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Sports extrêmes: risque inconsidéré ou voyage hors-norme?

Introduction :

La fin du 20éme siècle a vu le développement d’un nouveau type de sport où les sportifs peuvent aller jusqu’à mettre leur vie en jeu au cours d’épreuves extrêmement difficiles et dangereuses. Aujourd’hui, des épreuves sont organisées en divers points du globe. Ce nouveau type n’est-il qu’une prise de risques irresponsable et inutile ou alors est-ce une aventure sportive hors-norme ?

Nous nous baserons sur plusieurs articles du Monde, sur un article de D. Luc publié sur  le site Psychologie.com et sur un exposé Florent Duclerc.

Dans un premier temps nous montrerons que ce type de sport n’est qu’une prise de risque irresponsable, puis dans un second temps nous verrons qu’il s’agit d’une aventure sportive hors-norme.

1)     Sports extrêmes : Prise de risque inconsidérée

Les sport extrêmes sont ancrés dans plusieurs domaines sociologiques tel que  la politique, la culture ou encore les médias qui relatent tous les phénomènes sportifs allant des Jeux Olympiques, coupes du Monde, des Championnats, coupes jusqu’au sports régionaux. Ce domaine touche autant les professionnels que les amateurs à la recherche de sensations fortes.

Les sportifs de l’extrême, toujours attirer par le risque et le danger pour leur dose d’adrénaline font et feront toujours le bonheur des spectateurs et alimenteront ainsi notre machine culturelle en marche. Ainsi nous sommes alimenter par des carburants plus ou moins explosifs ou tout le monde peut apprécier le sport extrême à sa juste valeurs, quelques soit le risque (niveau de dangerosité : le ski acrobatique, le free-ride, le dirt,…), la sensation (le parachute, la chute libre,…) ou l’intensité (sport d’endurance : défis de l’IronMan en Indonésie, l’Ultra-Trail du Mont Blanc, le Marathon,…) (Doc 3). Ces sports plus ou moins extrêmes, selon la vision de chacun, font prendre aux sportifs professionnel ou simples amateurs des risques inconsidérés, voir allant jusqu’à la mort de celui-ci. « Ce danger est certes calculé, mais le risque zéro n’existe pas» (doc 3) du fait des limites du corps, de l’environnement, ou encore des problèmes de matériels. Ces facteurs, plutôt faibles, font quelques morts dans le monde.

L’environnement est le facteur le moins incontrôlable, donc le plus meurtrier. Car, ne l’oublions pas, pour pouvoir pratiquer ce sport il faut un environnement spécial qui puisse regrouper tous les caractères nécessaires à la pratique de ce sport. Et cet environnement spécial ne peut se trouver dans des milieux inhospitaliers qu’ils soient sur terre, dans les airs ou dans l’eau. Cette diversité de milieux oblige l’homme à voyager à travers le globe à la rencontre de nouveaux paysages et d’horizons. Cela n’empêche pas la mort de frapper, comme lors de la vingtième Edition du Grand Raid de la réunion ou un participant no sponsorisé mais expérimenté décéda après une chute de 30 mètres alors qu’il était classé au-delà de 100eme place sur les 2700 (Doc1). Ce genre d’accident arrive plus souvent au sportifs les plus confiant et donc moins attentif aux milieux qui l’entoure. Mais quel que soit l’expérience et les niveaux  du sportif les limites du corps ne peuvent être dépassé sans conséquences pouvant entrainer la mort (Doc 2)

Les sports extrêmes qu’ils soient plus ou moins dangereux amèneront gloire et adrénaline aux sportifs, et ceci tous tout autour du monde tant par leurs origines que par leurs histoires. Mais les risque sont omniprésents et les accidents, les erreurs ont des conséquences dramatiques autant pour les professionnels que pour les amateurs exerçant leurs activités aux quatre coins du monde.

Ou se situe les limites du sport et du voyage ?

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Le voyage des réfugiés Nord-Coréens en Corée du Sud

Introduction

                Le sujet proposé aborde un thème récurant vis-à-vis de la société actuelle : la mobilité. En effet, cette mobilité touche une importante part de la population mondiale. Parmi cette tranche de population, le cas des réfugiés politiques et économiques représente, certes, une minorité, mais pose d’inquiétantes questions.

                 C’est le cas de la Corée du Nord, qui depuis le début des années 1990 voit une partie de sa population fuir un régime politique totalitaire ainsi qu’une famine de longue durée. Ce mauvais état de santé du peuple est en partit dû à la mauvaise gestion du pays que Kim Jong-Il eu. Selon Kenneth Roth, le dictateur Nord-Coréen  « laiss[a] son peuple mourir de faim ». Les réfugiés Nord-Coréens désireux de fuir,  entament alors un long voyage jusqu’au pays frère, la Corée du Sud. Mais, cet exil ne s’avère pas être une tâche évidente. En effet, ces deux pays sont séparés par la DMZ, une zone démilitarisée large de 4 km, dernier vestige de la Guerre Froide, étroitement surveillée par les deux armées. En conséquent, les réfugiés Nord-Coréens s’obligent une traversée éreintante de la quasi-totalité de l’Asie de l’Est.

                Il serait donc intéressant pour nous de profiter de ce blog afin d’exposer le problème réel auquel les réfugiés Nord-Coréens sont confrontés. Ainsi, la question primordiale qui se pose est : en quoi le voyage des réfugiés Nord-Coréens jusqu‘en Corée du Sud est-il un périple ?

                Notre post sera donc une décomposition de ce voyage en trois parties. La première relatant des conditions de vies du peuple Nord-Coréen, une seconde traitant des différents points de passage importants que franchissent les réfugiés, ainsi qu’une troisième et dernière partie sur la (sur)vie en Corée du Sud. Pour ce faire, nous nous appuierons de documents rédigés par des rédacteurs de journaux reconnus tels qu’Arnaud DUBUS et Caroline PUEL pour Libération, Anna FRANCHINI pour Aujourd’hui le monde, Céline LUSSATO et Pascal PIEDBOIS LEVY pour Nouvel observateur, un article de Roland BLEIKER et Bruce CUMMINGS de l’Atlas Diplomatique du Monde ainsi qu’un film documentaire récompensé au Prix Albert Londres réalisé par Alexandre DEREIMS, Han le prix de la liberté. Pour commencer ce voyage, débutons à la source : la Corée du Nord.

La Corée du Nord, une vie éprouvante.

                La Corée du Nord est le dernier régime totalitaire communiste dans le monde. Son indépendance obtenue le 15 août 1945 du Japon fait de la Corée du Nord un état jeune. Les ressources financières dégagées en font un pays économiquement stable, mais c’est l’autosuffisance alimentaire que recherche ce pays. En effet, plusieurs facteurs sont responsables de la famine qui perdure depuis 1995. Une série de catastrophes climatiques telles que des sécheresses, des hivers rudes ainsi que de fortes inondations (11% des récoltes détruites en 2007 selon la Food Agricultural Organization). De plus, une utilisation importante d’engrais ainsi qu’une déforestation on entrainées une grande diminution des terres agricoles. C’est durant la décennie de 1990 qu’a lieu la « marche de la souffrance ». C’est en fait le nom donné à la famine qui terrassa le pays. Selon Stephan HAGARD et Marcus NOLAND, la Corée du Nord atteint son « pic de mortalité » due à la famine en 1997. Entre 1,5 millions et 3,5 millions de victimes sont déplorées sur 22 millions d’habitants, soit 11% de la population. Des cas de cannibalisme sont alors recensés au travers du pays. D’après Cécile LUSSATO, 40% de la population est estimé en « malnutrition très importante ». La Corée du Nord fit appel à plusieurs reprises à l’Aide Alimentaire Internationale, dont la plus récente en 2011. Mais le manque alimentaire n’est qu’une partie du calvaire enduré par les nord-coréens.

Drapeau de la République Populaire Démocratique de Corée

                L’eau potable devient une denrée rare. Comme nous l’avons constaté dans le documentaire d’Alexandre DUMAS, les villageois doivent aller creuser dans la glace de la rivière afin de subvenir à leurs besoins en eau, et ce grâce à des seaux de fortunes. Par là même, une pénurie de médicaments est constatée. D’après l’écrivain spécialiste de la Corée Juliette MORILLOT « Les antibiotiques sont hors d’accès, si ce n’est au marché noir ». Céline LUSSATO appuie même ce fait « les hôpitaux et cliniques de Pyongyang [la capitale] sont d’assez haut niveau mais le pays est touché par une véritable pénurie de médicaments », tandis que le reste du pays ne peut simplement se guérir de maux bénins. Selon la Croix-Rouge, 60 à 70% des besoins Nord-Coréens en médicaments dépendent de l’étranger. Pourtant, la culture du pavot destinée à des fins pharmaceutiques s’avère en fait être utilisé pour la fabrication de drogues telles que l’opium ou l’héroïne. Certains diplomates Nord-Coréens sont même accusés de narcotrafic.

                La Corée du Nord est considérée comme l’un des pays les plus renfermé du monde. Son peuple subit une propagande permanente. En effet, la diffusion de chansons glorifiant le « Cher Leader » est répétée à longueur de journée, tandis que l’écoute de musique internationale est interdite, ayant pour risque une évolution de pensée du peuple.

                Une frontière peu perméable séparant la Corée du Nord de la Chine est la seule échappatoire possible pour les citoyens visant une fuite vers le pays frère : la Corée du Sud. Mais pour une plus forte chance de réussite, cette traversée ne s’effectue pas seul. L’appel à un passeur s’avère primordiale.

Passage en Chine et voyage jusqu’en Thaïlande

                Les réfugiés arrivent alors à la frontière. Deux tiers de ces personnes sont des femmes. Mais pour chacun d’entre eux, c’est une prise de risques considérables. Car en effet, si ces personnes se font prendre par la police Chinoise, c’est un renvoi immédiat dans leur pays natal qui les attend. Ils seront alors considérés comme traitres vis-à-vis des autorités Nord-Coréennes. Une peine de mort est alors inévitable dans la majorité des cas. Ce sont des exécutions publiques, la condamnation dans des camps de travail ou des camps de concentration, ou encore de terribles tortures qui leurs seront infligés.

                Mais pour les passants, si tout se passe bien, c’est un voyage éprouvant de plusieurs mois ou années qui les attendent. Maints obstacles se présentent alors. Tous d’abord, c’est la mafia Chinoise dont les femmes doivent à tout prix se méfier. En effet, 30000 femmes ont déjà été vendues (entre 60 et 80€) ou mariées de force en Chine depuis le début de cette immigration Nord-Coréenne. Il est aussi à signaler que chaque citoyen chinois est récompensé d’une prime équivalente à 300€ s’il aide les autorités locales à trouver un réfugié nord-coréen.

                C’est à partir de ce moment que le passeur, tel un berger, ayant pris contact ultérieurement avec les réfugiés, les rencontre enfin. Dès lors, leurs vies dépendent quasi-entièrement de leur guide.  De fausses cartes d’identité chinoises seront confectionnées afin de faciliter les contrôles des autorités chinoises. Pour certains, c’est un voyage jusqu’en Mongolie par trains et bus qui commence. Le passage dans la gare est une des étapes les plus dangereuses à cause des contrôles d’identité réalisés par la police. Ils rejoindront ensuite la Thaïlande, seul pays asiatique à envoyer les réfugiés nord-coréens en Corée du Sud, par moyens pédestres et motorisés. Pour d’autres, un trajet de plus de 5000 kilomètres en bus jusqu’au Laos leur fait front. Là aussi, la police locale les traque. Un passage en pirogue sur le Mékong pour atteindre la Thaïlande est la dernière phase dangereuse de cette longue épreuve. L’entrée dans le pays par cette voie est appelée « La porte de la Liberté » et elle ravive le feu qui sommeillait dans leurs cœurs.

                Les réfugiés seront alors arrêtés par la police thaïlandaise ou se livrerons eux-mêmes afin d’être transférés dans le centre de détention du bureau de l’immigration à Bangkok, aux conditions d’hygiène déplorables. Ce centre contiendrait plus d’un millier de nord-coréens. Ils attendront, pour certains plusieurs mois dans le centre, jusqu’à l’obtention des papiers tant espérés leurs permettant d’accéder à leur but final, le départ pour la Corée du Sud.

                               

*La majorité des informations de cette partie sont tirées du film documentaire d’Alexandre DUMAS, Han, le prix de la liberté.

La vie dans le pays Frère

 

                C’est par bateaux que les réfugiés nord-coréens arrivent en Corée du Sud. Le dépaysement est total. En effet, la Corée du Sud et un pays prospère, où les nouvelles technologies affluent de part et d’autres. Des leur arrivée, les réfugiés sont pris en charge dans le centre de réadaptation de Hanawon. Ils sont alors accompagnés psychologiquement et éduqués afin de s’intégrer à ce nouveau monde. Le gouvernement sud-coréen leur attribue des aides leurs permettant d’avoir un minimum d’argent, mais leur situation reste précaire. Certains trouvent du travail, mais ils sont peut à avoir cette chance. Pour les autres, c’est généralement une dépression ou l’alcoolisme qui les guette. La perte de leurs racines ou la culpabilité d’avoir laissés leurs proches en Corée du Nord les rongent constamment. Les « chanceux » étant arrivé jusqu’au qu’en Corée du Sud sont peut nombreux, ils ne sont aujourd’hui que 13000 à vivre dans le pays selon le journal sud-coréen Chugan Chosun, contre 15000 à franchir la frontière séparant la Corée du Nord de la Chine chaque année. Quelques réfugiés nord-coréens nourrissent la volonté de rentrer dans leur pays natal, mais c’est une peine perdue. « Les rares immigrés nord-coréens […] vivent donc souvent un désenchantement profond après avoir traversé de terribles épreuves » souligne l’ONG Médecins sans frontières.

Quartier résidentiel de Séoul

              Les sud-coréens ne sont habituellement pas sympathisants envers leurs confrères du nord. Le rejet qu’ils génèrent provient en partie des actes de délinquance commis par les réfugiés s’obligeant à voler de la nourriture par manque d’argent. De plus, les citoyens sud-coréens identifient pour la plupart la Corée du Nord comme « un véritable royaume du mal » selon Pascal PIEDBOIS LEVY du Nouvel Observateur. Mais malgré ces différents, certains étudiants nord-coréens persistent dans leur volonté de changement de vie. La majeur partie de ces étudiants se déclarent satisfait de l’argent gagné grâce à de « petits boulots ». Toujours selon le journal Chugan Chosun, « ces emplois constituent pour eux un moyen de survie ». On peut donc voir que la vie en Corée du Sud est pour certains un renouveau, mais pour d’autres, ce n’est pas l’eldorado espéré. Un malaise est donc constaté dans cette partie de la population.

Conclusion

 

                Dans cet article, nous avons pu constater que les nord-coréens sont un peuple opprimé, coupé du monde, dont les droits civiques sont bafoués. Quel sort leur réserve l’avenir ? Le nouveau dictateur Kim Jong-Un rétablira-t-il une paix entre les deux Corée ? Appliquera-t-il une démocratie comme il se doit (le nom officiel de la Corée du Nord étant République Populaire Démocratique de Corée) ? Rétablira-t-il l’autosuffisance alimentaire que recherche le pays ? Ce qui est sur, c’est que tant que ces changements ne se feront pas, il y aura toujours des fuites humanitaires dans le pays.

                Nous pouvons considérer les conditions de vie des nord-coréens comme inhumaines. En effet, la première partie de ce blog nous à montrée que cette vie menée tant bien que mal est des plus éprouvante.  C’est ensuite le voyage entreprit jusqu’en Corée du Sud qui s’avère être lui aussi un calvaire car les chances d’y parvenir sont minces et les risques multiples. L’arrivée au pays frère ainsi que la vie espérée ne se déroulent pas forcément comme les réfugiés l’attendait. Pour certain c’est un renouveau qu’ils trouvent en Corée du Sud, mais pour d’autres, le retour au Nord paraitrait être la meilleur solution, mais hélas pour eux, c’est impossible. Nous ne pourrons donc pas décider du pour ou du contre à la question « Le voyage jusqu’au Sud vaut-il la peine d’être effectué ? », car c’est un point de vue personnel et propre au réfugiés eux-mêmes. A contrario, nous pourrons décider et répondre personnellement à la problématique posée « En quoi le voyage des réfugiés Nord-Coréens jusqu‘en Corée du Sud est-il un périple ? ».

Merci à vous pour votre lecture attentive.

BITSCHENÉ Étienne & REY Laetitia

  • AFP, Lepetitjournal [en ligne]., samedi 23 juin 2012, [consulté le 4 janvier 2012]. Immigration-19 Nord-Coréens fuyant le régime à Chiang-Rai. Disponible sur : http://www.lepetitjournal.com/bangkok/actu-en-bref-bangkok/112925-immigration–19-nord-coreens-fuyant-le-regime-arretes-a-chiang-rai.html

  • Bleiker, Roland et Cumings, Bruce. University of Minnesota. Géographie. L’Atlas du monde diplomatique, 2012, 165 p.

  • Cosmovision [en ligne]. 2005, [Consulté le 19 novembre 2012]. Tableau de Bord : Corée du Nord. Disponible sur : http://www.cosmovisions.com/CoreeNordTable.htm

  •  Dereims, Alexandre. Han le prix de la liberté, 2008. Edition Montparnasse, Coffret DVD : Grands Reporters  -Les films du prix Albert Londres

  •  Dubus, Arnaud. Libération [en ligne]. 24 août 2006, [consulté le 6 décembre 2012]. Arrestation massive de réfugiés nord-coréens à Bangkok. Disponible sur : http://www.liberation.fr/monde/010158399-arrestation-massive-de-refugies-nord-coreens-a-bangkok

  • Franchini, Anna. Aujourd’hui le monde [en ligne]. 16/02/2009, [Consulté le 6 décembre 2012]. L’immigration nord-coréenne a repris après les jeux Olympiques de Pékin. Disponible sur : http://coree.aujourdhuilemonde.com/l%E2%80%99immigration-nord-coreenne-repris-apres-les-jeux-olympiques-de-pekin

  • Piedbois Levy, Pascal. Le nouvel Observateur [en ligne]., 23-12-11, [consulté le 17 octobre 2012]. Le calvaire des réfugiés nord-coréens. Disponible sur : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111221.OBS7322/le-calvaire-des-refugies-nord-coreens.html

  • Wikipédia [en ligne].7 décembre 2012, [Consulté le 13 novembre 2012]. Diaspora coréenne. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Diaspora_cor%C3%A9enne

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Le voyage et la santé

Voyager aujourd’hui : les autorisations, les droits

            L’intitulé « Partir _ Venir » nous propose de réfléchir sur des thèmes d’actualités que sont le voyage, la mobilité ou encore la migration. Le voyage est devenu quelque chose de banal, de régulier, de généraliser pour les citoyens les plus aisés. Le voyage est utiliser a des biens faits professionnels ou personnels, par sa popularité il fait donc souvent partie de l’actualité. Ces biens faits ne sont pas toujours positifs pour les voyageurs. C’est pour cela que nous nous somme penché sur la question : « Le voyage aujourd’hui: Des risques pour la santé ? ». Pour étudier cette problématique nous somme arrêtés sur dix documents. Nous avons tout d’abord étudié les cotés historique de la question avec les premières pandémies à l’aide d’une encyclopédie canadienne : Pandémie de Marsh, James H ainsi d’un magasine: ALTERMONDES, En quête de voyage, et de plusieurs pages internet  Formalités administratives du  Ministère des affaires étrangères, Médecine Tropicale d’Aubry Pierre et  Gaüzère Bernard-Alex, Les pandémies dans l’histoire depuis le Ve siecle av.JC de  Martin,Pierre, Pandémie et conséquences du Choléra de l’Organisation mondiale de la santé.

Ensuite nous avons analysé le facteur économique, le manque de moyens des pays du sud receveurs pour la protection sanitaire des indigènes ainsi que celle des voyageurs avec quelques pages internet Les nouvelles menaces des maladies infectieuses émergentes de Keller fabienne, Faire tomber les obstacles au développement dans la santé de l’Organisation mondiale de la santéPour finir, il est essentiel d’aborder les préventions à tenir tout au long du voyage : de la préparation au retour avec à l’appui des pages internet : les vecteur de maladie, Grippe pandémique : plan d’action stratégique, De nombreux facteurs interviennent dans la propagation des maladies infectieuses de l’Organisation mondiale de la santé.

Histoire : les premières pandémies dues aux voyages

           Le voyage est une quête qui à, tant dans le passé que dans le présent, nourri l’histoire de l’Homme. En instituant le droit de congés payés en 1936, l’organisation internationale du travail a suscité la démocratisation du voyage. Le voyage devient tourisme. Aujourd’hui, le tourisme détient une place de tête dans le secteur industriel. Le voyage est souvent réalisé vers les pays exotiques et d’évasions : les pays du Sud. Ces derniers sont «spectateurs » de ces phénomènes, et sont ceux qui malheureusement n’ont pas le plus de moyens pour survivre.

            Maintenant, rappelons que, de part ces voyages passé et présent, des flux dévastateurs se sont développé à travers le monde : je veux parler ici des maladies véhiculés, des épidémies qui s’étendent à la quasi-totalité d’une population. Tout d’abord transmissent à un voyageur, puis transportés d’un pays à un autre. C’est ainsi que ce qui était une épidémie devient une  pandémie.

            Nous pouvons donc faire le lien avec les pays du Sud : ces derniers étant en difficultés de moyens, se trouvent dans une faiblesse pour se protéger de ces maladies.

Retournons dans le passé aux premières pandémies :

            La première pandémie historiquement attestée  est la «  peste justinienne ». Elle atteint le Moyen-Orient et l’Europe en 541, sous le règne de l’empereur byzantin Justinien. Partie d’Égypte, elle touche tout le Bassin méditerranéen aux VIe-VIIIe siècle, et touche Constantinople en 542.  L’empire byzantin aurait perdu au moins 1/4 de sa population, Constantinople la moitié.  La pandémie s’éteint mystérieusement au VIIIe siècle.

            Le choléra sévit la France au XIX° siècle : en Provence en 1834-1835. La première pandémie de choléra fut au début du XIX° siècle. Ses différents symptômes peuvent s’avérer mortel pour 50% des cas s’ils ne sont pas pris en charge.

Les pandémies de grippe sont-elles aussi récurrentes.

            

Enonçons  la «  grippe espagnole » : elle a laissé des marques en France à la fin de la Grande Guerre. Elle se propage d’abord en Asie, fait une première victime sur une base militaire du Kansas aux Etats Unis. La maladie implose au printemps 1918. Elle voyage entre l’Europe et l’Amérique du Nord sur les navires qui vont aux combats. Les troupes contaminent à leur tour l’Asie et l’Afrique. Elle est devenue pandémique par la jonction d’un virus grippal avec un pneumocoque dans un milieu propice : «  poilus » exténués et civils débiles.L’amalgame des malades en provenance du front exacerbe la situation. On compte plus de 200 000 victimes en France et plusieurs millions dans le monde. La grippe espagnole apparaît à un moment critique de l’histoire où beaucoup de gens voyagent d’un bout à l’autre du monde. Le voyage devient un facteur majeur et la grippe espagnole se propage donc facilement.

            Deux autres pandémies grippales ont sévi : grippe asiatique, qui est une forme de grippe aviaire en 1957, et fait 98000 morts aux Etats unis. Puis la grippe de Hong Kong en 1968qui fait  18000 morts en France.

            Il vient ensuite le virus H1N1. Un nouveau virus grippal qui se manifeste naturellement chez les oiseaux sauvages (porteurs sain), et qui donc ne porte aucune atteintes aux autres oiseaux. Mais en 1997, une variante violente du virus franchi la barrière des espèces : la grippe aviaire ->le virus H5N1.  D’abord en Asie, il contamine les animaux domestiques puis l’homme. En 2003 la maladie a été de nouveau contractée par des populations en contact régulier avec des volailles, puis se répand dans le monde. En 2004 une nouvelle éclosion du virus réapparait.

            Enfin, la tuberculose découverte en 1882 par Robert Koc. Maladie qui est dévastatrice, faisant de nombreux morts, à tel point qu’il est dur de dresser un bilan. Cette maladie sévit encore aujourd’hui et plus de 95% des décès se produisent dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

            La dernière pandémie notable est le sida. Pandémie au pronostic  exceptionnellement mortelle. Le virus attaque les barrières immunitaires et se transforme sans cesse pour éviter son irradiation avec un vaccin. Il se transmet par voie sexuelle et contamine aujourd’hui 40 millions de personnes.

 

Le manque de moyens des pays du sud pour la protection : Un facteur économique

            Les maladies infectieuses se trouvent être la principale cause de mortalité chez les enfants et les jeunes adultes. Elles provoquent plus de 13 millions de décès chaque année. La plupart de ces décès se produisent dans des pays en développement, qui ont une forte difficulté à faire face aux dépenses concernant la santé. Dans ces pays, 1,3 milliards d’êtres humains vivent avec un revenu de moins de 1dollar américain (= 0,743383883 euros) par jour.

            Près d’un enfant sur trois souffre de malnutrition et un sur cinq n’a pas reçu la totalité de leurs vaccinations à l’âge d’1 an. En outre, plus d’un tiers de la population est incapable de se procurer ne serait-ce que les médicaments essentiels. Face à un tel bilan de pauvreté, on ne peut que constater l’avancement évident des maladies infectieuses mortelles.

            De plus, l’accroissement considérable des mouvements de populations, aggrave encore la situation. En 1996 1% de la population mondiale se trouve arraché à leur foyer. Ces personnes vulnérables contractent les maladies infectieuses plus facilement, et en plus elles permettent leurs propagations dans d’autres régions suite à leur déplacement.

            Cette situation de crise et complexe liée entre autre à la pauvreté, entraînent des décès résultant de ces maladies qui sévit les populations. La plupart d’entre elles sont des fléaux de toujours. Etant dans une époque de progrès où nous disposons à la fois de vaccins et d’antibiotiques, nous devrions les avoir maîtrisées. Pourtant, elles continuent à faire des victimes à un rythme inquiétant dans les pays en développement. Les familles de ses pays se retrouvent dans une situation alarmante liant la maladie et la misère du surendettement, par suite de leurs maigres revenus et du coût élevé des soins.

            A tous ceci, il ne faut pas oublier d’ajouter les atroces souffrances que ces maladies infligent aux malades. En effet, il y a en permanence des millions de gens qui sont invalides suite à des maladies infectieuses. Certaines d’entre-elles empêchent les enfants de suivre leur scolarité et incapacitant les adultes à travailler, ainsi que de s’occuper de leurs enfants. Ce qui favorise l’analphabétisme, une scolarité peu favorisante, et un rapport économique insuffisant. Il est facile de faire le lien entre ces derniers.

            D’autres maladies provoquent de sévères difformités et mutilations. Des malades sont défigurés, leurs corps tapissé de plaies ouvertes. Ils perdent doigts et orteils tandis que d’autres parties de leur corps se rabougrissent ou enflent grotesquement.

            Les rechutes incessantes de ces maladies ajoutées à de longues périodes d’invalidité, ont des conséquences économiques dont la part de responsabilité de sous-développement de certains pays est très importante.

            Par exemple, le paludisme a représenté pour l’Afrique une charge économique en milliards de dollars durant cette décennie.

            Les flambées de maladies provoquent la panique, désorganisent les structures (économiques et sociales) et peuvent aller jusqu’à paralyser le développement des communautés. Cédant à cette panique, certains pays imposent des restrictions aux voyageurs, limitent les importations de certains aliments. Ces décisions ne sont, bien évidemment, pas sans conséquences.

            En additionnant le coût des journées de travail perdues, les frais de traitement répétés représentent une charge accablante pour les familles.

            Ajouter à cela les diverses invalidités, ce paquetage va empêcher à des milliers de personnes de travailler et restreindre ainsi l‘enrichissement de leur pays, de leur famille, et au contraire imposer des frais considérables à ces dernières déjà dans la misère.

            Pourtant la situation pourrait ne pas être désespérée. En effet, l’un des moyens les plus terre à terre de faire reculer la misère et de favoriser le développement socio-économique, réside dans la prévention et le combat de ces maladies.

 

Les préventions : De la préparation au retour de voyage

            Le manque de prévention et de protection dans les pays en voie de développement entraine une exposition des voyageurs à certains germes pathogènes, c’est pour cela qu’il faut anticiper et préparer son voyage. Un voyage se prépare à l’avance surtout les voyages à destination des pays du sud. En 2009, 10 799 individus décèdent de maladies infectieuses et parasitaires en France, soit 2% des décès français autant que pour les suicides. Ces maladies sont responsables à 35% de la totalité des décès dans le monde entier et a presque 45% des décès dans les pays en développement, à moins de 5 % dans les pays développés selon les chiffres de l’organisation mondiale de la santé.

            La transmission des maladies se font de manière interhumaine et surtout de l’animale à l’homme. L’animale a été infecté lui par un homme atteint de la maladie ou bien par l’eau contaminée, il est donc considéré comme un porteur sain.

             Ces animaux vecteurs de maladies sont bien souvent des insectes: des moustiques, des phlébotomes, des mouches, des punaises et des tiques qui transmettent le paludisme, la filariose lymphatique, la leishmaniose, la maladie du sommeil, la maladie de Chagas et pour finir la maladie de Lyme. Ou encore des mollusques qui jouent un rôle d’hôtes de germes pathogènes, les porcs eux polluent de germe les rizières par leurs déjections et les rongeurs porteurs de la peste, de la leishmaniose et la leptospirose.

            Toute cette exposition à ces maladies varie selon l’environnement, du temps de séjour et de certains facteurs personnel et comportementale du voyageur. Le type de voyageur fait aussi varier le danger. Le voyageur en déplacement professionnel et le voyageur par plaisir, ont moins de chance de contracter une maladie infectieuses ou parasitaires car ils ont un temps de séjour assez court, leur environnement est urbains, plus contrôlé. Certes ils sont exposé au paludisme, à la dengue, à la fièvre jaune mais ils sont très vite prévenus par les médias lors d’une flambé d’une de ces maladies. Par contre les voyageurs cherchant l’aventure dans des endroits insolites ou les voyageurs pour des missions humanitaires  dans des zones de catastrophes naturelles, sont exposés très fortement aux maladies mais aussi à des maladies très peu connues donc peut soignables.

 Il est donc nécessaire d’avoir une protection individuelle contre ces vecteurs. Pour cela il existe de nombreux vaccins à faire avant le départ du voyage. Il faut donc anticiper ces préventions car ces vaccins nécessitent souvent plusieurs rappels sur une longue période. Des médicaments peuvent être pris avant, pendant et après le voyage. La préparation du voyage peut être tout d’abord prendre connaissance des risques et des conseils mis en ligne par le ministère des affaire étrangère : « conseil aux voyageurs ».

            Pendant le voyage il est conseillé de posséder des répulsifs anti-insectes, des serpentins anti-moustiques, des bombes insecticides, surtout une moustiquaire et il faut aussi se couvrir, ne laisser paraitre aucune surface de la peau pour éviter les contacts avec l’extérieur. Tout ce matériel conseillé doit être de bonne qualité pour une protection sûre.

            Le contact avec l’eau doit se faire en portant des bottes pour les voyageurs aventuriers, professionnels et humanitaires et pour les touristes, ils doivent opter pour l’eau chlorée pour leurs loisirs. 

La réelle présence des risques sur la santé liés aux voyages.

            Le voyage aujourd’hui: Des risques pour la santé ? Lorsque que l’on voyage il y a toujours des risques. C’est pour cela qu’il faut préparer son voyage comme il se doit en se renseignant sur le pays de destination et en prenant les précautions nécessaire à son bon déroulement. La santé est très sensible aux attaques du monde extérieur. Comme précédemment présenté, le monde est sujet à des violentes attaques bactériennes et aux virus. Des populations toute entière sont sévit par des maladies contaminant progressivement le monde.

             Cependant il ne faut pas exclure le voyage de notre quotidien, car nombreux sont les articles et les études qui démontrent aussi ces bienfaits.

            Des risques pour la santé, il y en a en masse lorsque l’on se déplace, mais en suivant les conseils des organismes de santé et de voyage, on peut voyager, non pas sans risques, mais plus sereinement.

SERRE Laurie, GAUTHERON Alexandra

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