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Le tourisme durable peut-il apporter une alternative au tourisme traditionnel ?

Nous commencerons par vous souhaiter une bonne lecture de notre article en espérant que notre sujet ai retenu votre attention…

« Développement durable du tourisme, tourisme durable ou tourisme responsable : trois expressions pour qualifier une même dynamique »(developpement-durable.gouv).
Le tourisme durable c’est avant tout un type de voyage qui s’adresse aux personnes qui désirent participer à la préservation des lieux qu’ils vont fréquenter.
S’intéresser à ce sujet c’est aussi un moyen de prendre conscience des problèmes de durabilité que l’on retrouve partout dans le monde.
Selon une enquête GMV de 2010, 88% des voyageurs français se disent prêts à agir en faveur de l’environnement mais seulement 56% d’entre eux sont prêts à payer plus cher pour une destination écologique.
Nous nous sommes donc demandé si le tourisme durable pouvait apporter une alternative au tourisme traditionnel ?
Pour développer d’avantage notre sujet, nous nous sommes appuyés sur essentiellement le site internet du ministère de l’écologie. D’autres sites comme celui de la WWF et le site sur la mobilité durable nous servent de support. Nous disposons également d’un livre sur le tourisme solidaire.
Dans un premier temps nous vous indiquerons comment voyager responsable, puis nous développerons l’aspect de préservation des lieux touristiques. Enfin nous aborderons quels sont les débouchées de ce mode de tourisme.

Comment voyager responsable ?

Le tourisme durable est une démarche personnelle, il n’y a pas de protocole obligatoire c’est une initiative que chacun est libre d’adopter.
Pour voyager dans le cadre du tourisme durable il a 4 étapes que l’on peut s’approprier. Le site du ministère du développement durable nous donne ses astuces.

_ La destination : En France ou à l’étranger ? Le voyage responsable peut s’appliquer partout. Cependant d’un point de vue écologique et économique les destinations qui nécessite un voyage en avion sont moins viables.

_ Le transport : Une fois arrivé sur le lieu de visite, il est préférable d’utiliser des transports écologiques par exemple : le vélo, les transports en commun, la marche à pied, le cheval, le pédalo…

_ L’hébergement : Chez l’habitant ou a l’hôtel ? Les deux sont envisageables. L’hôtel favorise le développement économique du pays.
Chez l’habitant vous pouvez laisser une trace positive de votre passage en offrant un présent a votre hôte.
Dans tous les cas il est important de limiter votre consommation d’eau et d’électricité.

_ Sur place,  je respecte :
La culture des populations locales : Le code vestimentaire est une règle propre à chaque pays.
Les clichés intempestifs peuvent être gênants, une autorisation est nécessaire lorsque l’on veut prendre une personne en photo.
Les visites de monuments ou musées sont dotés d’un règlement qu’il est préférable de suivre à la lettre.
On peux faire preuve de partage en cédant son matériel après son voyage. Par exemple si on ne se sert plus de sa lampe ou de sa gourde on peux en faire dont aux populations locales.

Pour en savoir plus consulté le site du Green passeport : www.unep.org

L’article du magasine en ligne tourmag.com nous cite un des partenaires du tourisme durable. L’association voyageurs du monde est particulièrement sensible au respect des populations dans leur environnement. Le PDG de cette association Jean-François Rial fait des dons aux ONG de solidarité.
La WWF est également partenaire du tourisme durable, elle organise des voyages dépaysant mais non loin de la France. Plus d’informations sur : www.gites-panda.fr

« Seule reste l’empreinte de nos pas » nous énonce Michèle Sani, c’est le fondement du tourisme responsable.

Préservation des lieux touristiques

Dès les années 1970, la dimension environnementale est apparue comme fondamentale pour l’Homme dans le domaine du tourisme. Cependant, ce n’est que très récemment qu’une définition de cette forme de tourisme put enfin se trouver :

L’écotourisme est une forme de tourisme visant à maintenir les bénéfices socio-économiques que tirent les acteurs du territoire, tout en prenant en compte les milieux naturels et en les respectant le plus possible. La notion d’écotourisme cherche aussi à allier le tourisme avec le bien-être des populations locales. Cette méthode passe avant tout par une combinaison d’éducation et de sensibilisation.

L’écotourisme, notion défini ci-dessus apparu il y a une trentaine d’année, mais ce type de tourisme fut souvent laisser de côté. En effet, par le passé, nombreux furent les gens à considérer cette méthode comme utopique ou trop idéaliste. Cependant, cette idéologie trouva une autre utilité. Beaucoup d’organismes touristiques s’en servaient comme publicité pour attirer le maximum de clients.

En 2002, l’écotourisme devient réalisable et une notion de premier plan pour les organismes touristiques. Cette méthode reprend ce qu’avait déjà mis en place le tourisme durable en insistant toutefois beaucoup plus sur le plan environnemental. L’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) lui définit alors des objectifs :
· Etre une source d’emplois et de revenus pour les populations autochtones
· Créer une prise de conscience générale sur l’importance de l’environnement aux populations locales mais aussi aux touristes. (L’écotourisme favorise ainsi des voyages par plus petits groupes qu’un tourisme traditionnel, limitant ainsi les impacts sur les espaces naturels locaux.)

Cette méthode propose ainsi de nouvelles alternatives à tous les niveaux pour une expérience touristique :
· Le transport pour voyager: favoriser les transports en communs plutôt que de prendre chacun sa voiture « individuellement »
· La question de l’hébergement, on peut tout à fait s’enfermer dans les hôtels prévus à cet effet, mais être héberger par un habitant est bien plus enrichissant. En effet, cela permet de mieux s’intégrer et comprendre les us et coutumes locales. De plus, l’habitant peut aussi enseigner le touriste sur les problèmes rencontré dans la région à tous les niveaux, dont l’environnement et ainsi sensibiliser pour au final aboutir à un comportement plus respectueux des espaces naturels.
· Mais aussi le partage de l’équipement en fin de séjour. Tout ce qui ne sert plus à quelqu’un peut faire le bonheur d’un autre.

L’écotourisme doit encore relever encore de nombreux défis. Par exemple, celle de la répartition de la richesse naturelle d’un territoire entre les acteurs. On sait qu’en Espagne, un touriste consomme en moyenne 40 litres d’eau, soit le double de ce que consomme un habitant espagnol. (Ministère de l’environnement, du développement durable et de l’énergie). Le problème de la production de déchets est aussi à sérieusement prendre en considération, une région hautement touristique comme la Provence-Alpes-Côte d’azur se voit obliger de traiter environ350 000 tonnes de déchets chaque année…

En somme, l’écotourisme protège par ses actions de sensibilisation pour que les touristes adoptent un comportement respectueux de la faune, la flore mais aussi aux populations vivant dans ces régions du globe, et ses alternatives de voyage les environnements naturels des régions touristiques. Mais il reste encore beaucoup à faire si l’on se réfère ne serait-ce qu’à la question de l’émission de CO2 qui pourrait représenter d’ici 2050, 10 à 20% des émissions mondiales…

Le futur de ce nouveau tourisme


Le problème de ce nouveau tourisme est qu’il doit désormais s’imposer de façon durable et non plus comme une simple alternative. Le problème reste qu’on ne peut appliquer ce système en délaissant le tourisme traditionnel. En effet, les petits groupes qu’imposent cette méthode par exemple, diminueront forcément le chiffre d’affaire des structures touristiques, car elles ne pourront placer autant de personne qu’habituellement au même endroit…
Ce système tend toutefois à s’imposer dans certaines régions. Si l’on prend à l’échelle de l’état français par exemple, le nombre de voies vertes est en pleines expansions. Ces voies, strictement réservées aux véhicules non motorisés ainsi qu’aux piétons. Celles-ci permettent de se balader, de découvrir la région sans être déranger par les véhicules et la pollution sonore qu’ils peuvent provoquer ainsi, que maintenir les milieux naturels en état sans que l’écosystème soit perturber par les polluants dégagés. Cette méthode s’est donc largement répandue, tout particulièrement tout au long de la Loire. La plupart du temps, ces régions mettent aussi à disposition des touristes des vélos en location. A Lyon, en Rhône-Alpes, toute la ville est équipée de vélo que l’on peut louer. Ce système des vélos en libre service s’étend à l’heure actuelle sur quasiment l’intégralité du territoire Français.

Sur un plan social, le tourisme durable apporte beaucoup aux populations locales. Du fait qu’on les considère plus, les contacts entre le touriste et l’hôte sont moins tendus. Le fait que, par exemple, le touriste aille habiter, le temps de son séjour chez un habitant, et s’il se plie aux us et coutumes, cela est perçu comme un réel effort, et accélère le phénomène d’immersion qui assure un séjour réussi.

On peut toutefois penser, qu’avec le soutien des organisations qui régissent le tourisme comme l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme), avec des aides sous formes de subventions pour ce tourisme plus respectueux des populations et des milieux naturels qu’elles habitent, celui-ci pourraient s’imposer de façon durable sur la scène internationale. Le fait que les Nations Unies, lors du sommet mondial de l’écotourisme en 2002, proclament une définition claire de se tourisme et s’y intéressent, démontre une prise de conscience générale de l’urgence d’agir. Depuis cette période, les résultats sont plutôt encourageants, le système des vélos libre services en attestent, ainsi que le développement des vélos électriques copiant les voitures, même si ces derniers présentent parfois des gros problèmes d’autonomie, on peut toujours souligner l’effort mis en place.

Au final, cette forme de tourisme propose de nombreux débouchés socio-économiques, qui, dans les années à venir ne demandent qu’à être exploités (développement de plus de logements au contact des populations locales, offrir plus de postes de guides aux personnes habitant les régions touristiques favorisant ainsi un meilleur échange entre l’arrivant et l’hôte…). Il faut encore attendre pour voir un peu plus concrètement les progrès qu’auront faits le tourisme durable et l’écotourisme, en effet ce sont des formes de touristes relativement jeunes, il faut donc leur laisser encore un peu de temps pour pouvoir réellement juger si elles pourront s’imposer sur le long terme ; on ne peut, à l’heure actuelle que faire des suppositions, même si l’on ne peut qu’être optimistes devant la progression de ces deux formes de tourismes.

Pour conclure nous retiendrons simplement que le tourisme durable propose un certain nombre de solutions pour l’avenir. Tout comme le développement durable c’est une manière d’encourager l’économie en protégeant la planète et ainsi les générations futures.
Le tourisme durable peut donc se substituer au tourisme traditionnel. Cependant encore beaucoup de personnes n’ont pas connaissance de cette alternative, c’est pourquoi nous avions décidé de parler de ce sujet.
Malgré l’appariation du tourisme durable, est-il possible de voir un réel changement dans le comportement de chaque touriste ?

Marine DUTARTE

Emile BROYER

Bibliographie

Fontaine, Camille, Labourdette Jean-Paul , Auzias Dominique ,… et al. Tourisme solidaire Petit Futé, 2012. (192p)
Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie[en ligne].Ministère de l’écologie et du développement durable et de l’énergie, 21 juillet 2011-, mise à jour le 2 juillet 2012[consulté le 22 janvier 2013].Disponible sur : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-tourisme-en-quelques-chiffres.html

WWF. Pour un tourisme durable[en ligne].WWF, [consulté le 13 novembre 2012]. Disponible sur : http://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/modes-de-vie-durables/pour-un-tourisme-durable

Sani, Michèle.Tourisme durable : un idéal de solidarité et de responsabilité [en ligne].TourMag.com, 1 mars 2006-, [consulté le 27 novembre 2012]. Disponible sur : http://www.tourmag.com/Tourisme-durable-un-ideal-de-solidarite-et-de-responsabilite_a11791.html

Renault. Ecotourisme et voyages durables [en ligne].Renault, le 10 novembre 2011-, [consulté le 27 novembre 2012]. Disponible sur : http://www.mobilite-durable.org/innover-pour-demain/energies/ecotourisme-et-voyages-durables.html

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La Terre se restreint, conquérir Mars, une alternative ?

Mars, photo de la NASA

Mars, photo de la NASA

La planète va mal…

L’Homme, et ses avancées techniques, scientifiques et médicales, font que la Terre s’épuise, et ce de plusieurs façons:

Le nombre d’humains étant en constante augmentation, notre planète aurait donc tendance à nous paraître de plus en plus petite.

Les nouvelles technologies demandent des matériaux rares, que notre planète contient mais ne peut produire; nous somme en train de l’épuiser.

La majorité de nos matériaux synthétiques, carburants et moyens de production d’énergie proviennent du pétrole, or nous consommons cette ressource plus vite que le planète en produit, nous asséchons donc cette ressource.

Nous rendons notre planète malade en la polluant, et nous avec: la pollution de l’eau, de l’air et du sol nous affecte directement, ainsi que la faune et la flore: nos moyens de locomotion rejettent énormément de gaz à effet de serre, et détruisent la couche d’ozone, nos déchets polluent l’eau, ce qui détruit des espèces et des écosystèmes entiers, et nos rejets médicamenteux nuisent eux aussi à notre environnement (la pilule contraceptive provoque la stérilité d’espèces aquatiques). Les déchets nucléaires sont également un problème dans le sens où nous ne savons pas (encore) comment les traiter, et que nous les stockons comme nous le pouvons, parfois au détriment de l’environnement.

 

La majorité de nos erreurs passées sont quasi ineffaçables (essais nucléaires, réchauffement planétaire, sols pollués …) et notre planète devient de plus en plus pauvre en ressources, nous avons donc un choix à faire: rester et s’adapter/stagner ou partir et recommencer à zéro avec plus de prudence.

Nous verrons, pour commencer, ce qui nous est indispensable pour une telle conquête, nous aborderons également les différents projets mis en place actuellement pour préparer les prochains astronautes à un éventuel voyage, et nous finiront par la notion de terraformation de la planète rouge, qui marquerait le début du peuplement de Mars.

À la conquête d’un nouveau monde

Astronaute, photo de la NASA

Les planètes habitables

Il existe dans notre galaxie plusieurs planètes ayant les ressources nécessaires afin d’y rendre la vie possible, seulement ces planètes se trouvent hors de notre portée car elles sont située sur d’autre systèmes, à plusieurs années lumières de la Terre, nous ne pouvons donc y accéder.

Pour qu’une planète soit habitable par l’Homme, elle doit posséder plusieurs caractéristiques :

– Présence d’eau sous ses trois états (l’eau liquide est nécessaire pour la Vie, l’eau sous forme de vapeur est necessaire pour former une atmosphère)

– Une pression ni trop faible, ni trop forte (sous peine d’être « broyé » ou « dépressurisé »)

– Un sol (les planètes gazeuses ne conviennent donc pas)

– Une certaine distance de leur étoile (afin de reçevoir de l’énergie sous forme de lumière, mais pas trop: il ne faut ni brûler, ni geler, et permettre la photosynthèse ainsi qu’un effet de serre bénéfique et protecteur)

– Une atmosphère (arrêtant les radiations émises de l’étoile)

Si une planète ne contient pas ces caractéristiques, la vie ne peut s’y développer.

 

L’atmosphère de Mars est extrêment riche en eau (Document 1) et la planète a un sol solide et est dans un périmètre raisonnable du soleil: les contraintes restantes pour la viabilité sont la pression et l’atmosphère, toute deux liées.

L’avènement des équipements spatiaux

Voici une copie de Rover, sonde d’exploration et d’analyse.

L’Homme, comme toute forme de vie, ne peut pas vivre dans l’espace. Il lui est donc indispensable de se préparer, et de trouver, ou plutôt de concevoir, des équipements qui lui permettront de rester en vie une fois en dehors de l’atmosphère terrestre, et, peut-être, dans des atmosphères hostiles.
Seulement, pour concevoir de tels équipements, il faut savoir où nous allons « mettre les pieds »; c’est pour celà que nous envoyons, depuis bon nombre d’années, des sondes et drones, en « éclaireurs », dans l’espace et sur d’autres planètes, afin d’en savoir plus sur les potentiels dangers qui pourraient mettre en péril une éventuelle mission habitée.

C’est ainsi que nous voyons la naissance de nombreux robots dignes d’oeuvre de science fiction, qui sont capables de prélever et d’analyser l’atmosphère ou le sol d’une planète, qui sont à la recherche de vie extraterrestre, ou encore des « mini-droïdes » de l’ordre du nanomètre, lâchés en essaim de très grand nombre capables selon leur disposition entre eux, de former des engins ou des instruments (antenne) servant par exemple de relais entre les astronautes et la Terre (ce projet est en cours de réalisation, les prototypes font actuellement plusieurs dizaines de centimètres)(Document 2).

De plus, les données recueillies par ces éclaireurs permettront de mettre au point des combinaisons répondant exactement aux attentes voulues, rendant presque négligeables les risques d’une sortie hors de notre atmosphère.

 

Tout ces équipements serviraient à une première mission sur Mars, dans le but d’y faire des analyses complémentaires de celles des sondes. Seulement, conquérir Mars pour améliorer la vie sur Terre, ou encore pour s’y installer, nécessiterait des moyens énormément plus grands, car l’atmosphère étant insuffisante et non respirable, il faudrait se promener avec une combinaison, et avoir des logements et véhicules préssurisés et ayant des reserves d’oxygène…

Une autre solution, qui relève plus de la science fiction que du réalisable, serait la terraformation.

Prêt pour un tel voyage !

Départ d’une navette spatiale, par Wikipédia et Jurvetson

Les astronautes s’entrainent déjà pour ce voyage ! Des essais effectués en isolement pendant six mois par des volontaires on été effectués, ce dans le but d’analyser le comportement et les capacités d’adaptations des futurs voyageurs à un voyage sur Mars.

Des candidatures ont également été lancées pour l’obtention de places dans le même objectif: l’ensemble de ce projet serait suivi par une télé-réalité, ce qui permetterait d’aider au financement du projet final, à savoir le vrai départ pour Mars; le projet Mars One (Document 3 et Document 4).

Cet aspect médiatique et d’actualité risquerait pourtant de ressembler, à la longue, aux télé-réalités que nous connaissons aujourd’hui, ce qui nuirait à ce projet, qui à la base, était tout à fait vraisemblable.

 

Les industrie sont également en marche: comme dit plus haut, des combinaisons sont en cours de réalisation.

Plusieurs prototypes sont aujourd’hui en projet; des combinaisons disposant d’une aide mécanique pour les mouvements (à cause des résistances de la combinaison). La notion d’agilité est également mise en avant: les combinaison actuelles ne permettent pas certains mouvements, ou les rendent extrêmement difficiles.

Point de vue sécurité, il faut également que les combinaisons soient réparables facilement et n’importe où, sans quoi la durée de vie des astronautes serait considérablement réduite en cas de déchirure. C’est ainsi que nous commençons à voir apparaitre des matériaux et des alliages à mémoire de forme, qui confèrent agilité et résistance. Les casques contiendraient de véritables ordinateurs de bords permettant l’analyse comme la communication, avec un système d’affichage sur la visière, semblable au système d’affichage des pilote d’avions de chasse (Document 5).

 

Du cotés des moyens pouvants permettre aux Hommes de survivre à de telles aventures, on peut trouver les moyens de fabrications d’énergie électrique, essentiellement solaire, mais également sur les moyens de productions de vivres; les Chinois ont mis au point un moyen de pratiquer de l’agriculture hors de notre atmosphère (Document 6), ce qui signifie que les équipes envoyées seront en totale autonomie.

Terraformer Mars ?

Mars terraformée, vue et réalisée par l’internaute Gothicpagan

La terraformation

La terraformation est issue de la science fiction, mais est toute fois un sénario possible, qui consiste à donner à une planète les mêmes caractéristiques que la Terre, et donc la rendre viable aux espèces terrestres. Un film de science fiction, « Planète rouge « , sorti le 29 Novembre 2000, et réaliser par Antony Hoffman, fait mention d’une terraformation par des plantes génétiquement modifiées qui changeraient l’atmosphère de Mars pour la rendre respirable et vivable.

Le sénario le plus réaliste serait de libérer la glace de Mars, de la faire fondre par divers moyens: une fois sous forme de gaz, un effet de serre se mettrait en place, et ferait fondre la glace restante, amplifiant le phénomène jusqu’à la formation d’une atmosphère durable.

Une fois l’atmosphère établie, des plantes pourront être envoyées pour changer la composition de l’atmosphère, et alors seulement les Hommes pourront peupler Mars.

Comment terraformer Mars ?

Afin de faire fondre les glace de Mars, plusieurs moyen ont été imaginés, comme par exemple placer des miroirs géants qui devront refléter la lumière du soleil, ou encore des explosions nucléaires (Document 7).

Un autre projet de terraformation à également été imaginé: installer sur Mars des « usines » contenant des plantes qui seront placées sous rayon UV, et qui échangeraient ainsi le CO2 de l’atmosphère par du dioxygène.

L’eau ne manquant pas sur Mars (son atmosphère en est saturée), il ne manque que de l’oxygène pour amorcer la vie sur la planète rouge.

Pour ce qui est des ressources non-vitales, tel que les minerais, des appareils robotiques, ou sattellites, pourraient voir le jour; ils iraient collecter les minerais, l’eau de les gazs présent sur les comètes, et les ramèneraient à la base (Document 8).

 

La recette de la conquête de Mars

Pièces de monnaie, par « J »

Conquérir Mars aurait des avantages énormes pour l’humanité; en plus de relancer l’économie par la confection des équipements spatiaux et par le travail que fournirait ce projet, la découverte de nouvelles ressources, et sans oublier le travail que fournirait le peuplement de Mars serait en tout point positif pour toutes les nations participantes.

De plus, notre planète commençant à se faire petite par rapport à la démographie sans cesse croissante, le « gain de place » que fournirait la conquête de Mars ne serait pas de refus !

Un tel projet serait également bénéfique pour la coalition des pays participants à cet ouvrage; économiquement comme socialement, ces pays renforceraient leurs liens, et deviendraient de plus en plus solidaires.

Nous avons les moyens techniques, technologiques et matériels de ce projet, seul l’aspect financier est incertain , ces moyens sont d’ailleurs mis en avant dans le projet Mars Direct (Document 9 et Document 10)…

Aussi, pourrions-nous voir un jour une entraide des pays pour le bien de toute la planète ?

Hézard Nicolas,

BTS Gemeau

 Les documents:

Document 1: CNES, de l’Espace pour la Terre (en ligne), L’atmosphère de Mars saturée de vapeur d’eau ! ( http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/9579-st-l-atmosphere-de-mars-sursaturee-de-vapeur-d-eau.php , 30 septembre 2011)
 
Document 2: Courrier International n° 1150, L’avènement des mini-vaisseaux (p 50-51), Maggie McKee, 15 novembre 2012
 
Document 3: Le Monde.fr (en ligne), SIDÉRAL – Aller-simple pour Mars : la sélection des Terriens intéressés commence dans trois mois ( http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/12/05/sideral-aller-simple-pour-mars-la-selection-des-terriens-interesses-commence-dans-trois-mois/ , 5 décembre 2012 )
 
Document 4: Futura Sciences (en ligne)Mars One, le projet d’un aller simple pour la Planète rouge ( http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/mars-one-le-projet-dun-aller-simple-pour-la-planete-rouge_39172/ , Jean-Luc Goudet, 6 juin 2012)
 
Document 5: Courrier International n°1150 – Un Nouveau Monde, La nouvelle conquête spatiale (p 48), Erik Sofge, 15 novembre 2012
 
Document 6: Le Monde.fr (en ligne), Soupe Cosmique, les Chinois sont prêts à planter un potager sur Mars ( http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/12/04/soupe-cosmique-les-chinois-sont-prets-a-planter-un-potager-sur-mars/), 4 décembre 2012
 
Document 7: Science In School La vie sur Mars: terraformer la Planète Rouge
( http://www.scienceinschool.org/2008/issue8/terraforming/french )3 Aout 2010
 
Document 8: Courrier International n°1150, Besoin de minerais ? Creusez un astéroïde ! (p 52), Michael Belfiore, 15 novembre 2012
 
Document 9: Le Point.fr (en ligne )Le scénario fou de la colonisation de Mars (http://www.lepoint.fr/science/le-scenario-fou-de-la-colonisation-de-mars-02-08-2012-1493376_25.php ), Frédéric Lewino, 2 Aout 2012
 
Document 10: Le Point.fr (en ligne), La conquête de Mars (peut-être) pour après-demain, ( http://www.lepoint.fr/actu-science/la-conquete-de-mars-peut-etre-pour-apres-demain-03-06-2010-462594_59.php  ), Frédéric Lewino, 3 juin 2010
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Tourisme médical : une réalité ?

      Les premiers déplacements pour se soigner existent depuis les temps anciens. A titre d’exemple, le mer Morte est reconnue depuis l’Antiquité comme un lieu de traitement de certaines maladies de la peau (psoriasis), du fait de la forte filtration des rayons ultraviolets provoquée par l’intense évaporation de l’eau de mer. De même, dans la Grèce antique, des pèlerins convergeaient de toute la Méditerranée pour se faire soigner au monastère du « dieu médecin » Asclépios, à Epidaure. Mais, c’est plus particulièrement  à partir du XVIIIe – XIXe siècle, que cette mobilité de santé prend de l’ampleur avec le développement du thermalisme et l’avènement d’un tourisme de bien-être. Parallèlement, les bienfaits climatiques de certains lieux (ensoleillement, air pur) ont été utilisés pour traiter des maladies respiratoires ou la tuberculose (sanatorium).

Ce n’est que depuis les années 1980 que ce que l’on nomme « tourisme médical » s’oriente vers des soins sophistiqués et techniques. Et s’il s’intéressait dans un premier temps essentiellement  à la chirurgie esthétique, il concerne à présent tout type de maladie. Dans notre travail, nous nous sommes demandés si le tourisme médical était aujourd’hui une pratique avérée ?

L. et W. Menvielle « le tourisme médical, une nouvelle façon de se soigner », ainsi que N. Anido Freire «  l’essor du tourisme médical : joindre l’utile à l’agréable » et C. Le Borgne « le tourisme médical : une nouvelle façon de se soigner », constatent le développement du tourisme médical et ses causes. D. Pierrat « tourisme médical », R. Rivais « le tourisme dentaire séduit les familles modestes » et N. Tatu « la roulette hongroise », démontrent, dans des articles plus populaires, la vulgarisation du tourisme de santé.
On ne peut plus nier aujourd’hui l’existence du tourisme médical et on comprend les facteurs qui permettent son essor. Les états ont eux aussi pris conscience de ce phénomène mondial et sont très attentifs aux retombées socio-économiques.


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« Conjuguer voyage et panacée » de Deleaud C. est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 non transposé.

Le tourisme médical : un concept en pleine évolution 

      Le tourisme médical se définit comme le déplacement, dans un pays autre que celui de sa résidence habituelle, pour s’y faire soigner. Le touriste dont le voyage est motivé par des soins médicaux est défini comme un touriste médical ou patient international.

Le tourisme médical revêt deux formes. Soit le patient organise lui-même son voyage et s’adresse directement aux prestataires de services médicaux locaux, soit il contacte une agence de tourisme médical qui gère l’ensemble des prestations liées aux soins médicaux, combinés à des services touristiques. Ce type de société s’est développé dans le monde. Chaque pays en possède plusieurs, l’Amérique du Nord est dans ce domaine pionnière et leader ; « Ypsée » est la première créée en France en 2007.

Il n’existe pas de données précises ni sur le nombre de personnes qui voyagent à l’étranger afin de recevoir des soins, ni sur la progression du tourisme médical car cette pratique découle du droit privé. Seules des estimations sont suggérées. Dans son article, C. Le Borgne rapporte que selon le « Baromètre Cercle Santé-Europ Assistance (…) [qui étudie les préoccupations en matière de santé] de cinq pays européens (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni et Suède), 65% des européens se déclarent prêts à se faire soigner à l’étranger pour bénéficier de soins non disponibles dans leur pays d’origine, 61 % sont favorables à l’accueil à titre payant de patients étrangers dans leur pays et 73 % estiment que les soins prodigués par des médecins ayant obtenu leur diplôme en dehors de la Communauté européenne sont identiques à ceux d’un  médecin diplômé hors d’Europe ». Cette étude montre également que les jeunes sont plus favorables à ce nouveau mode de soins, ce qui peut laisser présager une augmentation du phénomène (5). En 2006, De Greef et Thomaes (1) ont estimé à 19 millions par an,  le nombre  de patients se rendant à l’étranger pour des soins médicaux. Ils ont comparé ce chiffre avec les 908 millions de touristes annuels dans le monde, ce qui représente 2 % du nombre total des touristes avec peut-être 5 à 10 % des dépenses effectuées.

Si la Hongrie est reconnue pour sa compétence en soins dentaires, la Tunisie et le Brésil se sont spécialisés en soins esthétiques. On vient du monde entier pour se faire opérer des yeux à Moscou ou à Cuba, mais c’est surtout en Asie où se développe une offre de destinations et de spécialités hors du commun avec l’Inde qui possède des pôles hospitaliers ultramodernes spécialisés dans la cardiologie de pointe, tandis que les Philippines sont reconnues comme le centre d’excellence de la transplantation rénale, et la Thaïlande parmi toutes ses offres, excelle dans la pratique de la fécondation in vitro (voici une carte du monde qui nous indique les différents pays avec leurs spécialités médicales).

Mais pourquoi choisir de quitter son pays pour se faire soigner ?

(5) Le Borgne, Catherine. Le tourisme médical : une nouvelle de façon de se soigner. Les tribunes de la santé, février 2007, n° 15, p. 47-53.

(1) Anido Freire, Naïade. L’essor du tourisme médical : joindre l’utile à l’agréable ? Cahier de la recherche de l’ISC Paris, premier trimestre 2010, n° 26, p. 10-62. Etude de  De Greef S. et Thomaes R., 2006, Audace et Soins, Internationalisation du secteur médical belge (21/09/2006), FEB (Fédération des Entreprises Belges), 68 p., Belgique

Pourquoi se faire soigner à l’étranger ?

      « L’argent est le nerf de la guerre », et le tourisme médical n’échappe pas à la règle. Le faible coût des soins pratiqués dans les pays émergents et en développement, est le facteur le plus attractif. Ceci est particulièrement vrai dans les pays où peu de personnes bénéficient de l’assurance maladie (Etats Unis) ou bien si celle-ci diminue ses bases de remboursement à cause de l’augmentation de son déficit (sécurité sociale française). Alors, lorsque la possibilité de bénéficier de tarifs au moins trois fois inférieurs avec une prise en charge et une qualité de soins identiques, et pourquoi pas dans un lieu idyllique, le patient-touriste hésite peu (un lifting du visage pratiqué en Europe pour un montant de 12 500 $, coûtera 4 500 $ au Brésil (6), pendant que des soins dentaires de qualité réalisé en Hongrie sont deux à trois fois moins chers qu’en France (9)).

Un autre facteur de départ est relatif aux listes d’attente, parfois longues pour l’obtention de certains soins. Ce phénomène se retrouve particulièrement pour les patients britanniques et canadiens ; en Angleterre, le système de soins fournit des soins presque gratuits mais le manque de structures et de personnels font que les délais d’attente pour une intervention sont très longs ; on peut estimer à 1,2 millions de britanniques qui attendaient une intervention en 2003 (5).

L’essor du tourisme de santé est également la conséquence de l’amélioration et du développement des moyens de transport rapides à bas coût, le monde n’est plus inaccessible ! De même, la multiplication des moyens de communication et d’information (internet, téléphonie, visioconférence) donne à chacun  l’opportunité de se documenter et de comparer  les offres de soins sur la planète.

Par ailleurs, le « touriste médical » ne craint pas de s’expatrier pour se faire soigner. En effet, la qualité et les compétences des personnels médicaux dans les pays pourvoyeurs de ce type de tourisme est tout à fait comparable à ceux des pays développés. Souvent même, ils y ont effectué leurs études médicales. Les établissements de santé quant à eux, possèdent les équipements médicaux de pointe, rapidement et largement amortis par le nombre d’interventions effectuées. De plus, certains appareillages médicaux ou médicaments ont vu leur production délocalisée dans ces mêmes pays.

Pour d’autres, le tourisme médical est une façon d’échapper aux lois de leur pays. Depuis longtemps, c’est le cas de l’avortement, quand les femmes quittent leur pays soit parce qu’il est illégal ou bien parce qu’elles ont dépassé le délai légal. Il en est de même pour les interventions ayant une connotation sexuelle : procréation médicalement assistée (don d’ovule, don d’embryon, diagnostic préimplantatoire, fécondation in vitro…), mère porteuse où certains pays ont une législation plus libérale. Enfin, on peut citer le cas particulier de l’euthanasie autorisée dans très peu de pays (Suisse) et dans lesquels des patients étrangers en fin de vie décident de se rendre.

Aussi, l’explosion du tourisme médical a modifié la perception de ce phénomène par les pays.

(6)    Etude de Bovier (2008) – Menvielle, Loïck ; Menvielle, William. Le tourisme médical, une nouvelle façon de voyager. Téoros, 2010, vol. 29, n° 1, p. 109-119.

(9) Tatu, Natacha. La roulette hongroise. Le Nouvel Observateur, 6-12 août 2009, n° 2 335, p. 44-46.

(5) Le Borgne, Catherine. Le tourisme médical : une nouvelle de façon de se soigner. Les tribunes de la santé, février 2007, n° 15, p. 47-53.

Impact du tourisme médical pour les pays

      Si le tourisme médical s’est développé aussi rapidement ces dernières années, c’est peut-être qu’il existe une inadéquation entre l’offre et la demande de soins de santé dans les pays riches. Dans les pays anglo-saxons, les pouvoirs publics l’encouragent même, plutôt que d’investir dans leur propre système de santé. En effet, les remboursements de ces soins moins onéreux sont très favorablement accueillis par les systèmes de prise en charge. Par ailleurs, la population vieillissante s’accroît, et de fait, les besoins de santé sont de plus en plus importants. La baisse des remboursements et la fermeture d’établissements de soins, pour réduire les déficits, favorisent ce déplacement à but thérapeutique, pour une population malgré tout souvent favorisée. Parfois, cette nouvelle patientèle étrangère dans les pays émergents permet de faire bénéficier à la population locale des progrès et techniques médicales actuels ainsi que d’un savoir-faire de qualité. Bien sûr, on s’aperçoit aussi que les médecins et les personnels soignants locaux désertent le service public pour s’installer dans le secteur privé bien plus lucratif. Ainsi, le tourisme de santé peut aussi contribuer à maintenir ou aggraver des inégalités sociales, à l’échelle locale et internationale.

Par ailleurs, pour les pays qui l’accueillent, le tourisme médical est en passe de devenir un secteur économique majeur et ils ont bien compris l’intérêt qu’ils ont à le soutenir. En effet, le tourisme médical permet le développement du secteur de la santé et des services d’accueil des patients et de leurs accompagnants (hôtellerie, transport, alimentation). Il est en outre, une source d’emplois non négligeable et un apport de devises étrangères loin d’être dérisoire. De même, pour les pays « exportateurs » de patients-touristes, l’intérêt économique est également positif, avec l’apparition de sociétés intermédiaires créant ainsi un nouveau secteur d’activité, mais aussi avec la diminution des dépenses de santé. A long terme, cette façon de consommer du soin pourra peut-être faire diminuer les tarifs locaux pour s’adapter à la concurrence.

Cependant, le tourisme médical possède également ses controverses. Parmi les plus médiatiques, la greffe d’organes reste une interrogation majeure quant à sa contribution à un trafic indigne et scandaleux. Mais également, la disparition de la relation médecin-patient, qui est la base de la confiance dans une démarche thérapeutique, questionne sur la mutation du secteur de la médecine, devenu un marché à part entière. Et dans une course à réaliser des bénéfices, le risque de favoriser des contrefaçons de médicaments et d’appareillages médicaux est réel. De plus, la plupart des interventions réalisées à l’étranger n’assurent pas de suivi médical, à moins de se rendre à nouveau sur place. Il est alors difficile, pour le patient de gérer des complications postopératoires (éloignement, nouvelle équipe médicale) et de faire reconnaître le préjudice. D’un point de vue éthique plus général, la création de complexes de santé privés pour étrangers, à côté de dispensaires vétustes pour la population locale reste un fait concret qui embarrasse.

      Pour conclure, le tourisme médical, pratique déjà bien implantée dans les pays anglo-saxons, continue de progresser. Il soulève pourtant un certain nombre de questions marketing comme la vente de « forfaits médicaux ». La mondialisation, par la diffusion rapide de l’information, la mobilité simplifiée grâce à des moyens de transport performants, une économie internationale, et l’exacerbation de la consommation ont transformé la santé en une « marchandise » disponible.

Bien sûr, l’augmentation de la population mondiale et son vieillissement encourage la demande croissante de soins à des coûts de plus en plus compétitifs, sans en dévaloriser la qualité.

Aux instances internationales de contrôler le phénomène du voyage à but thérapeutique pour qu’il ne devienne pas un facteur d’aggravation des inégalités d’accès au soin, mais plutôt un tremplin pour que chaque individu puisse bénéficier des structures de santé légitimement espérées.

Le tourisme médical semble en bonne santé…

DELEAUD Benoît

MOUTENET Fabien

Bibliographie :

– 1 : Anido Freire, Naïade. L’essor du tourisme médical : joindre l’utile à l’agréable ? Cahier de la recherche de l’ISC Paris, premier trimestre 2010, n° 26, p. 10-62.

– 2 : Barla, Jean-Christophe. Ypsée espère s’envoler grâce à la mobilité médicale. La Tribune, 8 juillet 2011, n° 4761, p. 12.

– 3 : Constanthin, Paul ; Evrard, Alexandre ; Gautier, Morgan et al. Tourisme Médical, Immersion en Communauté. Université de Genève, Mai-Juin 2011. Chap. 1-8, Introduction-Le tourisme médical en Suisse-Les acteurs-Cadre légal et Assurances-Conséquences du tourisme médical-Ethique-L’Avenir du Système de Santé : entre Décisions politiques et Considérations financières-Conclusion, p. 4-50.

– 4 : De Clayssac, AnoukGuide du Tourisme Médical et Dentaire. Delville santé. Piktos, Mars 2011. Chap. 1-2, Introduction-Généralités, p.14-31.

– 5 : Le Borgne, Catherine. Le tourisme médical : une nouvelle de façon de se soigner. Les tribunes de la santé, février 2007, n° 15, p. 47-53.

– 6 : Menvielle, Loïck ; Menvielle, William. Le tourisme médical, une nouvelle façon de voyager. Téoros, 2010, vol. 29, n° 1, p. 109-119.

– 7 : Pierrat, Dominique. Tourisme médical. Top Santé, janvier 2012, n° 256, p. 60-65.

– 8 : Rivais, Rafaële. Le tourisme dentaire séduit les familles modestes. Le Monde [en ligne], mercredi 19 Août 2009 [consulté le 8 décembre 2012]. Disponible sur : http://www.ypsee.com/fichiers_site/a102ypse/contenu_pages/le%20monde.pdf

– 9 : Tatu, Natacha. La roulette hongroise. Le Nouvel Observateur, 6-12 août 2009, n° 2 335, p. 44-46.

– 10 : Tremblay, MonicaTourisme médical : quel rôle pour l’état ? Laboratoire d’étude sur les politiques publiques et la mondialisation. ENAP, février 2012, 21 p.