc bien que la consommation de médicament est devenue un enjeu socio-culturel car celle-ci est ancrée dans la culture du public français si profondément qu’il en est d’une part le premier consommateur en Europe (48 boites par an et par personne en  2013, cela revient presque à une boite consommée par semaine et par personne en moyenne) et que d’autre part il y a une banalisation de cette consommation.

 Pour montrer cette banalisation, l’exemple du paracétamol est parfait : en 2006 nous étions à 16 doses standards par jour pour 1000 personnes et en 2015 nous sommes passé à 41 doses standards par jour pour 1000 personnes (soit 2.5 fois plus en moins de 10 ans). Par conséquent, en France, il y a 20.3 % de la population qui est à risque de surdosage de paracétamol avec les conséquences pour le foie qui peuvent être mortelles.

Le problème de cette banalisation, c’est qu’outre les effets secondaires potentiellement dangereux, cela a provoqué l’accélération dans les années 2000 de l’antibiorésistance mais aussi d’une forme d’addiction aux médicaments, leur usage ayant été détourné pour servir de drogue pharmaceutique. Par exemple, dans l’Hexagone, les antalgiques représentent désormais la première cause d’overdoses mortelles. C’est ainsi que nous arrivons à nous demander si les médicaments sont des produits sûrs ? Devons-nous encore prouver leur efficacité ? Ce marché de médicament est-il encadré ? Ou au contraire n’importe quel produit peut-il désormais y être commercialisé ?

Un marché tout de même sécurisé

L’ampleur de la consommation pharmaceutique, la forte croissance de cette consommation ou encore l’enjeu majeur qu’elle représente, sont autant d’éléments qui expliquent la nécessité de la régulation du secteur qui se fait principalement par les pouvoirs publics. Mais pour mieux comprendre je vais vous expliquer le cycle de vie d’un médicament :     Dans un premier temps, une partie conception du médicament, qui dure entre 8 à 10 ans qui est marqué par une phase de recherche et aussi des phases d’essais pré-clinique et clinique, ce qui prend du temps mais qui assure la bonne fonctionnalité du produit. Ensuite, il y a une partie autorisation, qui dure entre 1 et 3 ans, à la fois nationale et européenne, ce qui permet d’éliminer toutes les contrefaçons et de légaliser sa mise en vente sur le marché. Puis il y a une phase de transparence qui permet de faire réguler son marché et de limiter le fait que les entreprises basent leur économie la dessus en faisant plein de publicité pour inciter les gens à le consommer et eux le produire en masse. Enfin, il y a la partie vie du médicament breveté , c’est-à-dire le moment où il est en circulation sur le marché, où les médecins le prescrivent et où les patients le consomment. Puis après la mise à disposition du médicament pendant 20 ans, arrive la fin du brevet qui marque la mise en vente du médicament en générique.                                                                                                                     Maintenant que vous connaissez le cycle du médicament, vous avez pu remarquer qu’il est bien encadré et qu’il a plusieurs étapes à passer avant d’être commercialisé ce qui permet de sécuriser le marché. L’État a conscience du fort enjeu que représentent les médicaments, il prend donc des mesures en conséquence. D’ailleurs il ne se contente pas de vérifier la production des médicaments, le régulateur public agit aussi pour limiter les effets de la progression de la consommation de médicaments sur les comptes sociaux. Pour se faire il emploie principalement 2 méthodes : le contrôle des prix des médicaments remboursables et la modulation des taux de remboursement. Par exemple, si d’après certains critères, il est démontré que le médicament rend un service médical majeur et permet de soigner une pathologie grave alors il sera remboursé à 65 %. Tandis qu’un médicament qui rend un service médical insuffisant et permet de soigner une pathologie « sans caractère habituel de gravité » lui n’aura pas de prise en charge de le sécurité sociale.                                      

Une fois encore, cela prouve que la consommation de médicaments est bien devenue un enjeu socio-culturel de part le fait que l’État soit obligé de réguler ce marché mais aussi qu’il mette beaucoup de moyens en place pour sécuriser et garantir la fiabilité des médicaments mais aussi pour réguler cette consommation qui en a besoin.

Reste à savoir si la consommation des médicaments sera encore détournée ou pas. En tout cas il faut que nous soyons conscients qu’un médicament n’est pas un bonbon. Nous devons nous méfier de l’automédication et même sous ordonnance médicale nous devrions nous demander avant chaque utilisation de médicaments : Cela est-il vraiment nécessaire, puis-je m’en passer ? Est-ce le bon médicament à prendre pour mes symptômes ? A combien de temps remonte le dernier médicament que j’ai pris ? Par ailleurs le plus important, est de ne pas oublier que comme le dit Khadidja Sohbi « Une minute d’optimisme est meilleur qu’une dose de médicament ».   

NAVARRO Batiste   

Bibliographie

Brunetière, Jean-René. Les lobbies et la santé. Après-demain [en ligne], janvier-février-mars 2004, n° 460-461-462 [consulté le 18 janvier 2023]. Disponible sur http://2012.fondation-seligmann.org/ApresDemain/AD460-461-462/460-461-462_4718.pdf

Lancry, Pierre-Jean. Médicament et régulation en France. Revue française des affaires sociales [en ligne], 3 avril 2007, n°2007/3-4, [consulté le 18 janvier 2023]. Disponible sur https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAS_073_0025

Hancock, Coralie. La clé pour comprendre le problème des antidouleurs. Science & Vie [en ligne]. 20 novembre 2019, n°1227 [consulté le 18 janvier 2023]. Disponible sur https://www.science-et-vie.com/article-magazine/les-cles-pour-comprendre-le-probleme-des-antidouleurs

Leem. Le cycle du médicament [infographie]. In Futura Science [en ligne].  Futura Science, février 2020, [consulté le 11 janvier 2023]. Disponible sur : https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-cycle-medicament-1125/ 

Article intéressant répondant très bien aux différents enjeux et problématiques du sujet. Les sources utilisées sont issus de sites très fiables.

HOUMBOUY Loba

Article intéressant qui nous montre les travers du domaine pharmaceutique. Il nous permet donc de réfléchir sur la consommation de médicament dans notre société actuelle

Romain Fortes

Article très intéressant bon travail il nous apprend beaucoup de chose. je trouve également le sujet choisi inintéressant.

STREICHER Louis

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Consommation cinématographique : évolution, impacts économiques et écologiques.

Par Louis DENICOURT et Alain BOLORONUS (BTS Gemeau)

Dans quelle mesure l’industrie cinématographique est-elle une industrie de surconsommation qui a une influence économique et écologique dans le monde ?


Depuis les premières expériences artisanales des Frères Lumières en 1895 jusqu’aux superproductions contemporaines, le cinéma s’est transformé au point qu’il a changé non seulement d’aspect mais aussi de nature : de simple moyen d’expression artistique, il est devenu un objet de consommation de masse. Nous pouvons donc nous demander dans quelles mesures l’industrie cinématographique est-elle une industrie de surconsommation qui a une influence économique et écologique dans le monde.

Nous allons donc tout d’abord étudier l’évolution de la consommation cinématographique liée aux dernières innovations technologiques, puis nous nous intéresserons aux conséquences économiques de la consommation cinématographique et pour finir à ses impacts écologiques.

Évolution de la consommation cinématographique

Le DVD, apparu en France à partir de 1998, est un mode de consommation cinématographique qui a provoqué un recul de la fréquentation des salles de cinéma. Mais le confort et l’immersion spécifiques des salles de cinéma sont encore recherchés et le tarif des places de cinéma par rapport au prix d’un DVD reste avantageux pour une personne.

Le home-cinéma qui s’est développé quelques années plus tard tend à rapprocher les spectateurs des conditions d’une salle de cinéma.

Un autre phénomène a révolutionné la consommation cinématographique : le streaming. Il permet la consommation cinématographique à domicile. Les périodes de confinement liées à la crise sanitaire ont accéléré ce mode de consommation (périodes de fermetures des salles).

Ce nouveau média fait l’objet de nombreuses critiques. En effet, son utilisation s’accompagne d’algorithmes dont le but est d’inciter le spectateur à consommer davantage et d’orienter ses choix par des recommandations de films en fonction de ses habitudes. Le réalisateur Martin Scorsese a dit à ce propos que ces algorithmes “traitent le spectateur comme un consommateur et rien d’autre”. Il compare les films de super-héros MARVEL aux manèges des parcs d’attractions. Le spectateur est un consommateur qui recherche des sensations fortes.

M. Scorsese n’est pas le seul à critiquer le contrôle par les algorithmes. La domination du monde par les ordinateurs est critiquée par d’autres réalisateurs à travers leurs films comme Terminator (réalisé par James Cameron) et The Matrix (réalisé par Lana Wachowski).

Le même procédé s’applique d’ailleurs à tous les domaines de consommation. La conséquence est une réduction de l’intérêt à un seul genre et un seul sujet. Mais peut-être que les algorithmes de streaming ne sont pas vraiment à blâmer : après tout, ils sont simplement faits pour aller dans le sens des choix du consommateur.

On rentre dans un cercle vicieux, l’un entraîne l’autre : la préférence du public provoque une restriction des choix qui a pour conséquence une restriction des préférences du public.

Deux faits significatifs dans le domaine cinématographique ont marqué l’année 2021.

D’une part, une montée en puissance des plateformes de diffusion en ligne a été constatée avec une inégalité croissante entre celles basées aux USA (Netflix, Amazon Prime et Disney +) et celles basées dans les autres pays. Ces plateformes de streaming saturent le marché, en particulier chez les jeunes.

D’autre part, l’écart entre la durée totale de visionnage des films à fort potentiel commercial et celles des autres films a augmenté car internet favorise les plus puissants et marginalise les autres. La complaisance des grands médias en faveur de Netflix a contribué à l’aggravation de ces déséquilibres et les pouvoirs publics en charge de la culture refusent de s’attaquer à ce problème.

Par conséquent, l’ensemble du cinéma (grand public et d’art et essai) traverse une période difficile qui nécessite une adaptation.

Malgré tout cela, en 2017, les ventes mondiales de places de cinéma ont explosé : les recettes se sont élevées à 40,6 milliards de dollars, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2016. Le streaming, en hausse de 33 %, ne concurrence donc pas autant qu’on pourrait l’imaginer le cinéma en salle. La salle de cinéma reste un lieu apprécié par les spectateurs pour vivre une expérience collective.

Impacts économiques

L’industrie du cinéma est dominée par les majors : notamment Paramount et 20th Century Fox qui depuis l’origine du cinéma, ont toujours privilégié l’aspect économique à l’aspect artistique. Ces puissants groupes au capital gigantesque sont en concurrence entre eux avec un objectif de domination. Ils intègrent à la production de films l’ensemble des éléments de la chaîne de fabrication (ex : terrains immobiliers, studios, réseaux de salles) mais aussi les découvertes techniques en mesure d’aider à la promotion des films fabriqués.

D’autre part, la Chine devient une puissance de production de cinéma de plus en plus importante. Elle est devenue le premier marché du monde avec 7,6 milliards de dollars de recettes et quatre films chinois sont en tête du box-office.

Le cinéma occupe une place importante de Soft Power dans l’empire chinois.

La carte suivante montre que les pays où les places de cinéma sont les plus vendues sont principalement les pays d’Europe et les pays d’Asie de l’Est. La Chine est le pays où le marché des places de cinéma est le plus grand. Elle a gagné 7,9 milliards de dollars en 2017 grâce à la vente de places de cinéma.

De manière plus générale, l’Asie est le plus gros producteur de films mondial mais ils ne sont que très peu exportés, au contraire des grandes compagnies hollywoodiennes qui exportent dans le monde entier et qui concurrencent et déstabilisent les productions locales surtout en Europe.

Cependant, l’industrie du cinéma est une industrie mineure comparée aux autres industries. Elle occupe surtout une place importante dans le secteur médiatique car la production d’un film nécessite un budget important (en moyenne 31,3 millions de francs en France en 1997).

Avec le développement rapide des autres médias qui touchent un nombre de spectateurs toujours plus important et qui offrent des programmes plus vastes, les salles de cinéma ont perdu le monopole de la transmission d’images sonores et animées. La télévision est ainsi devenue une composante importante du financement des films et un support privilégié de leur diffusion.

En outre, les films produits par l’industrie du cinéma sont accompagnés de produits dérivés qui constituent une part importante de l’économie cinématographique. Par exemple, l’entreprise française Abysse Corp a obtenu des licences qui lui permettent de vendre des produits dérivés dans toute l’Europe bien que ces produits soient fabriqués à 75% en Chine. L’activité de cette entreprise est en forte augmentation (+34% en 2019 par rapport à l’année précédente).

Impacts écologiques

Les investissements et les enjeux financiers considérables auxquels le cinéma doit désormais répondre ont poussé celui-ci dans la démesure : les sommes investies sont très importantes et tous les moyens sont mis en œuvre pour couvrir les investissements et faire des bénéfices. Le cinéma est ainsi devenu un objet de consommation de masse. Cela n’est pas sans poser des problèmes d’écologie. Ainsi, plusieurs déplacements en avion d’une équipe complète sont parfois effectués pour réaliser un film afin d’avoir de nombreux décors différents. La construction de décors gigantesques pour une utilisation éphémère fabriqués dans des matériaux non recyclables et la destruction de plusieurs voitures au cours d’un tournage ne sont pas exceptionnels. Certains films polluent énormément lors de leur réalisation alors même qu’ils dénoncent les conséquences du changement climatique.

C’est la cas du film Waterworld (de Kévin Reynolds) qui montre les conséquences désastreuses possibles du réchauffement climatique et qui pourtant a nécessité la construction d’une île artificielle de 250 m de diamètre qui était remorquée chaque jour au large au milieu de l’océan par un remorqueur de 50 m de long !

On peut aussi citer le film Titanic (de Spielberg) qui a nécessité la construction d’un paquebot de plus de 230 mètres de long au Mexique, dans un bassin de 65 millions de litres d’eau.

La construction d’un hôpital a coûté 250 millions de dollars pour le tournage du film The Dark Night Rises (de Christopher Nolan) et ceci juste pour tourner la scène où il explose.

On pourrait citer encore beaucoup d’autres exemples…

D’autre part, les publicités en nombre considérable ainsi que la fabrication de produits dérivés, essentiellement fabriqués en Chine pour être importés en Europe, de surcroît la plupart du temps en matière plastique, sont d’autres sources de pollution.

Toutefois, certains organismes, sensibles à ces problèmes, financent des films dont l’empreinte carbone est réduite.

En 2004, Roland Emmerich, le réalisateur du Jour d’Après avait lui-même payé une organisation, Future of Forest, pour réussir à faire le premier film revendiqué “carbon neutral” : 200 000 dollars pour planter des arbres et compenser les 10 000 tonnes d’émissions de CO2.

Plus fort encore, Matrix Reloaded (de Lana Wachowski) a recyclé 97,5% de ses décors (11 000 tonnes), dont les deux tronçons d’autoroute construits spécialement pour le film ; Jurassic World (de Colin Trevorrow) a offert les centaines de plantes et d’arbres utilisés sur le tournage à un institut de La Nouvelle-Orléans.

De nos jours, dans les écoles de cinéma, les élèves sont de plus en plus sensibilisés à l’impact écologique des films.

Les nouvelles technologies (DVD et streaming) ont effectivement révolutionné la consommation de films, l’offre cinématographique disponible est ainsi devenue très vaste mais les techniques mises en place pour contrôler les consommateurs limitent la richesse et la diversité auxquelles nous pourrions accéder. La raison en est que le cinéma est désormais produit par des entreprises dont le but est d’accroître leur capital. La production des films tombe ainsi dans une démesure qui a des répercussions écologiques.

Les producteurs de films sauront-ils un jour concilier technologie, économie et écologie ? Cela est-il seulement possible ?


Sources :

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Disponible sur : CINÉMA (Aspects généraux) – L’industrie du cinéma – Encyclopædia Universalis

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Disponible sur : http://www.slate.fr/story/221232/2021-une-annee-de-cinema-en-cinquante-films-et-quatre-evenements 

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Disponible sur :  Gomery Douglas, Hollywood, l’âge d’or des studios – Persée (persee.fr)

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Disponible sur : https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/success-stories/0601319260002-produits-derives-abysse-corp-surfe-sur-l-engouement-du-grand-public-329639.php

  • GDOURA Khalil. Production cinématographique annuelle autour du monde 1996-2017 [en ligne], année 2019. [consulté le 17/02/2022].

Disponible sur : Production cinématographique annuelle autour du Monde 1996-2017 – Tunelyz : Parole aux Chiffres

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Disponible sur : Qui sont les plus gros producteurs de films ?, par Kristian Feigelson (Les blogs du Diplo, 6 avril 2011) (mondediplo.net)

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Disponible sur : Le DVD fait évoluer le mode de consommation des films | Les Echos

  • TAYLOR Alex. Le streaming transforme-t-il l’art du cinéma en simple consommation ? [en ligne], 28/02/2021. [consulté le 17/02/2022].

Disponible sur : Le streaming transforme-t-il l’art du cinéma en simple consommation ? – BBC News Afrique


Commentaires :

  • C’est un article intéressant qui nous explique l’histoire du cinéma et son évolution.Les conséquence et l’algorithme sont très bien expliqué .

Romain Fortes

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