Dans la société actuelle, tout enfant qui naît se retrouve lié aux nouvelles technologies. Mais que sont-elles ? Elle désigne, dans son terme général, toute évolution d’un produit dans le domaine virtuel, c’est-à-dire toute nouvelle chose qui sans être réelle a les qualités d’une chose réelle. Elles définissent donc toute la « haute technologie » et se retrouvent liées aux techniques de communication (Internet, Smartphone, réalité virtuelle…). Les jeunes entre 12 et 24 ans sont les principales victimes des symptômes d’addiction.
Nous pouvons alors nous demander en quoi les jeunes Français sont particulièrement vulnérables face aux nouvelles technologies ?
Les jeunes face à la nouvelle technologie.
Les Smartphones.
En 2010, 84 % des 12-17 ans auraient leur propre smartphone (et 94 % des 18-24 ans). Et ce chiffre allarmant ne fait que croître. Pourquoi est-ce un chiffre allarmant ? La quasi-totalité de ces jeunes possesseurs de mobile l’utilise pour envoyer des SMS. En 2012 Le Figaro rédige un article qui révèle qu’un adolescent envoie en moyenne 83 textos par jour. Ayant grandi dans cet environnement, cette génération C, pour «connectée», grandit en même temps que les nouvelles technologies. Aujourd’hui la jeunesse est condamnée à la virtualisation de ses biens, sa monnaie, sa vie privée,…
Les innovations technologiques.
Un autre concept qui se développe et attire l’attention des jeunes est la «réalité virtuelle» (VR), ce bijou technologique permet de plonger tout individu dans une dimension fantastique, fictive, irréaliste, à l’aide d’un casque. Le résultat en est à couper le souffle. Ce qui plonge une grande partie d’entre eux dans une forme de dépendance semblable à l’addiction comportementale.
Une jeunesse surconnectée
Les réseaux sociaux
Grâce à Internet, les jeunes s’expriment, diffusent des contenus, créent des blogs. Si bien qu’en 2009 plus de la moitié des 12-17 ans a déjà créé un blog. En 2010, 77 % d’entre eux et des 18-24 ans participent à des réseaux sociaux (type Facebook, Myspace). Mais à cause d’Internet, les jeunes perdent la notion d’échange relationnel vrai et convertissent leur vie sociale à passer du temps sur ces réseaux sociaux.
Les jeux Vidéos
Qu’ils soient sur console ou mobile, hors ligne ou en ligne, les jeux vidéo envahissent notre environement. Souvent perçus comme un passe-temps pour les jeunes et comme des «débilités» pour les plus anciens, les jeux vidéos sont un hobby favori pour 90 % des adolescents qui passent plus de deux heures par jour sur leurs écrans (console, smartphone, tablette, ordinateur), autant de supports à leur disposition pour surfer sur Internet, se faire des amis virtuels sur les réseaux sociaux, jouer. Cette habitude quotidienne peut devenir une vraie dépendance si le sujet n’est pas capable de s’arrêter de lui-même.
Les dangers pour les jeunes
Leur vie sociale
Les médecins estiment qu’il y a addiction à partir du moment où une personne voulant réduire sa consommation n’y parvient pas.
Les jeunes sont beaucoup plus enclins à subir la dépendance des nouvelles technologies, ce qui peut avoir de lourdes répercussions sur leur niveau de sociabilité. Ils se terrent chez eux et finnissent par perdre tout contact humain. Cette dépendance a des répercussions sur leur santé et sur l’estime d’eux-mêmes. D’après un article de Planète Santé de Laetitia Grimaldi, il est signifié que deux heures de télévision par jour augmentent d’environ 20 % le risque de diabète et d’obésité, de 15 % celui de développer une maladie cardio-vasculaire et de 13 % de mourir prématurément. Ces risques ont donc un impact direct sur le niveau de vie des dépendants aux nouvelles technologies. Mais jusqu’où cela peut-il aller ?
L’échec scolaire
Au lieu d’étudier, les jeunes peuvent très bien passer du temps à regarder la télévision, communiquer via leur smartphone, jouer à leur console ou ordinateur. Ce qui pourrait entraîner leur échec scolaire, mais aussi nuire à leur avenir. En effet, s’ils n’y trouvent aucun intérêt à étudier, à consacrer leur temps libre à améliorer leurs connaissances, les loisirs des nouvelles technologies pourraient être, dans le pire des cas, source de déficience intellectuelle.
Pour conclure…
Les jeunes de la génération C (ou génération Z) se retrouvent hyperconnectés dès leur plus jeune âge quand ils ignorent tout de la société qui les entoure. Ils se retrouvent alors endoctrinés dans un cercle vicieux qui ne laisse que deux choix : avoir un smartphone, un ordinateur personnel, un téléviseur, facebook, twitter, et être intégrés par les autres ou bien refuser tout appareil virtuel, mais refuser par la même occasion de s’intégrer à leur classe sociale.
Si les jeunes sont les plus menacés par les addcitions virtuelles, c’est avant tout par manque d’information de leur éducation sur le sujet des nouvelles technologie. Leur entourage est aussi la cause de leur dépendance.
C’est pourquoi l’IFAC à mis au point un guide qui informe et prévient les parents, proches, d’éventuels signes d’addiction sur l’usage des jeux vidéo à la maison. Les symptômes sont tout bonnement les mêmes que pour tous les autres types d’addiction similaire.
Bibliographie
Quentin Blanc, Le Figaro, Les ados envoient 2500 SMS par mois, [le 05/10/2012], mis à jour le 15/10/2012
Idée principale : Informe la population sur l’utilisation moyenne du cellulaire par les Français.
Anne Petiau, Vie Sociale, Les usages d’Internet par les jeunes : relations aux pairs et communautés en ligne, 2011
Idée principale : Explique en deux partie l’étude qui à été faites sur des enfants venue d’Indonézie et de France, et quels en sont les résultats
Laurène Graziani, Journal du droit des jeunes, Les enfants et internet. La participation des jeunes à travers les réseaux sociaux, 2012
Idée principale : Donne beaucoup de chiffres intéressants sur l’utilisation, par les jeunes, des réseaux sociaux, Internet,… etc.
Laetitia Grimaldi, Planète Santé, L’abus d’écran a de multiples effets néfastes sur la santé, [en ligne], mis à jour 11/07/17
Idée principale : Cet article montre la gravité de l’utilisation de toutes les tranches d’âge et donc y compris celle des jeunes de 12-24 ans