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Les innovations médicales peuvent-elles lutter contre la mortalité infantile?

Pendant un moment en Europe, la mortalité infantile était considérée comme étant une fatalité. Pourtant au début du 20e siècle la médecine des enfants prend un second souffle, malgré que les premières mesures sont légèrement plus ancienne, en effet, les règles d’hygiène et l’antisepsie arrivent vers la fin du 19e siècle. L’Afrique a quant à elle connu un départ plus difficile en ce qui concerne les progrès de la médecine infantile. Il existe de nombreuses disparités pour ce qui est des chances de survie de chaque enfants et de leur santé. Ces disparités persistent malgré d’important progrès qui ont fait reculer la mortalité infantile, pour passer de 12,6 millions en 1990 à 5,4 millions en 2017, le nombre d’enfants décédés a diminuer de plus de la moitié en un peu moins de 30 ans. Ces disparités sont toujours persistantes malgré le droit inaliénable que chaque enfant sur Terre bénéficie d’un bon départ dans la vie ainsi que d’une bonne santé. C’est donc pour cela que nous allons voir en quoi les innovations médicales ont permis de faire reculer la mortalité infantile dans les pays africains et européens. Dans un premier temps nous verrons les innovations ayant permis de faire reculer cette mortalité infantile, dans un second temps nous verrons les divers acteurs qui ont joué un rôle dans la lutte contre les maladies pouvant affecter les enfants, et dans une dernière partie nous verrons que malgré des avancées importantes il existe toujours et encore des disparités.

L’innovation médicale face à la mortalité infantile 

Les innovations médicales dans le domaine de la santé des enfants est l’un des premiers moteurs faisant reculer la mortalité infantile. Il y a quelques décennies, période pas si lointaine de la nôtre, un enfant pouvait banalement succomber d’une diarrhée, aujourd’hui les médecin sont en capacité de faire vivre un nouveau né ayant les organes vitaux en dehors de son abdomen; une aubaine pour la survie des jeunes enfant.

Anne Nardin le cite dan son texte “progrès de la médecine infantile” à partir de 1818 les médecins Européens étaient en capacité d’effectuer des trachéotomies sur les enfants afin qu’ils ne succombent pas de certaines maladies respiratoires graves; alors qu’actuellement, en Afrique un enfant peut mourir d’une simple déshydratation par faute de moyens ou de connaissances des centres de soins

Certaines de ces innovations peuvent paraître grandiose comme les vaccins existant pour combattre diverses épidémies, mais il en existe de nombreuses autres plus banals mais permettant tout aussi bien d’éviter la mortalité des enfants. Comme par exemple un allaitement au sein accompagné du respect des règles d’hygiènes permettent d’éliminer les risques de diarrhées chez l’enfant.  

Les acteurs, parfois considérés comme des sauveurs 

En constatant de nombreuses disparités de nombreuses institutions ce sont créent, les ONG (Organisation Non Gouvernemental). 

Certaines de ces dernières ont comme principal but de faire reculer la mortalité infantile. Afin de mettre au maximum de leur capacité chaque être humain sur la même ligne de départ pour le reste de sa vie.

L’un des plus salué et concerné par ce combat est l’UNICEF. 

L’UNICEF (fond des nations unies pour l’enfance) est une fondation reconnue de manière nationale et mondiale. Les actions effectués par les personnes faisant partie de cette institution sont multiples. En Afrique Sub-Saharienne, par exemple, l’UNICEF apporte une “éducation” aux femmes afin de leur apprendre les bons gestes à avoir avec les enfants, mais également ce qu’il est nécessaire de faire pour que leurs grossesses se passent dans les meilleurs conditions possibles, malgré la pauvreté qui les touche.

Source : UNICEF

Il y a également l’OMS (Organisme Mondial de la Santé) pour qui la mortalité infantile constitue un fléau à faire reculer, voir même à éradiquer dans la mesure du possible. 

Nous pouvons imaginer que sans ces acteurs importants, l’écart de mortalité infantile entre l’Afrique et l’Europe serait beaucoup plus important qu’il ne l’ai déjà. 

La mortalité infantile, loin d’être une égalité 

Comme dit précédemment de nombreux organismes ont pour but de réduire les disparités concernant la mortalité infantile, mais ce n’est pas chose simple, dans cette partie de notre développement nous allons justement voir pourquoi elles persistent.

Malgré le fait que perdre un enfant est traumatisant à n’importe quels coins du globe, dans certaines parties du monde cela fait partie de la vie de milliers de personne plus que dans d’autres. 

Un écart de taux de mortalité infantile entre les différents pays a malheureusement toujours existé, mais grâce à d’énormes avancées technologique, ce dernier a pu diminuer progressivement. 

Malgré cela les inégalités entre pays défavorisés et pays développés subsistent. 

Comme l’affirme l’UNICEF, en étant un enfant né en Afrique Sub-Saharienne il est 1,9 fois susceptible de mourir avant son cinquième anniversaire. 

“En 2015, 80 % de ces décès sont survenus en Asie du Sud ou en Afrique Sub-Saharienne, et près de la moitié dans cinq pays seulement : l’Ethiopie, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan et la République démocratique du Congo.” relate l’UNICEF.

Pourquoi une telle différence ? Il est vrai que dans certaines régions d’Afrique les ressources matériels sont moindres quand dans les régions Européennes. La malnutrition touche dans ces régions des millions de personnes, et énormément d’enfants, qui dans beaucoup de cas ne survivent pas au manque d’aliments, d’eau potable ou de soins. Les décès causés par ce genre de problèmes sont rares en Europe. Malgré les aides apportées par ces nombreuses ONG les disparités restent colossales. 

Voici justement un graphique représentant le taux de mortalité Africain et celui du reste du monde  :

Ce graphique illustre très bien les différentes disparités persistantes depuis plusieurs décennies, malgré ces disparité nous pouvons tout de même relever une diminution depuis  1990 de l’écart de taux de mortalité infantile.

 

Comme nous avons pu le voir tout au long de cet article, grâce à des innovations majeures dans le domaine de la médecine infantile, la mortalité a fait un grand bon en avant. Il a été rendu possible grâce aux institutions telles que l’UNICEF, mais également grâce à des médecins qui ont considérablement fait avancer les choses. Malgré tout ces progrès, des améliorations sont encore a effectuer : diminuer la différence entre les taux de mortalité infantile entre différentes parties du monde, l’Europe et l’Afrique dans notre cas. Nous pourrions alors nous demander comment pourrait-on agir afin de réduire davantage ou même d’éliminer totalement la mortalité infantile?

 

KHALFALLAH Cassandra

CULLY Loïc

 

Bibliographie

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2 réponses sur « Les innovations médicales peuvent-elles lutter contre la mortalité infantile? »

Je trouve cet article très intéressant car il traite d’un problème majeur dans notre société actuelle. Votre plan est très pertinent et répond très précisément à votre problématique. Les différents chiffres et graphique utilisés nous aident à visualisé les progrès due à l’innovation dans la médecine dans la lutte contre la mortalité infantile.
Très bon travail !
MASSON Justin

Très bon article, intéressant et d’actualité. Votre titre nous donne envie de lire votre sujet. La présentation est claire et détaillée, grâce à votre article, j’ai appris des choses. On voit que c’est un sujet qui vous tient à cœur et que vous le maîtrisez. On comprend les enjeux importants de votre sujet d’où votre problématique. Grâce à votre article on peut voir le progrès de la médecine dû à l’innovation pour lutter contre la mortalité infantile.
MARILLER Robin

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