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La ville en mutation

Street-art, vandalisme ou art à part entière?

Le graffiti est maintenant reconnu comme un art à part entière, mais, la pratique du street-art est encore trop illégale pour que les ambiguïtés au niveau de la législation s’effacent. Le trajet de la rue jusqu’à la  galerie d’art et à la première vente fut long et pénible puisque l’exercice de ce mouvement se fait à l’origine sur des bâtiments publics, mais le message et l’esprit de cette peinture illégale sont très forts, et, ils sont surtout compris par la majorité des jeunes générations. C’est pour certains la possibilité de canaliser la violence et la haine qui sont monnaies courantes dans beaucoup de quartiers, pour d’autres de s’exprimer en regard à des problèmes de sociétés tels que le chômage, la drogue, l’isolement, et, d’en faire une « pièce », une œuvre, qui est à regarder sous différents angles : des personnes cherches à marquer leur territoire, d’autres combattent la publicité, la société et les messages trop stéréotypés que celles-ci peuvent véhiculer. Alors d’où vient ce style d’expression marginale ? Quels actes sont reliés à ce mouvement ou ces mouvements ? Comment des actes si contestataires et répréhensibles ont pu trouver la voie du marché de l’art et de la reconnaissance ?

 

 

L’origine du mouvement

 

D’après Castelman et Barbosa, les premières apparitions ou les prémices du graffiti pourraient remonter à l’époque préhistorique avec la découverte des fresques murales dessinées dans les grottes (Lascaux), relatant les actions de la vie quotidienne comme la chasse, la vie en communauté. Inconsciemment, les hommes en dessinant ces fresques ont créé une forme primitive de graffiti. A l’époque ils ont ressenti le besoin de s’exprimer, de retranscrire simplement et purement, presque naïvement, le but de la manœuvre n’était pas précis. Le phénomène des graffitis s’est également propagé dans des villes anciennes telles que Rome, Pompéi mais aussi en Égypte et en Grèce. Les murs ainsi que les monuments étaient recouverts de dessin, de graffitis ainsi que de fresques murales. Grâce à ces œuvres, les chercheurs ont pu être au fait de certains événements politiques pas spécialement officialisés ainsi que des passages de la vie quotidienne des peuples, très utiles entre les mains d’un ethnologue ou un historien pour comprendre le fonctionnement social et culturel dans une ethnie lambda.

Le mouvement du street-art a suivi des trajectoires différentes en fonction des pays, mais l’essence reste la même : besoin d’expression, malaise social, prise de conscience des dogmes sociétaux sont des éléments déclencheurs du phénomène. Au Brésil durant la direction du pays par le gouvernement militaire de Costa Silva en 1968, des peintures murales émanant de partisans de gauche critiquaient la dictature instaurée par le régime militaire et d’autre part des peintures réalisées par des partisans de droite avaient pour objectif de contrôler les mouvements du parti opposé (des pros-Costa). Quelques temps après ces manifestations politiques, Alex Vallauri  originaire d’Italie, introduit le graffiti dans la ville de Sao Paulo. Son style particulier appelé chapado ou plat provoque un réel intérêt chez les marchands d’art. Des expositions sont ainsi réalisées afin de faire connaître ce style particulier, un dessin monochrome, réduit à sa plus simple expression. Après quelques temps, de nouveaux graffitis apparaissent émanant de groupes nouveaux ou d’individus isolés. L’expansion du graffiti dans la ville est alors à son paroxysme. Mais le vrai cœur du phénomène se situe à New York dans les années 70.

 

Un homme au pseudonyme d’Afrika Bambaataa, partisan et membre d’un gang local reconnu, les Black Spades, est à l’origine même de la naissance du tag et du « graff ». Son équipe réalisait toutes sorte d’activités malsaines telles que le trafic de drogues, des passages à tabac, actes de violence envers d’autres gangs, braquages. Peu à peu, une réputation de malfrat et de racaille se construisit petit à petit autour de Bambaataa et de ses compères. Après la mort de son meilleur ami, l’homme sortit la tête de l’eau, prit conscience du besoin de changement, et décida de reconvertir son groupe afin de laver l’image négative qui les poursuivait depuis des années. A la place du crime et du trafic, les membres s’affrontèrent sur un tout autre terrain, celui de la danse, du rap et du graffiti ; un nouveau moyen d’expression permettant un affrontement sans effusion de sang basé sur la créativité de chacun.

Bambaataa in the 1980s ; Photo: Janette Beckman/Redferns

Bambaataa créa une communauté, la Zulu Nation : « Peace, love and Unity » étant leur nouvelle devise, ainsi qu’un symbole (connu de tous les hippies) attribués à leurs nouveaux engagements. Ayant conscience de ses actes passés, l’homme se donna pour mission de répandre l’amour, l’entraide et la paix dans les quartiers chauds comme le Bronx. Les musiques telles que le jazz, le blues, la soul, le rap et la funk ont accompagné avec style et esprit la communauté. Le rap et le hip hop furent beaucoup employés dans cette reconversion, un nouveau son, un nouveau beat où chacun peut créer ses propres paroles (on y retrouve l’action de transmission de messages relative à la pratique du graffiti), son propre flow ; ce style de musique connut une expansion dans le monde entier et arriva en France dans les années 80.

 

Autre exemple assez récent (quelques années avant 2008) : le Népal est un pays qui voit également une augmentation de la densité des graffitis dans la ville de Katmandou. Les murs de la ville ont été recouverts de messages politiques qui ont ensuite évolué à cause des changements de gouvernement. L’artiste Shreezan Shrestha du collectif plutôt récent ArtLab (page facebook du collectif) utilise les murs de la ville comme moyen d’expression. Il dénonce la société qui ne respecte pas une valeur primordiale et importante de nos jours, la solidarité (il travaille sur « la valeur du NOUS »). Pour lui, le travail est un aspect de la vie qui doit être appréhendé en groupe, il dénonce l’égocentrisme des politiciens de son pays qui parlent du travail comme d’un acte individuel que chacun doit réaliser seul.

 

« I WE », par Shreezan Shrestha et le collectif art lab

 

Banksy dont les années d’activité sont peu connues (apparemment né en 1974, en 2000 exposition de ses œuvres au restaurant Seversed de Bristol. Le film « faites le mur » le rend internationalement connu en 2010 bien que la reconnaissance soit arrivée plus tôt pour lui) est originaire de la banlieue de Bristol en Angleterre, partisan du mouvement altermondialiste, il est un des pionniers les plus reconnus dans le monde du street-art. Grand adepte de la technique du pochoir (utilisé pour plus de rapidité dans la pratique « street »), technique qu’il utilisa afin de dénoncer les messages de la publicité mensongère et les dérives de la société mondiale.

 

Close up shot of graffitti by Banksy near Park St. in Bristol, United Kingdom. Photographed by Richard Cocks

Jean-Michel Basquiat en activité dans le « graff » à partir de 1976, en compagnie de ses amis Al Diaz et Shannon Dawson, signant au début ses « pièces » sous le pseudonyme de SAMO (Same Old Shit) est natif de New York, plus précisément de Brooklyn. Il est, pour sa part, un pionnier du graffiti « underground » et de l’art contemporain (La culture underground, ou « souterraine », est, avant l’apparition de l’internet, un complexe socio-culturel, contreculturel, d’opposition à l’industrie culturelle mais en relation dialectique avec elle. L’artiste underground pouvant, quelques années plus tard, devenir « over-ground ».). Il est de ceux qui ont accédé au « star-système » de ce mouvement. Très tôt il fut invité à une émission : celle de Glenn O’Brien entre 1977 et 1978. Il devint alors « over-ground ».

 

 

 

Le but de ces graffitis et de ces tags.

 

Le tag et le graffiti sont maintenant des signatures, la création d’une pensée, d’un ressenti. Le but est simple : exposer aux yeux de tous, avec une possibilité de célébrité d’un tagueur/grapheur/artiste tout en restant « caché » derrière son pseudonyme parmi le peuple. Ce moyen de communication permet de se détacher des autres tagueurs par le simple fait de dessiner une fresque murale à un endroit situé en hauteur,  pratiquement inaccessible mais vu de tous pour marquer son territoire (son « spot »), il y’a maintenant une sorte de compétition entre artistes, voulant pour certains affirmer leur supériorité par rapport aux autres tagueurs, d’autres ne rentrant pas dans cette sorte de combat et pratiquant pour le plaisir de l’expression libre et la beauté (terme relatif par rapport à la législation) du geste. Cette pratique consiste à prouver que le tag/graffiti n’est pas un dessin quelconque, ni une esquisse ou une signature sans valeur, mais bien un art qui s’exprime à travers des formes plus variées les unes des autres, grâce à des couleurs qui reflètent la vision des tagueurs ou représente leur collectif (« crew ») de la ville où ils exercent. C’est la représentation d’une interprétation personnelle ou collective de la vie quotidienne et d’un sentiment de gêne en regard aux dogmes de la société auxquels on est exposé depuis notre jeunesse. Ce n’est pas un hasard si le street-art se pratique de l’adolescence jusqu’à un certain âge, puisque c’est à l’adolescence que l’on commence à prendre du recul par rapport à l’hyper communication, même si c’est dur d’être objectif à ce jeune âge.

 

La zulu-nation créée par Afrika Bambaataa dans les années 1980 est très respectée dans le circuit graffiti et « street » : elle a  pour but principal de canaliser la haine et la violence qui sévissaient dans les quartiers de New-York comme le Bronx, pour en faire quelque chose de beau, de créatif. Avec  Kool Herc (lien youtube 1), Grandmaster Flash (lien youtube 2), Kurtis Blow (lien youtube 3) et d’autres, il est un des pères fondateurs du hip hop, mais Bambaataa (lien youtube 4) est aussi un des pionniers, lui et les membres du collectif zulu, du graffiti. Dans ce cas précis c’est dans un but noble d’anti-violence que le street-art est utilisé. Les valeurs de la zulu-nation sont des bases encrées dans le style de vie de beaucoup de grapheurs et ceci est international. Le rap, la danse, le graffiti permettaient à des personnes en difficultés sociales de se focaliser sur l’expression de leurs avis sur le « malaise social » et la création.

 

Au Népal, le graffiti est beaucoup utilisé pour critiquer le régime politique en vigueur. Là encore c’est un art très contestataire.

Basquiat, lui, originaire de Brooklyn transmettait un message violent contre la société par des graphismes enfantins, en apparence naïfs. Le fait que son style soit, si on peut le dire, simpliste, rendait la transmission plus facile auprès de la population, et, il entraina par conséquent beaucoup de jeunes dans son sillon bien qu’il ne fut le mentor de personne.

 

Banksy , quant à lui, représente l’alter mondialisme à travers ses nombreux pochoirs, critiquant lui aussi les différents phénomènes malsains que créait et créée encore le capitalisme. Il alla jusqu’à plaquer des pochoirs dans des endroits forts en signification comme Bethléem ou Jérusalem, où certaines fois des massacres avaient eu lieu. On y voit par exemple une petite fille en robe rose fouillant un militaire. L’homme est impliqué dans divers combats et ses œuvres sont le reflet des mésaventures que la population mondiale vit ou subit.

 

Graffiti in Bethlehem Photo: Pawel Ryszawa, Graffiti: Banksy

 

« Peace, Love and unity », un slogan de la Zulu nation gardant le même impact et traversant les générations, fut reprit par de nombreux artistes comme les rappeurs du groupe NTM qui le change légérement dans leur titre « tout n’est pas si facile » (lien youtube 5) où Joey Starr et Kool Shen scandent « peace, unity, love and having fun, le Hip Hop n’a jamais eu besoin de gun ni de gang, de toys ni de bandes » ; le message est clair, la transmission s’est faite. Là réside l’essence des valeurs que le graffiti, le hip hop et les autres pratiques « street » citées ultérieurement veulent en général transmettre (des exceptions se font chez divers grapheurs, rappeurs, danseurs qui n’adhèrent pas à l’esprit originel de la chose et préfèrent pratiquer égoïstement, vandaliser gratuitement ou transmettre des messages trop violents et incohérents pour être acceptables).

 

 

 

 

 Le street-art aux yeux du monde

Les points de vues et les avis sur l’art de rue convergent et divergent, la relation entre ce mouvement et les organismes publics est schizophrène : un grapheur « sauvage » risque environ 1500 euros d’amende quand il exerce,  les prévisions en matière de lutte anti-graffiti pour la RATP était en 1990 de 10 millions, la ville de Paris dépense généralement 4.5 millions d’euros par année pour effacer les « traces » laissées par les grapheurs. Pourtant il y’a polémique quand la ville de Londres décide de retirer « slave labor », une œuvre de Banksy qui était devenu l’attraction de tout un quartier. L’ambiguïté atteint son paroxysme quand Shepard Fairey (dont le pseudonyme est« obey », une grande figure du circuit graffiti) se voit commander une œuvre par le parti démocrate de Barack Obama en 2008, « HOPE », qui deviendra le symbole de sa campagne présidentielle. On observe donc que l’opinion publique est partagée : d’un côté, il y a ceux qui condamnent le vandalisme, de l’autre, ceux qui encouragent la pratique artistique qui, d’après eux, permet l’enrichissement tant esthétique que culturel d’une ville.

The iconic Shepard Fairey portrait of Barack Obama, on a building in Denver, photo by David Shankbone  

                                             

Darco , personnage important du mouvement graffiti  français ,(exerçant  depuis 1984) met bien en évidence la notion plutôt abstraite de vandalisme du point de vue de l’artiste : « Si on casse une chaise on la rend inutile, c’est du vandalisme ; mais si on écrit dessus cela n’empêche pas de s’asseoir. C’est ce qui énerve les gens. ». Le fait est là, le grapheur veut être vu, il fait donc des pièces là où le regard se pose, là où cela dérange. Et comme dit précédemment, la législation n’est pas tendre avec cet exercice. Mais malgré cela, les journalistes qui s’intéressent au phénomène distinguent deux types de grapheurs : ceux qui attendent par exemple une rame de métro et qui se dépêchent de marquer le plus possible de « blazes » (pseudonymes) dessus, et, les autres qui eux préfèrent transmettre un message, dont le but n’est pas de marquer un maximum de territoires, bref, les nobles grapheurs. Et c’est la deuxième sorte de grapheur qui sort du lot puisque artistiquement parlant une fresque, un pochoir bien réalisé ou encore un graffiti travaillé sont bien plus intéressants qu’un simple tag avec juste un pseudonyme. Mais contre le cours des choses, ce sont les tagueurs (attention à différencier tag et graffiti : un tag est une signature et un graffiti est un dessin autour d’une signature ou une signature autour d’un dessin) qui sont de plus en plus nombreux car la pratique est plus accessible. Il y a beaucoup moins de personnes qui font des fresques, des pochoirs ou de beaux graffitis. A l’heure actuelle, le mouvement tourne plus autour du vandalisme gratuit qu’autre chose. Cela n’améliore pas le regard que l’on peut avoir sur cette pratique.

La SNCF a lancé une campagne de lutte contre ces tags, ces « signatures sans vie »,  et a même organisé des parrainages pour la création de fresques dans des gares à Paris, faites par des jeunes gens qui réparent leurs délits d’écritures illégales en participant à la création d’œuvres de « street-art » légales. Ainsi ,ces organismes préfèrent encourager la pratique de cet art en toute légalité et avec application plutôt qu’une exécution rapide et précipitée  pour ne pas être pris en flagrant délit. Le graffiti est donc devenu au fil du temps, même aux yeux de la RATP, des mairies, et de la SNCF, un incontournable et apprécié moyen d’expression. Cependant ils privilégient le style de graffiti travaillé, les fresques car ces signatures rapidement effectuées ne sont que le reflet d’un égocentrisme presque juvénile et d’une simple guerre de territoires.

Les artistes les plus connus et reconnus comme Shepard fairey avec « Obey », Basquiat ,  Keith Haring et Banksy, sont tous passés par la case « vandalisme », pas dans le sens tag et simple signature qui ne constituent pas les lettres de noblesse du graffiti, mais dans le sens illégal et « underground » : c’est-à-dire qu’ils s’exprimaient sur des murs mais véhiculaient ainsi un message  politique, économique ou  anti-publicitaire. Les personnes qui voyaient leurs travaux ne les appréciaient pas toujours, mais souvent étaient interloquées, et c’est ce qui différencie ces grapheurs de beaucoup de ceux qui pratiquent aujourd’hui. C’est grâce au message ou un beau graphisme que l’on touche le monde. C’est pour cela que les galeries d’art leur ont ouvert leurs portes. C’est par le « respect » du support sur lequel ils peignaient ou envoyaient des giclées de bombes, et la réflexion qu’ils avaient avant de faire quoi que ce soit, qu’ils ont permis au graffiti d’être autant reconnu aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

Pour finir, le street-art a connu plusieurs époques, de grandeurs, de déclin. L’exercice de ce mouvement, pour que qu’il soit considéré comme un art doit être pratiqué avec réflexion et tact puisque toutes les formes de tags ou de graffitis ne font pas l’unanimité, en effet le tag simpliste et vandale est un handicap en vue d’une reconnaissance plus grande du mouvement. Pourtant, chacun des pratiquants souhaite seulement s’exprimer, même si les chemins empruntés ne sont pas toujours « nobles ». L’artiste/grapheur/tagueur doit donc toujours passer par la case marginale de la peinture de rue pour se faire connaitre, et ce de différentes façons : des autres tagueurs à cause de la largeur de son « territoire », du grand public grâce à la sensibilité du message qu’il transmet ou le graphisme spéciale de ses « pièces ». Les grapheurs dis « réfléchis » sont des sortes de messagers du peuple, qui montrent au grand jour la situation bancale des différents systèmes. Ils essayent à leurs façons de divulguer un peu plus la vérité d’un monde qui leur parait rongé par l’isolement social et l’égoïsme. Alors, si la pratique se fait dans l’optique de transmettre des valeurs (de paix, d’unités, d’amours),  de canaliser la violence et le trafic en faisant sortir certains jeunes de cette spirale, de faire réfléchir le passant; là le graffiti est un art car ce sont ces pratiques qui ont contribué à la reconnaissance du mouvement. Mais si le « graff » sert juste à détruire le milieu urbain et à poser égocentriquement sa marque comme un jeune homme en manque de reconnaissance; là c’est un délit. Et ceci résume bien toute l’ambiguïté de la pratique du graffiti, trop diversifiée pour que les préjugés puissent disparaître et enfin laisser place à la hauteur de pensée des futurs Basquiat ou Banksy, sans que la lourdeur des sanctions ne les handicape dans l’action.

 

 

Romain LAURENT, Killian GALLAND.

 

 

 

Bibliographie

Document

 

 

 

 

 

 

 

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Afrika_Bambaataa

 

  • http://www.jean-michel-basquiat.net/

 

 

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Banksy

 

 

 

Image

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Banksy

 

  • http://www.soundonsound.com/sos/nov08/articles/classictracks_1108.htm

 

 

 

Musique

  • Lien youtube 1: http://www.youtube.com/watch?v=bmvLxUxSye0

 

 

  • Lien youtube 3: http://www.youtube.com/watch?v=FcLITA7Ugw0

 

 

  • Lien youtube 5: http://www.youtube.com/watch?v=amX9hnr32A0

 

 

10 réponses sur « Street-art, vandalisme ou art à part entière? »

bon article, bien rédiger et tres interessant!
Je suis tout a fait d’accord sur le fait que les tags simplistes et vandales sont un handicap pour cet art, et pourtant il existe des chose grandiose.
De plus en plus de ville mettent a disposition des murs d’expression pour que les gens puisse laisser libre court à leur imagination.
Des grapheurs professionnel sont maintenant employés pour graffer une barre d’immeuble ou une usine et je trouve ça bien, ça améliore l’esthétique de ce béton gris et donne de la couleur a la ville.
PS: bonne initiative d’avoir posté quelques musiques en lien avec votre thème.
Good job

Article très intéressant et instructif. Je ne connaissais pas vraiment les origine de ce « mouvement » cette partie ma donc fort intéressé. Les liens sont bien choisi et fort bien venus.

Très bon article qui est bien rédigé. Votre article est complet en donnant les lettres de noblesse au street art, qu’il ne reçoit pas suffisamment à mon goût de reconnaissance. Vous dites bien que le street art ne doit pas être vu comme du vandalisme mais comme un mode d’expression à part entière.

un article très intéressant, de bonnes explications sur les différentes formes de Street-art.
jusqu’à ce jours, le street-art apparaissait pour moi comme une chose assez ambigu au niveau de ses origines et de ses pratiques.

Je trouve que le street art est un sujet très intéressant et tout à fait d’actualité, car en effet cette nouvelle façon de s’exprimer est très controversée et même condamné par la loi quand elle est exercée sur la voie publique. Je pense qu’il y a deux types d’individus dans ce domaine, ceux qu’on peut réellement appeler artiste et ceux qui taguent uniquement dans le but de laisser une trace dans les rues de leurs passages, et qui ne font ressortir aucun message dans leurs graffitis.
Pour moi il me paraît logique de créer encore plus d’espace dédié à ces nouveaux artistes, pour qu’ils puissent ainsi exercer leur art dans la plus grande liberté et légalité.

bon sujet très bien développé est très intéressant il montre bien que le Streets art n’est pas seulement un vulgaire graffitis qu’il peut y avoir un sens derrière c’est une façon comme une autre de s’exprimer.
je pense que créer des espaces pour développer le Streets art pourrait être sympa car certains graffitis sont vraiment très beau.

Le street art est méconnu du grand public, la plupart des gens y voient une façon de dégrader les lieux public alors que certains grapheurs ont juste besoin d’exprimer leurs idées, leur façon de penser, en graphant sur des lieux qui leur sont dédié.
Sujet plaisant à lire et bien argumenté ou on y découvre toute une culture du tag ainsi que ses fondements.

Un sujet auxquels je ne m’intéressai pas jusqu’à maintenant mais qui me parait pertinent pour parler de la ville en mutation. En effet le « Street Art » peut changer l’aspect des villes parfois en bien ou en mal. Je pensai jusqu’à présent que ces graffitis étaient tous illégaux et je ne savais pas que ces derniers étaient un moyen d’expression pour dénoncer divers problèmes comme de dénoncer la société qui ne respecte pas la solidarité dans la ville de Katmandou au Népal (par exemple).
J’ai également appris quels étaient les buts de ces graffitis, et qu’ils n’étaient pas seulement les actes de vandalismes de délinquants mais aussi un vrai travail d’artistes professionnels.
Ce blog est très explicite et très bien rédigée. Il m’a permis d’en apprendre d’avantage sur le Streets Art grâce à vos arguments pertinents illustrés par de bons exemples. Rien à redire sur la mise en forme cependant j’aurai voulu savoir si des compétitions étaient organisées, et si oui ou celles-ci se dérouleraient.
Mis à part ce détail « Street Art, vandalisme ou art à part entière ? » est un blog de qualité.

Après avoir lu l’article , j’ai appris des choses sur le « Street Art » que je ne connaissais pas . En plus la rédaction est claire et précise tout comme les arguments . Sujet pertinent, intéressant . Bon travail .

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